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22 Sep

La petite reine envahit les rues de Bruxelles pour « une journée sans voiture »

Bruxelles – Les deux roues envahissaient dimanche les rues de Bruxelles pour sa désormais traditionnelle Journée sans voiture, un événement qui vise à sensibiliser aux dangers de la pollution et à promouvoir la mobilité durable.

Cette journée se veut le point d’orgue de la semaine européenne de la mobilité (16 -22 septembre), deux jours après la grande marche pour le climat, qui a sillonné les grandes artères de la capitale belge dans le cadre d’une mobilisation planétaire, avant le Sommet Action Climat de l’ONU, prévu lundi à New York.

Placée sous le signe de la réduction de l’impact de la mobilité sur la qualité de l’air, tant les enjeux de santé sont importants, la nouvelle édition de Dimanche sans voitures continue de promouvoir les moyens alternatifs à l’usage de la voiture en ville : train, vélo, tram, bus, patins…

De 9h30 à19h00, la Région bruxelloise reste fermée, sauf dérogation, aux automobilistes, pour laisser place à d’autres moyens de transport plus respectueux de l’environnement. Pour les voitures autorisées, la vitesse maximum est une nouvelle fois limitée à 30 km/h.

« Les automobilistes qui seraient pris en flagrant délit de circulation sans dérogation risquent une amende – voir la confiscation du véhicule – s’ils refusent d’obtempérer aux injonctions du policier », prévient Bruxelles Mobilité, l’administration bruxelloise en charge des équipements, des infrastructures et des déplacements, sur son site internet.

A l’adresse des cyclistes et usagers d’autres moyens alternatifs, Bruxelles Mobilité rappelle aussi que le Dimanche sans voiture, « le code de la route reste d’application », tandis que les piétons sont invités à marcher sur le trottoir.

« Avec le slogan : – Ma voiture ? Plus besoin de posséder, suffit de partager – nous avons voulu lancer un message fort aux Bruxellois à l’occasion de cette 18ème édition de la Semaine de la Mobilité », avait indiqué Pascal Smet, ministre bruxellois de la Mobilité et des Travaux publics, en présentation de l’événement.

Afin de faire respirer Bruxelles, il faut que les habitants de Bruxelles remettent leurs habitudes en question, réfléchissent à comment ils se déplacent et adoptent de nouveaux comportements, avait-il souligné.

Selon le ministre, grâce au développement des services de l’autopartage, du vélo partagé, des transports publics et des nouvelles technologies, il est indéniable que Bruxelles s’imposera comme la capitale du « Shared Mobility » (mobilité partagée) dans les prochaines années.

Plusieurs événements sont prévus à l’occasion de cette journée sans voiture où les transports en communs sont gratuits. Ainsi, de nombreuses animations pour petits et grands sont organisées à travers toute la capitale.

Par ailleurs, une exposition itinérante sur le thème « Bruxelles Se Transforme » traverse la capitale. Les Bruxellois pouvaient y admirer des exemples de Shared Mobility, ainsi que des images avant/après des projets d’aménagements des espaces publics bruxellois.

Pour préparer cette journée, la ville de Bruxelles avait proposé à ses habitants de mesurer l’impact de leurs déplacements sur la qualité de l’air grâce à un calculateur en ligne.

À Bruxelles, 632 décès prématurés par an sont imputés à la mauvaise qualité de l’air, estime Bruxelles Mobilité qui a lancé cette opération en collaboration avec Bruxelles Environnement.

Depuis quelques années, la Semaine européenne de la mobilité a franchi les frontières européennes. Elle repose sur un appel à projets, Europeanmobilityweek, lancé en 2002 par la Commission européenne à destination des collectivités pour leur permettre de valoriser des initiatives et solutions de transport alternatives à la voiture individuelle : développement de modes de transport durables, aménagement de plans de déplacements doux.

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