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12 Sep

L’action de l’UE pour protéger la santé des citoyens européens face à la pollution atmosphérique n’a pas produit les résultats escomptés (rapport)

Bruxelles – L’action de l’Union européenne (UE) pour protéger la santé des citoyens européens face à la pollution atmosphérique n’a pas, jusqu’à aujourd’hui, produit les résultats escomptés, ressort-il d’un rapport de la Cour des comptes européenne publié mardi.

Chaque année pourtant, la pollution de l’air est la cause de plus de 400.000 décès prématurés à travers l’UE, ce qui la place en première position des facteurs environnementaux de risque pour la santé des habitants du continent, note le rapport.

Principales accusées: les particules, solides ou liquides, en suspension dans l’air. « Elles sont formées de substances très diverses, allant du sel marin et des pollens à des produits cancérigènes pour l’homme tels que le benzo[a]pyrène et le carbone suie », explique la Cour des comptes européenne.

« Au cours des dernières décennies, les politiques de l’UE ont contribué à faire diminuer les émissions, mais la qualité de l’air ne s’est pas améliorée au même rythme, et l’impact sur la santé publique reste considérable », peut-on lire dans le rapport.

En effet, entre 1990 et 2015, les émissions des principaux polluants atmosphériques (oxydes d’azote et de soufre et particules fines) dans l’UE ont fortement baissé. Mais cette baisse des émissions totales n’a pas forcément entraîné une baisse similaire au niveau des concentrations en polluants atmosphériques observées aux endroits les plus sensibles.

« La législation de l’UE en matière de sources d’émission n’est pas centrée sur la réduction des émissions aux endroits où les effets de la pollution atmosphérique sur la population, ou les concentrations en polluants, sont les plus élevés », fait observer le rapport.

Selon la même source, la législation européenne rate donc en partie l’objectif recherché en termes d’amélioration pour la santé des citoyens.

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Espagne – Les réserves d’eau stockées dans les barrages espagnols ont atteint un volume de 31.663 hectomètres cubes (hm3) au 11 septembre, en baisse de 616 hm3 par rapport à une semaine auparavant, soit un taux de remplissage de 56,5%.

La situation est, toutefois, meilleure que l’année dernière où les réserves en eau étaient de l’ordre de 23.030 hm3 durant cette période, indique un rapport du ministère espagnol de la transition écologique.

Les précipitations qui se sont abattues sur plusieurs régions ont impacté positivement les ressources hydrauliques de la péninsule. Le volume le plus important a été enregistré à Albacete (communauté autonome de Castille-La Manche) avec 65,2 mm.

Au cours de la semaine écoulée, les retenues d’eau de la péninsule ibérique ont diminué de 901 hm3, en glissement hebdomadaire, pour s’établir à 32.279 hm3, soit un taux de remplissage de 57,6%.

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Portugal – Le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a réitéré l’engagement de son pays à lutter de toute urgence contre le changement climatique.

Dans un communiqué publié sur le site officiel de la présidence, Marcelo Rebelo de Sousa s’est félicité du discours prononcé lundi par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à la veille d’un sommet mondial inédit pour l’action climatique, prévu à San Francisco, appelant le monde entier à agir contre le changement climatique.

Le président portugais a également lancé un appel aux décideurs politiques, aux acteurs de la société civile et à tous les citoyens pour se mobiliser et atteindre cet objectif qui « devrait être celui de tout un chacun ».

Le monde a deux ans pour agir contre le changement climatique, sauf à affronter des « conséquences désastreuses », avait averti M. Guterres, en insistant sur la responsabilité des leaders mondiaux dans le respect des différents engagements multilatéraux, notamment l’Accord de Paris.

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France – Le littoral a perdu 120 mètres en 50 ans en Corse, à cause du réchauffement climatique, alertent deux scientifiques de l’université de Corse.

Dans des déclarations rapportées par les médias français, les deux chercheurs Christophe Mori et Antoine Orsini, tous deux hydrobiologiste à l’Université de Corse, affirment que le réchauffement climatique a des répercussions sur la montée du niveau de la mer.

Malgré des enrochements récents, la mer continue de grignoter le maquis, déracinant les chênes et les pins maritimes, affirment-ils.

Et le phénomène concerne l’ensemble de la plaine orientale. Des images satellites confirment la disparition progressive des plages depuis 1950, selon les deux chercheurs.

Selon deux revues scientifiques internationales, la montée du niveau moyen mondial des mers pourrait atteindre un mètre d’ici 30 ans.

Si les pouvoirs publics ne prennent pas en considération cette alarmante donne, les avions ne pourront plus atterrir à Ajaccio ni à Bastia. De même que plusieurs tronçons de routes seraient également coupés, comme en Balagne, alertent-ils.

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