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04 Juil

L’agriculture suisse répond à 80pc de ses besoins énergétiques

Bruxelles –  L’agriculture suisse répond à 80pc de ses besoins énergétiques en recourant aux énergies fossiles, mais pourrait facilement réduire une telle dépendance, selon un rapport adopté par le gouvernement helvétique.

D’après le document, les agriculteurs sont appelés à économiser le carburant des tracteurs, à climatiser mieux les étables et à optimiser le recours aux engrais et l’alimentation des animaux.

En 2013, la consommation énergétique directe des bâtiments et des machines agricoles atteignait 16.300 térajoules (TJ), soit moins de 2pc de la consommation énergétique du pays.

En raison de l’absence de matières premières, la Suisse est entièrement dépendante des importations pour les énergies fossiles. Pour réduire les risques, le gouvernement préconise au secteur d’adopter une consommation économe et rationnelle d’énergie et de miser en parallèle sur l’utilisation de sources indigènes et renouvelables.

Les exploitants, relève le rapport, pourraient se fournir en électricité verte à 100pc, poser des panneaux solaires ou miser sur des installations de biogaz ou d’éolienne.

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.- Les réserves marines peuvent atténuer les effets du changement climatique, mais aussi favoriser l’adaptation des populations, selon les conclusions d’une étude commandée par les Nations unies.

Conçues pour réparer les dommages de la surexploitation sur les stocks de poissons et leurs habitats et protéger la biodiversité, ces réserves ont démontré leur efficacité contre l’impact du réchauffement planétaire.

Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a montré que les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique sont responsables du changement climatique, qui cause de forts impacts sur les océans et les écosystèmes marins notamment.

L’une des stratégies de conservation et de gestion des océans les plus efficaces reste la création des aires marines protégées (AMP). Celles-ci couvrent pourtant moins de 4pc de la surface des océans dans le monde à l’heure actuelle, souligne cette étude présentée récemment lors de la Conférence internationale sur les océans.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mardi:

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.- Lisbonne – L’association environnementale Quercus a souligné que l’étude d’impact environnemental du terminal portuaire de Barreiro (région de Lisbonne) ne définit pas une destination précise pour le sable contaminé par des métaux lourds, ce qui est essentiel pour éviter qu’il soit acheminé vers des endroits inappropriés.

‘’Notre préoccupation concerne le fait que l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans la phase de consultation publique n’a pas montré qu’il y avait une définition d’une destination appropriée et autorisée à recevoir les résidus du dragage après les travaux’’, a averti Carmen Lima, de l’association de défense de l’environnement.

Au cours de la consultation publique de l’étude d’impact environnemental pour le terminal à conteneurs de Barreiro, qui a pris fin le 16 juin, Quercus a attiré l’attention sur la situation et émis un avis préconisant la nécessité de définir à ce stade quel type de décharge qui doit recevoir le sable contaminé estimé à quelque 630.600 mètres cubes.

Au Portugal, il existe deux centres intégrés de récupération, valorisation et élimination des déchets (CIRVER) de Chamusca qui sont prêts à recevoir ces déchets dangereux qui doivent être classés selon le guide défini par l’Agence portugaise de l’environnement (APA).

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.- Madrid – Les organisations écologistes espagnoles ont réclamé lundi du gouvernement l’interdiction des sacs en plastique dans les commerces, à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette thématique.

L’Europe consomme 100 milliards de sacs légers et à usage unique chaque année, dont 5 à 6,8 milliards en Espagne, soit une moyenne de 120 à 144 sacs par personne et par année, selon des chiffres publiés par les ONG.

Selon les données de l’ONG Greenpeace, la durée moyenne d’utilisation d’un sac en plastique dépasse à peine 15 minutes, alors qu’il lui faut jusqu’à 400 ans pour se désintégrer, ce qui signifie un impact grave sur l’environnement.

.- Le bateau ‘’Esperanza’’ appartenant à Greenpeace sillonnera, à partir du 8 juillet, le large de la côte sud-est de l’Espagne afin d’analyser le niveau d’urbanisation sur le littoral et réclamer une meilleure protection de l’environnement de la région, a indiqué l’ONG dans un communiqué

L’ONG a dénoncé la destruction du littoral causée par le boom immobilier de ces dernières années en Espagne, qui a visé principalement les zones côtières, réduisant leur biodiversité à un rythme élevé.

Greenpeace a relevé que ce phénomène a généré notamment des ‘’infrastructures irrationnelles’’, une augmentation des déchets et de la nuisance sonore et une aggravation des problèmes liés au réchauffement climatique dans les zones côtières.

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.- Londres – Les pesticides sont soupçonnés d’augmenter de manière substantielle le taux de mortalité des abeilles, selon les conclusions parue dans la revue Nature.

Le déclin des colonies d’abeilles sauvages est en moyenne trois fois plus marqué lorsqu’ils se nourrissent régulièrement de plantes traitées aux néonicotinoïdes (insecticide), précisent les chercheurs du Centre for ecology and hydrology.

Ils affirment que ‘’l’utilisation des néonicotinoïdes est liée au déclin à grande échelle et sur le long terme des populations des pollinisateurs sauvages’’.

D’autres causes sont aussi impliquées, rappellent-ils, tels que la perte d’habitat, les agents pathogènes, le changement climatique et d’autres insecticides notamment mais les néonicotinoïdes sont un ‘’facteur majeur’’ de déclin.

L’étude vient compléter les nombreux travaux scientifiques existants qui montrent l’impact négatif des pesticides néonicotinoïdes sur le système nerveux des abeilles, aggravant la mortalité des colonies dans de nombreux pays.

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.- Selon Shareaction, l’une des organisations qui participent à la mobilisation actionnariale sur le risque carbone, moins de 10pc des fonds de pension ont pris conscience des enjeux climatiques et commencent à mesurer leur empreinte carbone.

‘’Nous faisons campagne pour obtenir le maximum de voix d’actionnaires pendant les assemblées générales des géants pétroliers comme Shell et BP’’, soulignent les dirigeants de l’ONG.

En Grande-Bretagne, la campagne de désinvestissement des énergies fossiles a pris de l’élan. À Londres, l’assemblée qui supervise la politique de la capitale a adopté une motion, incitant l’organisation qui encadre les fonds de pension de la ville à sortir dans les cinq ans à venir des énergies fossiles.

À Oxford, les étudiants, les professeurs et diverses personnalités ont bataillé depuis des mois pour que l’université exclue les énergies fossiles du fonds de 3 milliards d’euros qu’elle administre.

Shell a investi plus de 8 millions d’euros dans un laboratoire d’Oxford dédié à la géologie et dont l’une des missions consiste à ‘’identifier des réserves pétrolières’’.

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.- Paris – Tous les véhicules sont concernés par un certificat qualité de l’air : voitures particulières, 2 roues, quadricycle, véhicules utilitaires légers, poids lourds, véhicules enregistrés en France ou à l’étranger en France.

Ainsi à partir du 1er juillet, le certificat qualité de l’air est obligatoire et 6 types de certificats différents existent : un pour les véhicules électrique ou hydrogène (0 émissions moteur) et 5 pour les véhicules thermiques en fonction de leur niveau d’émissions de pollution.

Les véhicules les plus polluants ne sont pas éligibles à un certificat.

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.- Un an après leur interdiction dans les commerces, les sacs plastique n’ont pas totalement disparu, a déploré l’association France Nature Environnement (FNE).

L’association reconnaît que la loi de 2016, qui a mis fin à la distribution des sacs plastiques en caisse à compter du 1er juillet de l’année dernière, a constitué une avancée dans la mesure où elle ‘’a contribué à changer doucement les comportements des consommateurs, en les incitant à davantage utiliser d’autres types de sacs’’, estimant en outre que le texte n’est pas allé assez loin.

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