ActualitésL’AIE loue les efforts du Danemark pour décarboner son secteur de l’énergie

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30 Nov

L’AIE loue les efforts du Danemark pour décarboner son secteur de l’énergie

Copenhague – L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a loué, dans sa dernière étude sur le Danemark, les efforts du pays nordique pour décarboner son secteur de l’énergie tout en maintenant un approvisionnement fiable et sûr.

Cette étude de 209 pages porte sur deux thèmes principaux : comment intégrer des volumes croissants d’énergies renouvelables variables dans le système électrique au-delà de sa part actuelle de 45% et comment décarboner le secteur du chauffage.

Le Danemark, pays d’une longue tradition de définition d’objectifs énergétiques, ambitionne de devenir, d’ici 2050, une société à faibles émissions de carbone, indépendante des combustibles fossiles.

Le rapport de l’AIE constate que le pays va de manière convaincante pour atteindre ces objectifs de premier plan. La production d’électricité a fondamentalement changé au cours des deux dernières décennies, celle du charbon progressivement remplacée, et la majeure partie de l’électricité provient maintenant du vent et de la bioénergie.

Depuis le précédent examen approfondi en 2011, le Danemark a accompli des progrès impressionnants dans la décarbonisation de son secteur énergétique, tout en maintenant une sécurité d’approvisionnement robuste. L’intensité énergétique et l’intensité en carbone du Danemark sont parmi les plus faibles de tous les pays membres de l’AIE.

Le Danemark, leader mondial dans l’intégration de systèmes d’énergies renouvelables variables (ERV), a aussi la plus grande part de l’énergie éolienne dans la production d’électricité, avec un approvisionnement en électricité stable et sûr tant au niveau du transport que de la distribution.

Le pays fait également partie des leaders mondiaux dans l’utilisation des technologies à haut rendement énergétique, y compris la production combinée de chaleur et d’électricité (CHP), qui fournit la moitié de l’électricité et les deux tiers de la chaleur vendue au Danemark.

« Il est très encourageant de voir que l’énergie éolienne devient compétitive sur le marché », a déclaré Paul Simons, directeur exécutif adjoint de l’AIE, qui a présenté le rapport au Danemark, soutenant que l’exploitation de la grande ressource éolienne offshore aidera le pays à se décarboniser encore plus.

« Le Danemark est aujourd’hui largement reconnu comme un leader mondial de l’intégration de l’énergie renouvelable variable tout en maintenant un système électrique hautement fiable et sécurisé, grâce à un système d’alimentation domestique flexible et à un niveau élevé de connexions transfrontalières », a poursuivi le même responsable.

Le rapport a souligné le rôle du secteur du chauffage dans la transition du Danemark vers une société à faible émission de carbone. Le pays passe déjà du charbon à la biomasse dans le chauffage urbain et privilégie les énergies renouvelables par rapport au pétrole et au gaz naturel dans le chauffage individuel.

L’utilisation à grande échelle de centrales thermiques combinées à capacité de stockage de chaleur et le déploiement croissant de l’énergie éolienne offrent un grand potentiel d’intégration efficace des systèmes de chauffage et d’électricité, par exemple grâce à de grandes pompes à chaleur. Des politiques et des mesures intelligentes sont essentielles pour réaliser ce potentiel au moindre coût. Trouver les bons niveaux de taxation pour les carburants et l’électricité est particulièrement important.

L’examen a également confirmé que les émissions de CO2 liées à l’énergie diminuent globalement, en raison d’une combinaison d’améliorations de l’efficacité énergétique et du passage des combustibles aux énergies renouvelables. Comme dans tous les pays, le Danemark doit faire plus pour limiter les émissions provenant des transports.

– Siemens Gamesa vient de signer un contrat avec Vattenfall pour la construction et la vente de 113 turbines à destination de trois parcs éoliens offshore danois, pour une capacité combinée de plus de 900 MW.

L’énergéticien suédois a commandé 41 turbines de 8 MW pour les parcs éoliens de Vesterhav nord et Vesterhav sud en mer du Nord, et 72 pour celui de Kriegers Flak, en mer Baltique.

Le contrat porte sur la conception, la fabrication, l’installation, la mise en service, les essais et l’entretien des turbines.

« Nous avons réussi à regrouper sous une même commande les appels d’offres pour trois projets, ce qui entraîne des réductions de coûts supplémentaires et nous souhaitons utiliser ces avantages financiers pour de futurs projets sur les marchés où nous proposons de l’éolien offshore », a affirmé le vice-président de Vattenfall, Gunnar Groebler.

Vattenfal estime que les dépenses totales pour les trois parcs éoliens s’élèveront à 1,7 milliard d’euros. Ces parcs devraient être opérationnels en 2020 pour Vesterhav sud et nord, et en 2021 pour Kriegers Flak.

.- La société brassicole mondiale Carlsberg Group a annoncé cette semaine le lancement de sa première brasserie neutre en carbone en Suède, alimentée à 100% par de l’électricité renouvelable.

La brasserie Carlsberg Sverige (Carlsberg Suède) de Falkenberg, en Suède, qui produit de la bière, des boissons gazeuses et du cidre, est alimentée à 100% en biogaz et en électricité verte, réduisant ainsi les émissions de carbone de la brasserie.

Alors que la brasserie de Falkenberg utilise l’électricité verte depuis des années – 26% de son énergie thermique provient du biogaz généré par les eaux usées de la brasserie- elle a récemment converti les 74% restants de son électricité en biogaz grâce à l’énergie locale.

Le groupe Carlsberg a rejoint en début d’année l’initiative 100% énergies renouvelables RE100 en s’engageant à 100% d’électricité renouvelable dans toutes ses brasseries d’ici 2022 et à devenir neutre en carbone d’ici 2030.

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.- Reykjavík- Le ministère des Pêches et de l’Agriculture islandais a signé, mercredi, un règlement d’agrandissement du sanctuaire des baleines dans la baie de Faxaflói, située dans l’ouest du pays.

Cette décision renvoie les limites du sanctuaire, qui est un endroit populaire pour l’observation des baleines, à leur emplacement de 2013.

« J’ai été d’avis que le sanctuaire des baleines devait être étendu à Faxaflói. Nous n’allons pas interdire la chasse à la baleine, mais le sanctuaire sera agrandi ici, entre autres pour le tourisme et de nombreux autres facteurs », a affirmé Þorgerður Katrín Gunnarsdóttir, ministre de tutelle.

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.- Oslo – Le conseil municipal de la ville norvégienne de Bergen a décidé de renoncer à une proposition visant à augmenter les frais de péage sur les véhicules pendant une période de pollution atmosphérique accrue constatée au cours de la saison d’hiver, affirmant toutefois qu’il surveillera la situation.

« Un changement dans les prévisions de qualité de l’air signifie qu’il n’est pas nécessaire de restreindre la circulation des véhicules », indique la municipalité située sur la côte sud-ouest de la Norvège dans un communiqué.

L’Institut météorologique norvégien avait précédemment prévu que les niveaux de pollution de l’air atteindraient des niveaux « extrêmement élevés » dans la ville côtière au cours de la semaine.

Le comité de la qualité de l’air de la ville s’est réuni mardi. Il est composé de représentants de l’Agence pour l’environnement urbain, de la municipalité du district de Hordaland, de l’Institut météorologique norvégien et du port de Bergen.

Mais les autorités ont suspendu le projet de relèvement du prix du péage par un facteur de cinq – de 45 à 225 couronnes (4,60 à 23 euros).

Les prévisions météorologiques mises à jour ont montré que la pollution de l’air dans la ville plus tard cette semaine était susceptible d’être inférieure à ce qui était prévu.

« Les prévisions pour jeudi et vendredi montrent qu’une pollution atmosphérique élevée est attendue », a déclaré le météorologue Aslaug Skålevik Valved à la presse.

Ces données ne constituent pas cependant une base assez solide pour augmenter les frais de péage depuis mercredi, a annoncé la municipalité de Bergen.

« Des périodes de forte pollution de l’air ont été annoncées jeudi et vendredi. Nous suivrons la situation de près et ferons demain une nouvelle évaluation sur la base de prévisions actualisée », a déclaré Julie Andersland, présidente de la commission du climat, de la culture et des affaires de la municipalité de Bergen, dans le communiqué.

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.- Helsinki – Le ministre finlandais de l’Environnement, de l’énergie et du logement, Kimmo Tiilikainen, a été nommé candidat de l’Union européenne (UE) et d’autres pays occidentaux au Bureau de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE), a annoncé mercredi son département dans un communiqué.

Le Bureau, composé de dix ministres de l’environnement, est responsable des questions d’intérêt politique, y compris les thèmes devant être traités par l’Assemblée de l’environnement et la coopération entre le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’Assemblée générale des Nations Unies. Le mandat du Bureau s’étend à la quatrième Assemblée de l’environnement qui se tiendra au début du printemps 2019, a précisé la même source.

« Je suis ravi et honoré par la confiance placée en moi. Je considère la candidature comme une reconnaissance de nos efforts à long terme pour intégrer les questions environnementales dans le programme d’action international. L’objectif de la Finlande est de faire du Programme des Nations Unies pour l’environnement un acteur à part entière avec les autres organes clés de l’ONU », a déclaré M. Tiilikainen.

La troisième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA3) commencera lundi 4 décembre à Nairobi, avec comme thème principal la pollution.

L’Assemblée devrait s’accorder sur des résolutions relatives à des sujets tels que la pollution de l’air, les déchets plastiques marins et la santé environnementale. Le nouveau Bureau sera élu le dernier jour de la réunion le 6 décembre 2017.

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