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12 Mar

L’Algérie demande au Fonds vert pour le climat de mobiliser 50 millions de dollars pour financer un projet intégré visant à restaurer des terres dans les zones arides

Tunis –  L’Algérie a demandé au Fonds vert pour le climat, un mécanisme financier de l’ONU, de mobiliser 50 millions de dollars pour financer un projet intégré visant à restaurer des terres dans les zones arides et semi arides du Barrage vert, a indiqué à Alger le directeur général des Forêts, Azzedine Sekrane.

« La Direction général des Forêts (DGF) a présenté une idée de projet sur le Barrage vert à soumettre au financement dans le cadre du Fonds vert pour le climat », a déclaré lors d’un atelier de concertation nationale sur la réhabilitation du Barrage vert.

D’une durée de 5 ans, ce projet vise à prévenir, réduire au minimum et à faire reculer la désertification et la dégradation des terres, d’atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées, en améliorant la résilience des systèmes humains et naturels des zones du Barrage vert à travers une gestion durable et une réhabilitation des forêts et pâturages.

Sur les 50 millions de dollars demandés par la DGF, 20 millions seront consacrés à la mise en oeuvre d’activités de restauration des écosystèmes affectés en privilégiant les espèces autochtones résilientes, 20 millions de dollars pour l’amélioration de la gestion des zones vulnérables de façon à prévenir la désertification, 5 millions pour la mise en place d’un système de surveillance des effets du changement climatique et d’aide à la prise de décision. Les 5 millions restant seront destinés au renforcement de la prospective et de la recherche, au développement de l’activité des petits exploitants et soutien des entreprises vertes et bleues, afin d’assurer des réponses durables aux changements climatiques.

La zone d’intervention du projet couvre les 10 wilayas du Barrage vert, soit l’essentiel des zones arides et semi arides de l’Algérie.

 

Une unité de valorisation des déchets provenant des espaces verts a été installée, dimanche, au Parc de Bir Belhassen à l’Ariana.

Il s’agit d’une initiative de la municipalité de l’Ariana et l’Association Jasmin pour la Culture et l’Environnement (JCE), qui a pour objectif de recycler les déchets verts et de les transformer en compost destiné aux parcs.

Une journée de sensibilisation ciblant les élèves et les jardins d’enfants a été organisée à l’occasion du démarrage de l’activité de cette unité.

Dans une déclaration à la presse, Mohamed Mensi, président de l’association JCE a indiqué que l’objectif recherché à travers l’installation de cette unité est de contribuer aux efforts de dépollution.

Selon Mensi, l’approche participative et la coopération entre les associations et l’Etat sont indispensables pour améliorer la gestion des déchets et lutter contre toutes les atteintes à l’environnement et aux ressources naturelles.

Il a souligné la nécessité de créer un comité régional pour le développement durable regroupant des représentants d’associations, des organisation et des autorités locales pour diagnostiquer l’état de l’environnement et trouver les solutions appropriées pour améliorer les condition de vie des citoyens.

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-. Les marins-pêcheurs qui ont subi des préjudices en raison de la catastrophe écologique survenue au large de Kerkennah, seront dédommagés, a affirmé le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche Samir Taieb, précisant que ce dossier a été transféré à la justice pour que les pollueurs assument leur responsabilité.

Le département de l’agriculture a mis en place en collaboration avec le ministère des Affaires locales et de l’environnement, en novembre 2017, une stratégie après l’enregistrement de la mort des poissons dans le golfe de Gabès outre les informations qui ont circulé sur une pollution pétrolière au littoral de Kerkennah, a-t-il précisé lors d’une séance plénière tenue samedi, au Bardo.

Les députés ont souligné la détérioration de la situation environnementale des côtes tunisiennes, citant la catastrophe survenue à Kerkennah (Sfax),qui s’est propagée aux côtes de Chebba et Malloulech (Mahdia).

Ils ont également, pointé de doigt l’intervention tardive de l’Etat pour protéger la richesse halieutique et assurer la pérennité de l’activité des marins-pêcheurs dans la région.

 

 

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