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22 Sep

L’ANC presse le GIEC de reconnaître le rôle de l’énergie nucléaire dans l’atténuation des changements climatiques

Washington – L’Association canadienne nucléaire (ANC) a pressé récemment le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de reconnaître le rôle de l’énergie nucléaire dans l’atténuation des changements climatiques.

« Si l’on veut continuer de respecter les plans d’atténuation, en limitant la hausse de la température mondiale à 1,5 degré tout en restant en bonne voie d’atteindre les dix-sept objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, la communauté internationale doit continuer à promouvoir et à investir dans les technologies à faibles émissions de carbone, y compris l’énergie nucléaire », a indiqué l’Association.

Selon l’ANC, la science et la technologie nucléaires répondent à neuf des dix-sept objectifs de développement durable, fournissant de l’énergie propre abordable, de l’eau potable, des mesures positives contre les changements climatiques et favorisant une bonne santé.

L’Association a également appelé le GIEC à examiner et à intégrer les contributions éprouvées de l’énergie nucléaire dans la lutte contre les changements climatiques; à reconnaître les solutions apportées par les technologies nucléaires aujourd’hui pour éviter les émissions de gaz à effet de serre (GES); à appuyer le rôle joué par l’énergie nucléaire dans la fourniture d’options renouvelables intermittentes; et à souligner le rôle potentiel qu’elle offre au monde en produisant de grandes quantités d’énergie propre en vue d’atteindre les cibles climatiques de la COP21 de Paris.

– Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de vendredi 22 septembre:.

Panama :.

– Le phénomène « El Nino » qu’a connu le Panama au cours de la dernière année a détruit jusqu’à 70 pc des nombreuses variétés des mangroves, une espèce de végétaux et l’une des ressources naturelles les plus menacées au monde.

Citant Omar Lopez, chercheur au secrétariat national des sciences, de la technologie et de l’innovation au Panama, qui intervenait lors d’un atelier organisé récemment par le ministère de l’environnement, les médias rapportent que le phénomène « El Nino » a causé, l’année dernière, la pire sécheresse qu’a connue le pays au cours des 100 dernières années, entraînant la destruction de vastes superficies de ces arbres, connues également sous le nom des forêts bleues.

De son côté, Tania Romero, spécialiste dans la mesure de carbone au sein du PNUD, a critiqué le manque d’intérêt du Panama pour l’une de ses plus grandes ressources naturelles, ainsi que l’absence de politiques adéquates pour protéger ces écosystèmes très spéciaux, vu leur grande capacité à absorber et à stocker le dioxyde de carbone et leur contribution à la réduction des émissions.

Le Panama est l’un pays d’Amérique centrale qui disposent de vastes superficies de mangroves, estimées à près de 180.000 hectares.

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Mexique :.

– Symbole de la conservation de la biodiversité du Mexique, l’espèce de pronghorn péninsulaire se rétablit progressivement, dans la mesure où son nombre est passé de 164 en 1993, à 427 actuellement, soit une augmentation de 260 pc, indique le ministère mexicain de l’environnement et des ressources naturelles.

Grâce à l’aménagement des zones protégées, Reserva del Biosfera El Vizcaíno et Zone de Protection de la Flore et de la Faune Valle de los Cirios, en Basse-Californie, cette espèce a trouvé refuge et s’est reproduite, précise la même source, relevant que cette reproduction provient d’un troupeau reproducteur de 45 espèces de type sauvage génétiquement viable.

Catalogué comme une espèce en voie d’extinction dans la norme NOM-059-SEMARNAT-2010, ce mammifère à cheveux roux d’un mètre, qui peut passer des mois sans boire de l’eau et vivre dans des conditions extrêmes, a auparavant densément peuplé les plaines de l’Amérique du Nord. Certains chercheurs avancent un chiffre de 50 millions d’exemplaires, jusqu’au milieu du 19ème siècle.

Les efforts du gouvernement mexicain pour freiner la chasse au pingouin ont eu peu de succès dans la mesure où l’interdiction imposée au Mexique depuis 1924 n’a pas empêché le déclin alarmant de cette espèce.

Actuellement, le ministère développe le Programme pour la conservation des espèces en voie d’extinction (PROCER) afin de récupérer le berrendo péninsulaire à travers trois stations biologiques, La Choya, Llano del Berrendo et Juárez, qui sont des unités protégées où cette sous-espèce est élevée et protégée dans une superficie de 54.000 hectares.

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