Lancement à Brasilia d’ un Programme national pour la conservation du littoral, baptisé « Procosta »

Buenos Aires – Le gouvernement brésilien a lancé, mardi à Brasilia, un Programme national pour la conservation du littoral, baptisé « Procosta ».

Cette initiative sans précédent permettra de cartographier les risques que court le littoral pour éviter que de futures catastrophes n’affectent l’environnement et les populations des régions côtières.

Le programme aura pour mission de recueillir des données sur la zone côtière-marine, faire des projections de l’évolution du littoral et cartographier les dangers qui menacent cette zones dans des intervalles de temps de 5, 10, 25, 50 et 100 ans.

Le Brésil compte 7.367 km de littoral. Ces dernières années, en raison de phénomènes naturels ou actions provoquées par l’homme, la zone côtière marine, principalement dans les zones adjacentes aux villes, ont connu une forte pollution et les données disponibles sur cette situation ne sont pas disponible, d’où la pertinence de ce programme.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du mercredi 28 mars :

Argentine:

La longue sécheresse qui affecte les récoltes argentines devrait impacter le développement de l’économie du pays cette année avec des pertes de plus de 3 milliards de dollars, soit 0,5% du PIB du pays, selon un rapport.

« Les provinces devraient déclarer l’état d’urgence afin d’activer la loi d’urgence au niveau national », a déclaré le ministre de l’Agriculture, Luis Miguel Etchevehere.

« La sécheresse est inquiétante et nous suivons la situation de près et s’il n’y a pas de précipitations … cela pourrait affecter la croissance », avait indiqué, en février dernier, Guido Sandleris du ministère des finances.
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Chili:

Environ 70 bénévoles ont participé au nettoyage des rives de la rivière Mapocho dans le secteur du Peterson (Cerro Navia) près de la capitale chilienne.

Les jeunes, mobilisés dans le cadre du projet « Mapocho Limpio » (Mapocho Propre), ont collecté deux tonnes de déchets sur le future site du « Parc de la Ribera del Reencuentro ».

Selon, l’Intendant métropolitaine, Karla Rubilar, le but de cette initiative est de « voir un Mapocho beaucoup plus amical et inclusif avec des espaces publics soignés et protégés.

Située à la périphérie nord-ouest de Santiago, Cerro Navia compte 34 communes.

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Colombie :

Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Luis Gilberto Murillo, a demandé, la veille, au Procureur général, Fernando Carrillo Florez, d’ouvrir une procédure pénale et disciplinaire à l’encontre de la compagnie pétrolière Ecopetrol pour sa responsabilité dans la marée noire qui frappe la localité de Barrancabermeja, dans le département de Santander (nord).

Depuis le 2 mars, le puits Lizama 158 pourtant inactif crache d’importantes quantités de brut qui ont pollué plusieurs sources hydriques ainsi que les sols provoquant la mort de plusieurs espèces de la faune et la flore, indique le ministre dans une lettre adressée au Procureur général dont la presse locale s’est fait l’écho.

Le ministre accuse également Ecopetrol de ne pas avoir informé les autorités environnementales sur les failles survenues en février 2017 dans le puits Lizama 158.

D’après la compagnie, quelque 70 personnes ont dû être déplacées de manière préventive et 1.235 mammifères, oiseaux et reptiles ont été repêchés.

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Pérou:

Le président péruvien, Martin Vizcarra a déclaré que son gouvernement se concentrera sur la reconstruction des zones touchées par El Niño, notant qu’un calendrier spécifique sera arrêté à cette fin et sera respecté.

Lors de sa visite à Piura, l’une des zones touchées par le phénomène El Niño, M. Vizcarra a ajouté que le processus serait étroitement coordonné avec les autorités locales ainsi qu’avec les membres du Congrès qui représentent les régions concernées.

Selon le président péruvien, le processus de reconstruction doit être intégré et doit cerner les différentes lacunes afin d’éviter la répétition du scénario de 2017.

À cet égard, il a souligné la nécessité d’un reboisement adéquat dans les parties supérieures des zones à haut risque, ainsi que la construction de barrages pour le stockage des eaux pluviales et la construction de systèmes d’égouts.