ActualitésL’année 2017 a été extrêmement chaude en Espagne (AEMET)

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11 Jan

L’année 2017 a été extrêmement chaude en Espagne (AEMET)

Bruxelles – L’année 2017 a été extrêmement chaude en Espagne, enregistrant la température moyenne annuelles la plus élevée depuis 1965 (16,2 degrés), de même qu’elle a été très sèche, avec des précipitations de l’ordre de 474 litres par mètre carré, inférieures de 27 pc à la moyenne.

La température de 2017 a été supérieure de 1,1 degré à la moyenne de la période de référence 1981-2010, et de 0,2 degrés à la température enregistrée en 2011, en 2014 et en 2015, qui étaient jusque-là les années les plus chaudes, a indiqué l’Agence étatique de météorologie (AEMET).

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– Le ministre de l’Energie, du tourisme et de l’agenda numérique, Alvaro Nadal, a affirmé que le gouvernement opte pour un mix énergétique « diversifié, environnementalement durable et sûr » dans lequel toutes les sources d’énergie peuvent être présentes en fonction de leur compétitivité.

Intervenant lors d’une réunion avec des représentants de l’Union générale des travailleurs (UGT), le ministre a souligné que l’objectif de son département est de faire en sorte que le prix de l’énergie soit le plus compétitif possible pour les ménages et pour l’industrie, tout en respectant les objectifs environnementaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le gouvernement a œuvré, sans l’appui d’autres groupes politiques, pour éviter la fermeture de n’importe quelle centrale électrique qui soit rentable et nécessaire pour le système énergétique, quel que soit le type de technologie qu’elle utilise, a-t-il assuré.

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– La France a salué l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales.

Dans un communiqué conjoint, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, et Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, soulignent que l’adoption de cette résolution consacre dix années de travaux de la communauté internationale en faveur de la haute mer et s’inscrit dans la poursuite des engagements mondiaux pris en 2017 pour la protection du milieu marin.

Cette résolution va permettre dès 2018 l’ouverture de négociations en vue de l’adoption dans les meilleurs délais d’un accord international visant à assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les eaux internationales, ont-ils affirmé, ajoutant que l’accord devrait en particulier permettre la création d’aires marines protégées en haute mer, la réalisation d’études d’impacts sur les activités dans cette zone, la mise en place d’un système de partage des avantages sur les ressources génétiques marines au-delà des juridictions nationales et le renforcement de capacités des pays du Sud.

La France a fait de la protection de la biodiversité en haute mer une priorité de sa politique étrangère, qu’elle promeut notamment dans le cadre de la négociation d’accords internationaux, ont-ils conclu.

Le ministère français de la Transition écologique a appelé tous les citoyens avec leurs moyens pour lutter contre le dérèglement climatique, dans le cadre de « Mon Projet pour la Planète » lors de la COP23.

Associations locales, toutes petites entreprises (TPE), PME et PMI, coopératives, mutuelles, startups, mais aussi écoles, étudiants, collectifs de citoyens peuvent déposer un projet dans les domaines de l’énergie, de l’économie circulaire et de la biodiversité dans le cadre de cette initiative, a indiqué le ministère dans un communiqué, relevant que les projets sélectionnés après vote des citoyens bénéficieront d’aides de 20 000 à 100 000 euros pour un montant global de trois millions d’euros.

Cet appel à initiatives citoyennes s’inscrit dans le Plan climat lancé par le gouvernement pour impliquer les citoyens et avoir un effet positif pour l’avenir de la planète, ajoute la même source, relevant qu’il s’adresse à tout porteur de projet ayant un statut de personne morale de droit public ou de droit privé.

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Londres-  La coalition d’ONG High Seas Alliance appelle la communauté internationale à se mobiliser pour la protection de la biodiversité en haute mer.

Cet appel intervient à la suite de la publication d’une étude réalisée par des scientifiques du département zoologique de l’université d’Oxford.

D’après les chercheurs, 40 pc des émissions produites depuis le début de la révolution industrielle sont enfouies dans les océans, alors que plus de la moitié de l’oxygène produit sur Terre provient du phytoplancton.

Toutefois, les zones ‘mortes’ ou déficitaires en oxygène s’accumulent, à cause de l’écoulement des fertilisants agricoles et du réchauffement climatique, soulignent les experts, en à cet égard le cas de la baie du Bengale, au nord-est de l’Inde, où de nombreuses espèces sont en train de disparaître.

Du côté de la biodiversité, plus de 825 nouvelles espèces eucaryotes ont été recensées entre 2012 et 2017. Sans oublier l’apport des protéines provenant des océans. En 2013, les poissons ont apporté environ 20 pc des protéines animales mondiales à plus de 3 milliards de personnes.

Et avec la hausse de la population, la pression sur les ressources halieutiques devrait s’accentuer, mettant en danger la biodiversité.

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Lisbonne – Le gouvernement portugais a donné son feu vert à six centrales photovoltaïques dans l’Algarve et l’Alentejo (sud), d’une capacité installée de 229 mégawatts (MW), représentant un investissement potentiel aux prix du marché d’environ 206 millions d’euros.

Une source officielle du secrétariat d’Etat à l’Energie a déclaré que ces six licences vont contribuer à l’augmentation à 756 MW (mégawatts) la capacité des projets approuvés par le gouvernement sans subvention à la production, soit sans aucun tarif subventionné.  Il s’agit d’un investissement potentiel de 550 millions d’euros.

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– La pêche à la sardine au Portugal, avec tous types d’engins confondus, a été interdite à partir du 11 janvier et jusqu’à la fin du mois d’avril, selon un arrêté de la ministre de la mer, Ana Paula Vitorino, publié mercredi.

« Il est interdit de capturer, conserver à bord ou décharger de la sardine (Sardina pilchardus), jusqu’au jour 30 avril 2018, avec tous types d’engins confondus, dans la zone 9 définie par le Conseil international pour l’exploitation de la mer », lit-on dans le document publié au Journal officiel de la République.

Le ministre a rappelé ainsi que la sardine est une ressource « d’intérêt stratégique » pour le secteur de la pêche portugais, pour l’industrie de la conserve et pour les exportations de produits de la pêche et de la mer, sans oublier son rôle socio-économique particulier pour plusieurs communautés de pêcheurs.

« Il est donc essentiel que cette ressource soit exploitée d’une manière à même d’assurer, à long terme, la durabilité environnementale, économique et sociale de la pêcherie, dans le cadre d’une approche de précaution, basée sur des preuves scientifiques », explique Mme Vitorino.

Un avis scientifique du Conseil international pour l’exploration de la mer, publié le 20 octobre dernier, a conclu que la pêche à la sardine devrait être interdite cette année au Portugal et en Espagne, en raison de la forte réduction du stock pendant la dernière décennie, qui est tombé de 106.000 tonnes en 2006 à 22.000 tonnes en 2016.

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