ActualitésL’Argentine célèbre la Journée des animaux

Actualités

30 Avr

L’Argentine célèbre la Journée des animaux

Buenos Aires –  L’Argentine a célébré dimanche la Journée des animaux dans le but de sensibiliser à l’importance de la protection, du soin et de la défense des animaux.

La Journée des animaux a été instaurée en 1908 par Ignacio Lucas Albarracín.

Cette année, une cérémonie officielle a été organisée au Jardin zoologique et deux décennies plus tard Albarracín s’est éteint le 29 avril, 1926 et depuis, le 29 avril a été proclamé Jour de l’animal en Argentine, contrairement au reste des pays qui le commémore chaque 4 octobre.

Né à Cordoue le 31 juillet 1850, Ignacio Lucas Albarracín était avocat et consacra sa vie à la défense des animaux.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du lundi 30 avril :

Brésil:

Le photographe brésilien Marcio Cabral s’est vu retirer le prix de la meilleure photo 2017 décerné par le Musée d’histoire naturelle de Londres, pour avoir soumis une photo représentant probablement un animal empaillé.

« Il est fort probable que l’animal sur la photographie (primée) soit un spécimen empaillé », a déclaré, vendredi, le musée britannique.

Baptisé « Prédateur nocturne », le cliché d’un fourmilier en pleine nuit sous un ciel étoilé avait permis à Cabral de remporter ce prix dans la catégorie « Animaux dans leur environnement ».

La décision de retrait du prix a été prise étant donné que le règlement du concours stipule que les œuvres présentées ne doivent pas « tenter de représenter faussement la réalité ».

============================

Chili:

Des espèces exotiques introduites au Chili mettent en danger la faune indigène fragile de la réserve de biosphère du Cap Horn, dans la région de Magallanes, au Sud du pays.

Selon les résultats d’une étude publiée dernièrement, les recherches menées par l’Institut d’écologie et de la biodiversité (IEB) et les universités de Magallanes et de North Texas indiquent que certains de ces animaux ont un impact négatif sur les forêts indigènes.

Etant donné qu’il s’agit d’animaux flexibles et dotés d’une grande capacité d’adaptation à divers environnements, ils ont profité de la naïveté et de la vulnérabilité de la faune indigène comme les oiseaux, les petits mammifères en élargissant leur alimentation et en choisissant de meilleures zones pour leur habitat.

============================

Colombie :

Six-cents arbres ont été plantés, la veille, à Medellín, chef-lieu du département d’Antioquia (nord-ouest), dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l’arbre.

Ainsi, une centaine d’arbres ont été plantés par des volontaires au Mont Nutibara, à l’ouest de Medellín, rapportent les médias locaux, citant le secrétariat de l’Environnement de la ville.

Les 500 autres arbres ont été plantés à la forêt de « Los Héroes », située au Mont Medellín, à l’est de la ville, ajoutent les mêmes sources.

Première forêt urbaine de Medellín, « Los Héroes » comptait initialement 25.825 arbres. Elle a été ouverte au public en décembre dernier.

============================

Pérou:

La faune marine compte plus de 350 espèces de requins, dont 65 espèces présentes dans les côtes péruviennes, sachant que l’une des principales menaces qui pèsent sur ce type de poisson est la pression commerciale croissante en raison de la valeur de leurs nageoires.

Devant cette situation, il a été procédé à l’inclusion de plus d’une douzaine d’espèces de requins et de raies dans la Convention des suppléments sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES), afin d’éviter que le commerce international soit la cause de l’extinction.

Un séminaire a été organisé dernièrement à Lima sur le thème « Vers une meilleure protection des requins: les progrès nationaux et internationaux et les opportunités » avec la participation de chercheurs, de hauts fonctionnaires et des hommes d’affaires et étudiants du Pérou et d’autres pays.

Selon le ministère de l’Environnement, ce conclave a été l’occasion de discuter du cadre général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées de la faune sauvage et de la flore, et la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, et l’échange d’expériences sur l’application de la législation pour protéger les requins partout dans le monde.

Voir Aussi