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20 Avr

L’Association canadienne de l’énergie éolienn tient une reunion à Calgary pour discuter le développement éolien

Washington – L’Association canadienne de l’énergie éolienne s’est réunie récemment à Calgary dans le cadre d’un colloque, en présence de leaders et d’experts, pour discuter du développement éolien et explorer les tendances et les perspectives d’une industrie qui, dans les années à venir, devrait attirer des investissements de milliards de dollars en Alberta, et ainsi y créer des milliers d’emplois.

Selon de récentes études, l’industrie éolienne générera d’ici 2030 des investissements de 8,3 milliards de dollars dans les projets éoliens en Alberta, où les promoteurs -de concert avec des propriétaires fonciers et les collectivités locales- travaillent à bâtir un réseau de nouvelles installations pour répondre aux besoins de la province avec une énergie propre fiable, responsable et abordable.

Ce colloque s’est aussi penché sur les perspectives de marché de l’Alberta et de la Saskatchewan, deux provinces ayant pour objectif de remplacer la production d’électricité au charbon par des sources d’énergie plus propres.

Les conférenciers et les intervenants du colloque ont aussi examiné les perceptions politiques de l’énergie éolienne, mais aussi le fait que l’éolien s’inscrit parfaitement dans les valeurs et les priorités politiques, toutes allégeances confondues.

« La chute des coûts de l’éolien reste, et restera, l’élément crucial pour générer de nouvelles occasions d’affaires partout au Canada – que ce soit pour appuyer l’élimination progressive du charbon, pour compenser le manque dans l’offre d’électricité en raison de la remise à neuf des centrales nucléaires en Ontario, ou pour aider le Nord-Est des Etats-Unis à réduire sa dépendance à la production d’électricité issue des combustibles fossiles grâce à l’importation d’électricité propre en provenance du Québec et des provinces atlantiques », a déclaré Robert Hornung, président de l’Association canadienne de l’énergie éolienne.

Le Colloque a également porté sur les consultations et les partenariats avec les communautés autochtones, ainsi que sur les contributions que l’éolien peut apporter au réseau électrique.
Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée de vendredi 20 avril 2018.

Etats-Unis d’Amérique :

L’industrie environnementale américaine a généré des revenus de l’ordre de 388 milliards de dollars en 2017, contre seulement 370 millions de dollars en 2016, selon les estimations préliminaires du « Environmental Business International Inc. » (EBI), éditeur du Environmental Business Journal (EBJ).

Le taux de croissance annuel de l’industrie environnementale US de 4,8% en 2017 représente ainsi une augmentation constante par rapport à 3,6% en 2016 et à 2,1% en 2015.

Chaque année, l’Aperçu annuel de l’industrie d’EBJ présente des estimations et des prévisions pour 13 secteurs d’activité dans le secteur de l’environnement, en plus d’offrir une perspective sur la façon dont cette industrie réagit à l’évolution des conditions macroéconomiques et aux tendances réglementaires et politiques.

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Mexique :

Le ministère de l’environnement et des ressources naturelles célèbre pendant une semaine la Journée mondiale des Sols, avec un programme de sensibilisation sur l’importance d’une utilisation plus durable des sols et les répercussions de la qualité des sols sur la sécurité alimentaire, la santé des écosystèmes et le bien-être humain.

La célébration de la Semaine des sols, du 19 au 23 avril, a pour objectif de sensibiliser les gens aux bienfaits des sols pour la santé humaine et le développement durable, indique le ministère dans un communiqué, rappelant que le sol est une ressource non renouvelable puisqu’il faut 500 ans pour que 2 cm de sol fertile se forment naturellement.

Et le département fédéral de souligner que la durabilité des sols est fondamentale pour faire face aux pressions d’une population croissante, d’où l’impératif de promouvoir la gestion durable des sols peuvent et de contribuer au maintien de sols sains, pour assurer la sécurité alimentaire et le développement durable des écosystèmes.

Citant un rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le communiqué fait savoir que les symptômes de dégradation des sols sont nombreux et, entre autres, le déclin de la fertilité des sols, le développement de l’acidité, de la salinisation, de l’alcalinisation, la détérioration de la structure du sol, l’accélération de l’érosion du vent et de l’eau, la perte de matière organique et de biodiversité.

Les efforts pour restaurer la productivité d’un sol dégradé doivent être couplés avec d’autres mesures qui influent sur les pratiques d’utilisation des terres, en particulier l’agriculture de conservation, les bonnes pratiques agricoles et de gestion de l’irrigation et la gestion intégrée des éléments nutritifs des plantes, souligne-t-on.

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