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27 Sep

Le droit à un environnement sain recquiert l’association d’institutions éducatives, religieuses et culturelles (M. Abbadi)

Buenos Aires  03/09/2016 (MAP), Le droit à un environnement sain recquiert l’association d’institutions éducatives, religieuses et culturelles et l’adoption d’approches multidimentionnelles, a affirmé M. Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc.

Intervenant lors d’un séminaire préparatoire à la 22ème Conférence annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22 à Marrakech), dont les travaux se sont ouverts jeudi à Buenos Aires, M. Abbadi a souligné l’importance primordiale que revêtent les approches religieuses et culturelles en matière de protection de l’environnement.

Dans ce sens, il a indiqué que les institutions éducatives, religieuses et culturelles doivent jouer le grand rôle qui leur échoit en vue de contribuer à garantir le droit des personnes à un environnement sain, rappelant la responsabilité de tout le monde dans la protection de l’environnement et de la planète.

Dans le même ordre d’idées, il a insisté sur l’importance de la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, à la prise de conscience des menaces croissantes qui pèsent sur l’environnement et qui planent sur la planète, dont le réchauffement climatique.

Par ailleurs, M. Abbadi a rappelé le lancement par le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, de plusieurs projets en matière d’utilisation des énergies propres et du respect de  l’environnement, notamment le projet « Noor » à Warzazat, considéré parmi les plus grands projets ambitieux dans le monde dans le domaine des énergies renouvelables.

Organisé sous le thème « La conscience: dialogue interreligieux et interculturel et changements climatiques », ce séminaire se penche sur plusieurs thèmes dont notamment « les changements climatiques: approches et perspectives religieuses et culturelles », « l’éthique, culture, science et religion au cœur du débat autour des changements climatiques » et « les litiges, crimes et corruption: éléments d’un génocide contre l’environnement ».

Ce premier séminaire s’inscrit dans le cadre de la tenue de deux rencontres internationales préparatoires à la conférence COP22 de Marrakech, et dont les travaux se sont ouverts jeudi à Buenos Aires avec la participation du Maroc.

Le deuxième séminaire traite de la question de la « migration, environnement et changements climatiques: l’avenir des mouvements humains à l’horizon de 2050 ».

Outre M. Abbadi, la délégation marocaine prenant part à ces deux rencontres, qui se poursuivront jusqu’au 6 septembre courant, est composée de M. Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du comité scientifique de la COP 22, de Mme Aicha Haddou, présidente du Centre de recherches et de formation en relations interreligieuses et de M. Mohammed Charef, président de la commission régionale des droits de l’Homme.

Les travaux de ces séminaires, organisés à l’initiative du Centre international de promotion des droits de l’Homme (Argentine) avec le soutien du gouvernement argentin et la participation de plusieurs experts, seront couronnés par l’élaboration d’un document qui sera présenté lors de la COP 22.(MAP).

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