Le Maroc, 2e pays africain à s’engager à réduire ses émissions de GES de 42 pc à l’horizon 2030 (ministre)

, Le Maroc est actuellement deuxième pays africain et 3è pays en développement à s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 42 pc à l’horizon 2030, soit l’équivalent de 13 millions de tonnes par an, a indiqué, vendredi à Marrakech, le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Abdelkader Amara.Dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abderrahim El Hafidi à l’occasion du Forum intitulé: « Oil & Gas Sustainability Forum 2016 », M. Amara a souligné que le Maroc qui a su transformer ses défis et ses contraintes en opportunités d’investissements, a entamé la mise en place de réformes importantes et s’est engagé dans de grands chantiers de développement énergétiques, qui présentent de réelles opportunités d’investissements particulièrement pour les entreprises privées nationales et internationales, évaluées pour les 15 années à venir à plus de 40 milliards de dollars.M. Amara a, dans ce cadre, précisé que le succès de la transition énergétique marocaine, incluant le développement de la filière du gaz naturel, est le résultat d’une volonté politique, d’une stratégie énergétique claire, réaliste et chiffrée, des projets attractifs, des réformes législatives et réglementaires appropriées, une adhésion à une vision régionale d’intégration des marchés et des réseaux énergétiques et une convergence des politiques sectorielles du pays.Le ministre qui a mis en exergue la stratégie énergétique volontariste nationale, a fait savoir que l’accélération du développement des énergies renouvelables, a permis au Maroc, « pour la première fois dans son histoire », d’avoir un mix électrique où dominent les sources renouvelables, en vue de relever le défi d’atteindre un mix énergétique dominé par ces énergies renouvelables.Pour ce qui est de l’efficacité énergétique, il a relevé que le Royaume est engagé à accélérer la cadence des actions d’efficacité énergétique à travers une vision stratégique élaborée sur la base d’un débat national lancé en 2013 et des enquêtes sectorielles réalisées récemment par le ministère.Quant à l’exploration pétrolière et gazière, M. Amara a indiqué que le Maroc « demeure jusqu’à présent sous-exploré », puisque la superficie explorée reste insignifiante comparée à la superficie totale et aux potentialités des bassins sédimentaires marocains.Organisé dans le cadre de la COP 22 qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, par l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), ce Forum s’assigne pour objectif de discuter les questions clés relatives à l’implication et l’engagement des sociétés pétrolières et gazières dans la politique de développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique et les mesures d’atténuation mises en avant dans le cadre de l’Initiative OGCI (oil and gas climate initiative) et d’avoir un message partagé pour la COP22.Cet événement a été marqué par la participation des représentants des compagnies pétrolières et gazières internationales, de représentants de plusieurs pays africains, d’institutions internationales en charge des questions énergétiques, de cabinets juridiques et d’institutions financières nationales et internationales.
MI—BR.