Le Maroc est engagé sur la voie du renforcement du processus de développement qui intègre les défis liés à la dimension environnementale et écologique (ministre)

– Le Maroc, à quelques semaines de la tenue de la 22è Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), est engagé sur la voie du renforcement du processus de développement qui intègre les défis liés à la dimension environnementale et écologique, que se soit à travers des programmes et des projets sectoriels y afférent ou par le biais de sa stratégie ambitieuse dans le domaine des énergies renouvelables et propres et de l’économie verte, a souligné, lundi à Rabat, le ministre de l’Habitat et de la politique de la ville, Mohamed Nabil Benabdallah. »La plupart des défis soulevés sur le plan environnemental, liés aux changements climatiques, touchent principalement les villes côtières », a indiqué M. Benabdallah, à l’ouverture des travaux du 6-ème Congrès mondial de l’environnement des villes (24-25 courant), sous le thème « Gestion des villes côtières : Défis et solutions aux changements climatiques », notant que ces défis résultent de la pression économique, urbaine et démographique auxquelles ces villes font face et qui obligent les responsables à en tenir compte dans l’élaboration des plans de développement et de l’aménagement urbain.Le ministre a souligné que cette situation requiert l’adoption d’une nouvelle approche basée sur une vision globale qui intègre la dimension environnementale et écologique dans les programmes gouvernementaux et sectoriels relatifs à l’habitat et à la politique de la ville aux niveaux national, régional et provincial, outre la gestion de la pression démographique et l’accès au logement, entre autres.Il a noté, dans ce sens, que le Maroc a été classé premier mondialement, grâce à ses efforts consentis en matière de lutte contre les bidonvilles et l’habitat insalubre et à son engagement dans une série de chantiers structurants de développement en faveur de la réhabilitation de plusieurs villes, en particulier les villes côtières telles que la capitale, Rabat, qui connaît des travaux d’aménagement à plusieurs niveaux, et celles de Tanger, Tétouan, Larache et Casablanca.Le responsable a ajouté, qu’au cours des dernières années, son département a accordé une attention particulière à la lutte contre la pression urbaine en vue de répondre au nombre croissant des demandes de logements, surtout dans les villes côtières, à la dimension environnementale et écologique et ce, en prenant en considération les défis et les effets négatifs de la pression urbaine sur les ressources naturelles et la nécessité d’assurer aux habitants des conditions de vie décentes.Ce congrès de deux jours, organisé par la Commune de Rabat en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, la municipalité de Dubaï et le Centre de l’environnement des villes arabes, se veut une occasion idoine pour les responsables des villes côtières d’instaurer une plateforme d’échange et d’expertise dans un cadre de réflexion au sujet de la problématique environnementale en vue de parvenir à des solutions efficaces pour gérer les côtes et l’environnement marin et de garantir le développement durable des villes arabes.Cette rencontre constitue également une opportunité pour tous les secteurs concernés d’examiner une approche large et globale des politiques, plans et programmes pour une gestion intégrée des côtes et pour la protection de l’environnement marin, outre l’atténuation des effets des changements climatiques au niveau des villes pour trouver des solutions et des stratégies à long terme à même d’assurer le développement social, économique et environnemental des villes arabes.Prennent part à cette manifestation internationale notamment des dirigeants et des ministres et des représentants des gouvernements locaux, des acteurs du secteur public et privé, des hommes d’affaires, des experts dans le domaine de l’environnement des villes côtières ainsi que la société civile.TRA.