Le Maroc résolu à faire de la COP22 un tournant décisif dans la concrétisation de l’Accord de Paris (ambassadeur)

Helsinki, 16/09/2016 (MAP)- Le Maroc est résolu, en collaboration avec l’ensemble de la communauté internationale, à faire de la COP22 un tournant décisif dans la concrétisation de l’Accord de Paris sur le climat, a affirmé vendredi à Helsinki l’ambassadeur du Royaume en Finlande, Mohamed Ariad.

S’exprimant lors d’un séminaire sur le climat et la foresterie, le diplomate marocain a souligné que le Royaume ne cesse d’œuvrer, en coopération avec la présidence française de la COP21, pour réunir les conditions nécessaires à la réussite de la 22è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue en novembre prochain à Marrakech.

A cet égard, M. Ariad a appelé à une mobilisation internationale accrue en vue de donner corps à l’esprit de Paris à travers une ratification rapide de l’Accord sur le climat, adopté en décembre 2015.

Le défi à relever lors de la prochaine édition de la Conférence sur le climat à Marrakech est de promouvoir un plus grand engagement en faveur de la mise en œuvre d’un nombre d’axes déjà définis à Paris, a-t-il relevé, citant dans ce contexte le transfert de la technologie, le financement pour l’adaptation, l’évaluation des risques et le renforcement des capacités, en plus de la promotion des partenariats.

Il s’agit aussi, a poursuivi l’ambassadeur, de faire avancer des sujets importants comme l’implication de la société civile et du secteur privé en vue d’accélérer la mise en œuvre des décisions de la COP21.

En outre, il a mis en avant l’ampleur de la COP22 à l’échelle régionale et internationale, vu le nombre et la qualité des participants, ainsi que les défis liés aux changements climatiques.

La tenue de la COP22 à Marrakech vient confirmer l’engagement sans cesse renouvelé du Royaume en faveur des questions écologiques et environnementales, notamment au niveau de l’Afrique, continent qui reste le plus touché par les effets néfastes du réchauffement climatique, a fait observer M. Ariad.

Il a expliqué à ce propos que ce rendez-vous mondial offre aux Africains l’opportunité de renforcer leur capacité de résistance aux changements climatiques, limiter les émissions de gaz à effet de serre et soutenir le passage à un développement durable et inclusif.

Ce séminaire a été marqué par la présence du ministre finlandais de l’Agriculture et de l’environnement, Kimmo Tiilikainen, de plusieurs diplomates, ainsi que d’experts et universitaires européens.