Le vice-président brésilien défend la politique de son pays en Amazonie

Brasília- Le vice-président brésilien, Hamilton Mourao, a défendu la politique de son pays en Amazonie, rejetant les critiques contre la hausse des taux de déforestation dans cette région.

La déforestation en Amazonie a touché 1.654 km2 en juillet, nettement moins qu’en juillet 2019, mais au cours des 12 derniers mois (août 2019-juillet 2020), elle a concerné 9.205 km2, soit 34,5% de plus que l’année précédente, selon l’Institut national des études spatiales (INPE).

M. Mourao, qui préside le Conseil national de l’Amazonie, a également riposté aux critiques de l’acteur américain et activiste, Leonardo DiCaprio, l’invitant à se rendre en Amazonie pour « mieux appréhender le fonctionnement des choses ».

Auparavant, DiCaprio avait exprimé sa préoccupation devant la progression des incendies volontaires dans la plus grande forêt tropicale du monde.

« J’aimerais inviter notre critique le plus récent, notre acteur Leonardo DiCaprio, à venir avec moi à São Gabriel da Cachoeira (dans le nord du Brésil) pour une marche de huit heures dans la forêt », a rétorqué le général Mourao, qui s’exprimait, mercredi, lors d’un événement organisé par la Confédération Nationale des Industries (CNI) sur le développement durable en Amazonie.

Après le déboisement, surviennent les incendies en saison sèche, qui a commencé et durera jusqu’à octobre, des agriculteurs pratiquant le brûlis sur les aires déboisées pour y faire paître du bétail.

Les incendies ont progressé de 28% en juillet dernier par rapport à juillet 2019. Ces feux avaient valu l’an dernier à Brasilia une avalanche de critiques de la communauté internationale.