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27 Sep

Les villes côtières doivent privilégier le recours à une gestion « globale et intégrée » des ressources naturelles (ministre)

Rabat, 03/09/2016 (MAP), Les villes côtières doivent privilégier le recours à une gestion « globale et intégrée » des ressources naturelles, y compris le littoral, a affirmé, samedi à Rabat, la ministre déléguée, chargée de l’eau, Mme. Charafat Afilal.

« Cette gestion doit porter sur la bonne gouvernance de l’eau en abandonnant les approches fragmentées », a précisé Mme. Afilal, dans une allocution lue en son nom par Moulay Driss Hasnaoui, Chef de division des ressources en eau au ministère, lors d’une conférence-débat, organisée à l’École Mohammadia d’ingénieurs (EMI), sous le thème « Réchauffement Climatique : Quels impacts sur le littoral ? ».

Dans ce sens, Mme Afilal a fait savoir que pour relever les défis liés à l’eau, le Maroc anticipe par le biais de documents de planification, à l’instar du Plan National de l’Eau, dont l’enjeu principal est d’assurer une gestion durable de cette ressource vitale à travers la gestion de la demande, la mobilisation de nouvelles ressources en eau, la protection des ressources en eau et du milieu naturel et l’atténuation des risques liés aux phénomènes climatiques extrêmes (inondations et sécheresses).

« Pour asseoir les bases de cette politique de l’eau, le Maroc s’est doté d’une nouvelle loi sur l’eau 36-15, qui permettra au Royaume de disposer d’un arsenal juridique et règlementaire qui renforcera sa résilience face à tous les défis générés par les changements climatiques. », a-t-elle noté.

La ministre a également rappelé le rôle important des ingénieurs et scientifiques dans l’accompagnement de cette dynamique d’adaptation aux changements climatiques et de garantie de la durabilité aux futurs projets de développement.

La conférence-débat, organisée par les bureaux régionaux de Casablanca et Rabat-Kenitra de l’association des ingénieurs de l’école Mohammadia (AIEM), intervient dans le cadre des préparatifs de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016.

A cette occasion, plusieurs thématiques ont été abordées, comme celle « des potentiels impacts des changements climatiques sur les aléas d’érosion et submersion en domaine littoral » et « les impacts du réchauffement climatique sur l’environnement halieutique marocain », ainsi qu’un débat sur la contribution du Maroc à la COP22.

Cet événement, qui est labélisé COP22, fait partie d’une série de conférences que les bureaux régionaux de l’AIEM organisent dans le cadre de l’ »AIEM green initiative for sustainable development ».

Selon l’association, cette initiative, qui est un espace fédérateur et mobilisateur contribuant à apporter des réponses innovantes et concrètes aux grands défis mondiaux climatiques tant au niveau atténuation qu’adaptation, vise à promouvoir et mettre en valeur l’expertise marocaine dans les domaines du changement climatique, impliquant les Compétences Régionales.

Elle traduit l’engagement de l’ingénieur marocain dans la résolution de problématiques touchant sa Région, son Continent Africain et son Environnement Méditerranéen, indique la même source.

Tournée vers l’avenir, les actions d’AIEM Green Initiative sont réalisées avant, pendant et après la COP22 et s’inscrivent dans le processus engagé pour la réussite de cet événement mondial.

Ont participé à cette conférence-débat, plusieurs experts marocains et étrangers qui ont débattu des effets des changements climatiques sur le domaine littoral et des risques liés à la détérioration de celui-ci.

Des décideurs et acteurs représentant le secteur public, le secteur privé et certaines organisations internationales, ont également pris part de cet événement.

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