ActualitésL’été 2017 a été « chaud et sec » en Belgique, selon un premier bilan climatologique de l’IRM

Actualités

02 Sep

L’été 2017 a été « chaud et sec » en Belgique, selon un premier bilan climatologique de l’IRM

Bruxelles – L’été 2017 a été « chaud et sec » en Belgique, selon un premier bilan climatologique de l’Institut royal météorologique (IRM), publié vendredi.

L’IRM estime que cet été a été marqué par une température moyenne anormalement élevée mais des valeurs normales en ce qui concerne les quantités et le nombre de jours de précipitations, la durée d’insolation et la vitesse moyenne du vent.

Sur l’ensemble de l’été météorologique (juin-juillet-août), l’Institut fait état d’une température moyenne de 18,6°, bien au-dessus de la normale de saison de 17,5°. Les températures maximale moyenne (23,1° en 2017 pour 22,1° de normale) et minimale moyenne (13,9° contre 13,2°) étaient elles aussi anormalement élevées, constate l’IRM.

La saison a également été particulièrement sèche, puisqu’il est tombé un total de 179,9 mm de précipitations en 44 jours, contre 224,6 mm en moyenne. Le soleil a par contre été plus discret que d’habitude, avec 573h21 de présence, pour une normale de 578h20. La vitesse moyenne du vent s’est elle parfaitement inscrite dans les moyennes, à 3,2 m/s.

Ainsi, le mois d’août aura été particulièrement peu venteux mais pas particulièrement chaud, ressort-il de ce premier bilan climatologique.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du samedi 02 septembre 2017:

Genève – La fonte des glaciers est l’un des effets les plus spectaculaires du réchauffement planétaire en Suisse, a souligné l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans une analyse sur les risques liés aux changements climatique.

Afin d’évaluer au mieux les risques et d’adopter les mesures les plus pertinentes, l’OFEV veut posséder une vue d’ensemble des effets de l’évolution du climat sur le territoire helvétique.

Dans un communiqué, il indique avoir réuni 400 experts pour réaliser une large étude nationale, dont les résultats seront publiés fin 2017, une expérience pionnière en Europe.

« Nous avons défini systématiquement les risques qui guettent certaines régions du pays et analysé les opportunités qui pourraient se présenter à elles », a expliqué Pamela Köllner, responsable du projet dans la revue Environnement de l’OFEV.

Il rappelle que l’éboulement à Bondo (Est) il y a une dizaine de jours est considéré comme le plus grand depuis des décennies, avec 4 millions de mètres cubes de roches détachés. « L’événement a été clairement identifié comme une conséquence du réchauffement climatique par les spécialistes », a rappelé l’office.

*-*-*-*-*

-. Près de 30pc des plantes sont menacées de disparition en Suisse, révèle un rapport commandé par le gouvernement, selon lequel la situation s’est aggravée durant les dix dernières années.

« L’étoile jaune, la petite massette et le lycopode figurent entre autres sur la liste rouge des plantes menacées », précise le document, rappelant que la première liste de 1991 recensait seulement 25% des espèces comme menacées ou en voie de disparition.

D’autres espèces sont désormais considérées comme éteintes comme la sabline gothique, que l’on pouvait trouver dans les  vallées helvétiques.

Le degré de menace s’est régionalement accentué, notamment dans les Alpes (ouest) et le Tessin (sud), relève l’office, expliquant cette tendance par « une exploitation trop intensive du sol et l’expansion de zones construites ».

Il recommande d’agir pour la protection des biotopes et leur mise en réseau tout en faisant observer que l’existence de la faune est intimement liée à la flore. « La disparition d’une plante entraîne souvent la disparition d’espèces d’insectes qui dépendent d’elle », a-t-il conclu.

Paris – Les voitures diesel ont représenté 47 pc seulement des immatriculations de voitures neuves en France en août dernier, soit au même niveau que les modèles à essence, rapporte le site «Challenges.fr»

Au cumul sur huit mois, le diesel conserve encore une très légère avance: 47,8 pc (52,7 pc il y a un an), contre 47,3 pc pour les véhicules fonctionnant au sans-plomb, 3,6 pc pour les hybrides, 1,1 pc pour les électriques.

A leur apogée en 2008, les immatriculations de diesels représentaient 77,3 pc du marché, rappelle la même source en observant que depuis le début de l’année, les diesels sont obstinément sous la barre fatidique des 50 pc.

Le site fait état dans ce cadre de l’orientation prise par certaines villes de lutter contre le diesel.

Anne Hidalgo, maire de Paris, veut interdire les véhicules diesel à Paris dès… 2020, a-t-il indiqué notant que, sans aller jusque-là, le gouvernement français rogne progressivement les avantages fiscaux comparatifs accordés aux véhicules à gazole jusqu’ici.

« La fiscalité sur le diesel à la pompe sera la même dans un horizon assez proche », a affirmé Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, cité par « Challenges.fr».

A ces facteurs, s’ajoute le coût croissant de la dépollution des diesels. Leur surcoût par rapport aux mécaniques à essence est désormais difficile à justifier sur des petits véhicules, fait-remarquer la même source.

*-*-*-*-*

La Carélie, une région du nord-ouest de la Russie, connue pour sa beauté, la richesse de sa flore et de sa faune, s’invite du 16 et 30 septembre en France, à l’occasion d’une exposition du très populaire photographe russe, Igor Gueorguievskiy.

Organisée à Beaulieu-sur-Mer (Sud-ouest de la France) par l’association Nereus-Art, qui utilise les arts pour sensibiliser le grand public à la défense de l’environnement, cette exposition s’inscrit dans le cadre de l’Année de l’Écologie en Russie.

Reconnu dans son pays pour son engagement en matière de défense de l’environnement, Gueorguievskiy avait notamment remporté en 2011 le concours national Paysage russe à Moscou et reçu le titre de Meilleur photographe de paysage de l’année.

Il a notamment participé à des projets culturels, caritatifs et scientifiques, du Nord-Ouest à l’Extrême-Est russe ainsi qu’à des expéditions dans le Grand Nord.

A l’occasion de cette exposition, des photographies numérotées et signées par l’artiste seront vendues pour financer des projets en faveur de la défense de l’environnement.

*-*-*-*-*

Londres – Greenpeace s’est félicité de la décision prise dernièrement par la justice brésilienne qui s’est opposée à un décret du gouvernement visant à abolir le statut de réserve naturelle d’une zone grande, située au cœur de la forêt amazonienne.

Le gouvernement brésilien souhaitait céder la réserve de Renca, située entre les États du Pará et d’Amapá, à des compagnies minières privées, poursuivant ainsi « le troc du trésor amazonien contre le soutien politique du lobby industriel ».

Ce revers pour le gouvernement constitue une victoire pour la société civile brésilienne, de plus en plus mobilisée contre la destruction de l’environnement menée par des sociétés minières et l’agro-business, souligne l’ONG écologiste.

Et d’ajouter que l’industrie minière a des impacts très lourds sur la forêt : déboisement de vastes zones pour construire des routes et des carrières, ce qui constitue des risques extrêmement importants de contamination aux métaux lourds pour les sols et les cours d’eau, outre le déplacement des populations locales au mépris de leur mode de vie et de leurs droits.

Depuis 2004, le taux de déforestation avait été divisé par six, faisant du Brésil un bon élève de la lutte pour la protection des forêts, mais ce taux a spectaculairement grimpé de 30 pc par an ces deux dernières années, déplore Greenpeace.

En 2016, 859 arbres ont été coupés chaque minute, alors que l’Amazonie, plus grande forêt tropicale du monde, est un véritable poumon pour la planète. Elle stocke du carbone et rejette de l’oxygène dans l’atmosphère.

Lisbonne – La Société des transports en commun do Porto (STCP) a signé récemment des contrats pour l’acquisition de 188 véhicules « totalement écologiques », dont 173 véhicules roulant au gaz naturel et 15 bus électriques, ce qui a nécessité un investissement de 92 millions d’euros.

« Avec ces nouveaux bus, la STCP réduira ses émissions de CO2 d’environ 1.400 tonnes » par an, a déclaré le président de la société, Jorge Delgado.

Après cet achat, la compagnie de transport va également réduire 188 bus anciens et, d’ici 2020, « plus de 80 pc de la flotte sera verte et propre. Dans tous les cinq bus de la STCP, quatre seront non polluants « , a indiqué Jorge Delgado, rappelant que c’est une première dans le pays et presque une expérience unique en Europe.

*-*-*-*-*

Madrid – Une sortie de terrain a eu lieu récemment dans le Haut-Atlas, dans le cadre des nombreux programmes d’acquisition de connaissances sur la flore endémique de cette zone du Maroc, indique un communiqué du Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), basé à Malaga (Sud de l’Espagne).

Les recherches se sont concentrées, lors de cette sortie, surtout sur les zones humides et les falaises de haute altitude où le taux d’endémisme ou d’espèces rares est le plus élevé, précise la même source. Ces prospections ont permis de confirmer la présence ou d’apporter des localités nouvelles pour une quinzaine d’espèces parmi celles recherchées au sein du Parc Naturel.

Certaines d’entre elles semblaient, par exemple, n’être connues que du massif du Jbel Bou Naceur dans le Moyen Atlas. L’alternance de roches sédimentaires et magmatiques permet à une flore diversifiée de se développer malgré un surpâturage omniprésent. Les consultations et recherches bibliographiques vont permettre de préciser le niveau de connaissance de ces espèces et de le réévaluer sur la base des découvertes effectuées lors de cette mission.

Néanmoins, compte tenu de l’étendue du site et des enjeux en termes de préservation de la flore et des habitats, l’acquisition de connaissances doit sans cesse être consolidée. Ainsi, un partenariat a été créé entre l’UICN-Med et la Fondation Biotope, avec comme objectifs de renforcer les efforts d’acquisition de connaissances tout en s’assurant de la complémentarité des actions en cours dans ce domaine sur ce secteur.

*-*-*-*-*

– Le gouvernement espagnol a décidé vendredi d’affecter une enveloppe budgétaire de 16,3 millions d’euros à des projets ayant pour objectif de lutter contre les changements climatiques et qui seront réalisés dans les différentes régions autonomes du pays.

Ces projets porteront essentiellement sur les domaines de traitement des eaux usées et d’adaptation du littoral espagnol aux conséquences du réchauffement climatique.

Voir Aussi