Larache – L’importance du secteur de l’aquaculture et son impact socio-économique ont été mis en avant, jeudi à Larache, lors de la « 1ère conférence sur l’océanographie: biologie marine, pêche et aquaculture durables ».

Organisée sous le thème “Aquaculture et environnement” à l’initiative de la Faculté polydisciplinaire de Larache, cette conférence a été l’occasion pour les intervenants de souligner la nécessité de consentir davantage d’efforts pour promouvoir le secteur de l’aquaculture, compte tenu de sa contribution pour garantir la sécurité alimentaire.

L’aquaculture s’est imposée comme la seule alternative pour produire davantage de poissons, surtout face à une demande croissante sur cette denrée alimentaire, ont-ils précisé, faisant savoir que de nombreuses ressources halieutiques ne peuvent pas supporter durablement une intensification souvent incontrôlée de leur surexploitation.

Les intervenants ont aussi mis la lumière sur l’importance du secteur de l’aquaculture dans la préservation des ressources halieutiques, notant que l’aquaculture, lorsqu’elle est mal gérée, peut affecter les fonctions et les services des écosystèmes, avec des conséquences environnementales, sociales et économiques négatives.

Ils se sont, en outre, arrêtés sur les mesures mises en place par le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts visant à encourager les investissements dans le secteur de l’aquaculture et à promouvoir la recherche scientifique et technique dans ce domaine.

La stratégie Halieutis, lancée en 2009, a été aussi évoquée, puisque l’aquaculture figure dans l’axe durabilité en tant qu’activité émergente devant faire l’objet d’actions de développement et d’aménagement prioritaires.

Les intervenants ont, par ailleurs, mis en exergue l’impact social et économique croissant de l’aquaculture, notamment grâce à la production de denrées alimentaires, la contribution aux moyens de subsistance et la génération de revenus, rappelant qu’elle peut également avoir des effets positifs sur l’écosystème, en fournissant des semences pour le repeuplement des populations des espèces aquatiques menacées ou surexploitées.

Ils ont aussi examiné les risques auxquels est confrontée l’aquaculture, telles que la contamination des cours d’eau par l’agriculture et les activités industrielles, appelant l’ensemble des parties prenantes dans ce domaine à conjuguer leurs efforts, afin d’assurer la durabilité de ce secteur important.