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08 Fév

Lisbonne: l’exploitation des déchets organiques pour produire de l’énergie, à hauteur du tiers seulement, laisse perdre 100 millions d’euros par an

Bruxelles –  Les déchets organiques, qui représentent 40 pc du total des déchets à Lisbonne, pourraient être utilisés pour produire de l’énergie et des fertilisants, mais cette ressource n’est exploitée qu’à hauteur du tiers, laissant perdre jusqu’à 100 millions d’euros par an, selon l’association environnementale Zero.
Environ 40 pc des déchets que les Portugais déposent dans les poubelles de déchets indifférenciés correspondent à des déchets organiques, principalement des restes de nourriture, qui peuvent être récupérés pour la production d’énergie, de biogaz, ou d’engrais pour l’agriculture, précise l’association.

– Des régions comme Urgeiriça dans le sud de Mondego et Castelejo, Formiga, Vale de Videira et Vales e Povoa de Cervães connaissent actuellement le même processus entamé depuis plus d’une décennie et demie dans la région du Centre : le traitement des anciennes mines d’uranium abandonnées des déchets et de l’eau contaminée. Les travaux vont encore durer cinq ans, selon le quotidien Publico.

Selon le calendrier des travaux dans les anciennes exploitations d’uranium, délégués par l’Etat à EDM (Société de développement minier) en 2001, 56 pc des mines ont été traitées nécessitant 49 millions d’euros, a indiqué la société.

Voici, d’autre part, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mercredi :.

Genève, _ Le Parti libéral-radical (PLR) suisse a appelé, mercredi, l’ensemble des forces politiques représentées au parlement fédéral à « faire preuve de souplesse et ne pas entraver » la procédure de ratification de l’accord de Paris sur le climat.

« Le réchauffement climatique est un problème mondial auquel on ne peut remédier qu’avec des mesures internationales. La Suisse peut et doit contribuer à la résolution de ce problème », a indiqué cette formation dans un communiqué.

La Suisse avait signé l’an dernier l’accord de Paris définissant la politique climatique internationale après 2020, mais sa ratification par les députés n’a pu être programmée qu’en 2017.

Les Libéraux ont jugé « nécessaire » cet instrument international afin de limiter efficacement le réchauffement de la planète en dessous de 2 °C, tout en rejetant l’introduction de quotas fixes concernant la réduction des émissions de CO2.

L’accord fixe un cadre d’engagements plus large que le protocole de Kyoto, lesquels devront être révisés tous les 5 ans de sorte qu’ils soient  plus ambitieux dans le futur. De fait, les engaments énoncés à l’occasion du sommet de Paris ne permettront pas, selon les experts, d’atteindre l’objectif d’un réchauffement de moins de 2°C.

-. La tendance au réchauffement du pergélisol alpin, en Suisse, ne faiblit pas, a indiqué l’Académie helvétique des sciences naturelles, rappelant que 2016 a compté parmi les dix années les plus chaudes depuis le début des mesures.

« La formation tardive de la couverture neigeuse ces dernières années, ainsi que le retard de la fonte des neiges l’été dernier n’ont que peu atténué ce phénomène à long terme », a expliqué l’établissement dans un communiqué.

Dans ses observations sur les conséquences du réchauffement planétaire en Suisse, l’académie a souligné que les faits marquants ont été un enneigement tardif, de fréquentes précipitations sur le versant nord des Alpes entre janvier et juin, ainsi qu’une fin d’été et un automne très chauds.

Un pergélisol peut contenir une certaine proportion d’eau à l’état liquide. « Comme corollaire au réchauffement, on constate que cette teneur en eau liquide s’accroît, en particulier là où la température du pergélisol est proche de 0°C », conclut le communiqué.

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Londres, _la consommation de viande et l’élevage représentent la principale source d’émissions de CO2 sur la planète, devant les transports, selon l’avis des chercheurs britanniques.

Ils disent que seule une diminution de la part de la viande dans l’alimentation permettrait d’alléger le phénomène du réchauffement climatique.

Mais la consommation de viande reste bien ancrée dans les habitudes, les traditions et les mentalités. La prolifération d’animaux entraîne diverses conséquences négatives sur la planète, et constitue la principale cause du réchauffement climatique.

Sans l’élevage intensif d’animaux, les terres qu’ils exploitent – approximativement de la taille du continent africain – seraient utilisées pour planter des cultures de légumes, de fruits ou de céréales.

Ainsi, la vie végétale pourrait reprendre le dessus, ce qui permettrait de freiner les effets du réchauffement climatique.

-La hausse des températures, la fonte des glaciers ou encore la pollution atmosphérique sont dues au changement climatique entraine des bouleversements visibles dans l’Antarctique.

En un siècle, la température moyenne a augmenté de 2,5 degrés, s’inquiètent les scientifiques selon lesquels la fonte des glaciers laisse désormais apparaître des flancs de montagne et des rivages sombres.

La fonte des glaces modifie la salinité de l’eau de mer et perturbe les micro-organismes, les krills (crevettes minuscules) qui se reproduisent sous la glace et les mammifères marins qui s’en nourrissent.

-Selon l’avis des certains chercheurs britanniques, le solaire, l’éolien ou les voitures électriques ne suffiront pas à garder le réchauffement sous les 2°C, la limite que s’est fixée la communauté internationale, faute de progrès dans les technologies de capture des gaz à effet de serre.

A ce stade, les technologies écologiques n’empêchent pas vraiment la croissance des énergies fossiles ou des modes de transport conventionnels, soulignent les experts anglais.

Le réchauffement est largement dû à la combustion du gaz, du charbon et du pétrole qui font tourner l’économie mondiale depuis la Révolution industrielle. De ce fait, le monde a déjà gagné 1°C, une hausse lourde de conséquences (sécheresses, tempêtes etc.).

Quant aux énergies renouvelables, elles représentent moins de 3 pc de la consommation mondiale d’énergie, alors que  la part des fossiles est la même depuis 15 ans: près de 87 pc.

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Paris,_ La Commission européenne a estimé que la France doit relever trois principaux défis concernant la mise en œuvre de la législation environnementale : l’amélioration de la qualité de l’air, la réduction de la pollution de l’eau, notamment par les nitrates ainsi qu’une meilleure application de la loi pour garantir la protection des habitats et des espèces.

A l’occasion de la publication de rapports sur la mise en œuvre des politiques environnementales dans les Etats membres, la Commission européenne s’est félicitée de certaines initiatives menées en France, notamment celles relatives à l’économie circulaire, aux investissements d’avenir, au réseau de pôles de compétitivité et à la transition énergétique.

Le rapport a également invité la France à progresser dans le recyclage des déchets, en notant que la mise en décharge représente encore un taux préoccupant de 26 pc de l’ensemble des déchets municipaux ».

.- La ministre française de l’environnement, Ségolène Royal a estimé que « la France et l’Allemagne portent une grande responsabilité dans la mise en place de l’Accord de Paris, au niveau national, européen, et international ».

Lors d’un colloque co-organisé par les fondations Jean-Jaurès et Friedrich-Ebert , tenu mardi à Paris, la ministre a proposé à l’Allemagne de travailler en faveur d’un accord politique sur le marché carbone, et sur des avancées significatives concernant le partage de l’effort, lors de la réunion des ministres européens de l’Environnement du 28 février prochain.

Elle a également appelé à l’exigence environnementale pour le partage de l’objectif climatique de l’Union européenne entre États membres.

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Madrid, _ La ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a affirmé vouloir mettre sur pied, durant l’actuelle législature, un Pacte national de l’eau qui assure un usage «efficace, solidaire et intégrée» de cette matière vitale.

Le gouvernement s’attèlera, durant les deux prochaines années, à réaliser le consensus autour de cette question avec les partis politiques, les régions autonomes et les usagers, a-t-elle noté, soulignant qu’il s’agit là d’un objectif primordial au même titre que l’adoption de la loi sur le changement climatique et la transition énergétique.

La ministre, qui intervenait devant la commission de l’environnement et du changement climatique au Sénat, a réaffirmé l’engagement de l’Espagne dans la lutte contre le changement climatique dans le cadre de l’Accord de Paris.

-Les responsables du secteur du recyclage des déchets de Séoul (Corée du Sud), Parme (Italie), Tallin (Estonie) et Munich (Allemagne) ont exposé, mardi lors du Forum international de gestion de déchets de Gérone (Catalogne), leurs modèles respectifs de gestion et de recyclage des déchets.

Ces villes se sont illustrées avec des modèles de recyclage réussis, qui ont acquis une renommée mondiale et qui répondent aux besoins des profils très divers de la population des villes, relèvent les médias spécialisés.

Les participants à ce forum ont souligné l’importance de gagner le pari du recyclage pour limiter l’impact de l’homme sur la nature, lutter contre le changement climatique et offrir de nouvelles opportunités de développement de l’économie verte.

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