ActualitésLondres: Il y a 5% de chance de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés C (étude)

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29 Août

Londres: Il y a 5% de chance de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés C (étude)

Londres – Selon une étude parue dans le magazine Nature Climate Change, il y a 5 pc de chance de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius. Les chercheurs ont utilisé des projections de croissance de la population pour estimer la production future et les émissions de carbone dues à l’utilisation d’énergies fossiles qu’elle entraîne.

Leurs calculs ne sont pas basés sur le pire scénario, avec une consommation d’énergie toujours aussi intense, mais intègrent des efforts pour limiter l’utilisation des énergies fossiles.

Ils ne prévoient pas en revanche la possibilité d’un basculement massif et soudain vers les énergies renouvelables.

« Atteindre l’objectif d’un réchauffement inférieur à 1,5°C suppose que l’intensité en carbone baisse bien plus vite que dans le passé récent », relèvent les chercheurs.

La communauté internationale s’est engagée à limiter la hausse de la température mondiale afin d’éviter les conséquences dévastatrices du changement climatique (sécheresses, hausse du niveau des océans, tempêtes…).

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 29 août 2017:

Genève – La Suisse et l’UE envisagent de créer d’ici 2019 une passerelle entre leurs marchés d’échange de quotas d’émissions de carbone respectifs, avec la signature d’un accord dans ce sens avant la fin de l’année en cours.

C’est la première fois que l’Union européenne lie son marché du carbone, le plus grand au monde, à un pays tiers.

Ce système d’échange de quotas est considéré par Bruxelles comme l’outil principal dans la lutte contre le changement climatique, permettant de limiter les échappées de CO2 dans l’atmosphère. Il couvre environ 45% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Il s’agit des secteurs les plus consommateurs d’énergie comme les centrales électriques et l’industrie.

« En tant que plus gros système de plafonnement et d’échange au monde, nous avons toujours oeuvré à promouvoir la croissance du marché international du carbone », s’est félicité Miguel Arias Canete, commissaire européen à l’Action pour le climat, cité dans un communiqué.

L’UE s’engage dans une vaste réforme de son marché ETS: plombé par un gigantesque excès de quotas, le prix de la tonne de carbone étant actuellement trop faible pour jouer un véritable rôle de dissuasion.

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-. Les effets du réchauffement climatique sont déjà perceptibles en Suisse avec notamment la fonte des glaciers, la recrudescence des périodes de sécheresse et de canicule, a déploré lundi Marc Chardonnens, directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), lors d’une conférence à Berne.

« En plus de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, la Suisse doit se préparer aux changements climatiques afin de minimiser les risques », a-t-il estimé lors de cet évènement consacré à l’adaptation au réchauffement climatique.

Depuis le début des mesures en 1864, la température moyenne dans le pays a augmenté de 2 degrés, soit plus du double de la hausse moyenne mondiale (0,9 degré). Avec un réchauffement global moyen contenu à 2 degrés, comme le prévoit l’Accord de Paris sur le climat, la température en Suisse pourrait encore augmenter de 1 à 3 degrés d’ici à 2060.

La réduction massive des gaz à effet de serre au niveau mondial est l’instrument prioritaire pour lutter contre le réchauffement. Dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, la Suisse s’est engagée à réduire les émissions de 50 % par rapport à 1990 d’ici à 2030.
Belgique: Un convoi de « déchets vitrifiés » a quitté lundi la Hague, dans le nord-ouest de la France, vers la Belgique, a annoncé l’entreprise française du nucléaire Areva, citée par la presse belge.

Il s’agit de déchets issus du retraitement, en France, de combustibles nucléaires belges usés, précise-t-on.

« Un transport ferroviaire de déchets vitrifiés de moyenne activité, issus du traitement de combustibles nucléaires usés de SYNATOM à l’usine AREVA la Hague, a quitté ce jour (lundi) le terminal AREVA de Valognes (Manche) », indique un communiqué d’Areva, ajoutant que l’emballage, qui contient au total 16 conteneurs, a pour destination le site d’entreposage de Dessel en Belgique.

Le groupe précise que « le retour des déchets belges s’effectue en conformité avec la loi française prévoyant le retour des déchets radioactifs dans leur pays d’origine ».

« Il s’inscrit dans le cadre du contrat de traitement-recyclage entre AREVA et la société de gestion des combustibles nucléaires SYNATOM qui prévoit en particulier la séparation des matières valorisables et des déchets », souligne la même source.

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Paris – Un projet de loi mettant fin à l’exploitation des hydrocarbures en 2040 devrait être présenté, le 6 septembre, en Conseil des ministres par le détenteur du portefeuille de la transition écologique et solidaire au sein du gouvernement français, Nicolas Hulot, selon le journal Le Monde.

Le texte préparé par Hulot prévoirait de « bannir totalement la recherche d’hydrocarbures non-conventionnels, c’est-à-dire des gaz et huiles de schiste, mais aussi des hydrates de méthane enfouis dans les mers ou sous le pergélisol (sol gelé en permanence) », rapporte le quotidien.

Les hydrocarbures contenus dans les couches de charbon devraient échapper à cette législation.

Le choix de la date 2040 n’est pas fortuite puisque c’est justement l’année qui correspond approximativement à la fin de toutes les concessions actuelles en cours de validité.
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Parcourir 230 km en kayak en moins d’une semaine pour ramasser le maximum de déchets est le défi que s’est lancé récemment un citoyen français en ralliant le Mans à Nantes, dans l’ouest de la France.

Au départ, c’est un défi personnel, a affirmé Charlie Hervier, qui a filmé son périple pour son blog,

Puis, j’ai réorienté mon projet vers l’écologie, a indiqué Hervier cité par le site internet du journal «Ouest France» .

Précisant avoir ramassé 80 litres de déchets en une semaine, il a souligné avoir ressenti de la fierté pour ce qu’il a entrepris et être prêt à tenter de nouveau le défi.

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Lisbonne – L’association environnementale Quercus a indiqué que chaque Portugais met dans les déchets communs deux kilos par an d’ordures contaminées par du sang ou par des substances dangereuses.

Selon un sondage mené par l’association pour évaluer la destination finale de 56 types de déchets ménagers, « au moins quatre types différents de déchets dangereux sont placés dans des écopoints et dans les conteneurs urbains qui finiront éventuellement dans des sites d’enfouissement ou incinérés », des solutions qui ne sont pas adaptées à ce type de déchets.

Comme exemple du manque de réponse pour certains déchets au Portugal, Quercus cite les aiguilles, de petites quantités de déchets dangereux, des capsules endoscopiques, des thermomètres au mercure et des boîtes de peinture.
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– La plus grande entreprise portugaise spécialisée dans le recyclage des huiles alimentaires usagées n’achète que six millions de litres par an sur le marché portugais pour fabriquer du biodiesel, tandis que le reste est acheté dans d’autres pays européens, sachant que le Portugal produit près de 60.000 tonnes.

La société PRIO, considérée comme l’un des plus grands producteurs européens de biodiesel, produit 50 millions de litres de biodiesel par an à partir de l’huile alimentaire usagée. Elle doit donc acheter plusieurs millions de litres de déchets à l’étranger, bien que les Portugais versent dans les égouts des millions de litres qui finissent par contaminer les eaux.

L’association environnementale Zero avait déjà mis en garde contre le faible niveau du recyclage de ces huiles, en avançant que 35.000 tonnes sont jetées dans les égouts par an.
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Madrid – Le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN (UICN-Med), basé à Malaga (Sud de l’Espagne), organise du 24 au 27 octobre à Chypre un premier atelier sur la gestion des espèces envahissantes marines dans les AMP (Aires marines protégées) méditerranéennes.

Cet atelier est organisé en collaboration avec le Centre de recherche environnementale ENALIA Physis, indique un communiqué du Centre de coopération pour la Méditerranée.

Chaque année, de nouvelles espèces exotiques ou rares sont signalées dans des revues scientifiques et sont enregistrées par des plongeurs, relève la même source.

La majorité de ces espèces qui entrent dans leur nouvel environnement périssent ou sont éradiquées. Cependant, certaines de ces espèces nouvellement introduites se reproduisent, prospèrent et commencent à réduire ou à remplacer la biodiversité native tout en affectant les communautés côtières, y compris les pêcheurs et les amateurs de plage, devenant ainsi des espèces envahissantes.

La compréhension de l’impact des espèces exotiques envahissantes sur les écosystèmes marins est essentielle pour prévenir de nouvelles invasions, élaborer des actions efficaces de gestion et élaborer des mesures d’atténuation appropriées dans les zones marines protégées, y compris le développement de nouveaux marchés.

Lors de cet atelier, les participants discuteront des activités de gestion des espèces envahissantes au sein des AMP. Ils recevront également des conseils d’experts sur le suivi des espèces envahissantes, les problèmes émergents liés à leur introduction et leur établissement, ainsi que des expériences et des bonnes pratiques pour la prévention et le contrôle des problèmes liés aux espèces exotiques envahissantes, y compris leur interaction avec les activités halieutiques.

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– La biologie synthétique permet de créer des « bactéries modifiées » qui contiennent des parties développées en laboratoire permettant de transformer des éléments toxiques de l’air, l’eau et la terre en « produits propres » et pouvoir ainsi faire face à des problèmes comme le changement climatique, a indiqué le scientifique Pavel Dvorák, dans un entretien à l’agence EFE.

Il s’agit de la principale conclusion d’une étude élaborée par ce chercheur publiée récemment dans la revue scientifique « Biotechnology Advances », en collaboration avec d’autres chercheurs du Centre national espagnol de biotechnologie relevant du Conseil supérieur de recherche scientifique (CSIS).

La biologie de synthèse, ou biologie synthétique, est un domaine scientifique et biotechnologique émergeant qui combine biologie et principes d’ingénierie, dans le but de concevoir et construire (synthétiser) de nouveaux systèmes et fonctions biologiques, avec des applications notamment développées par les secteurs agropharmaceutique, chimique, agricole et énergétique.

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