L’UE appelée à respecter son engagement à contribuer à mettre un terme à la déforestation d’ici 2020

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du samedi 30 juin 2018:

– Des représentants d’ONG et des chefs autochtones venus de Colombie, d’Indonésie, du Liberia, de la République démocratique du Congo et du Ghana se sont réunis, vendredi devant la Commission européenne à Bruxelles, pour réclamer que l’UE respecte son engagement à contribuer à mettre un terme à la déforestation d’ici 2020.

L’Union européenne, en tant que première importatrice de cacao, deuxième de soja et d’huile de palme, est l’un des premiers responsables de la déforestation engendrée par l’agriculture dans les pays du Sud, souligne l’agence Belga.

« Nos vies dépendent de la forêt. Les communautés locales ont perdu et continuent de perdre leurs moyens de subsistance », a déploré un membre de l’ONG indonésienne Pusaka, cité par l’agence de presse belge.

Les participants à cette manifestation ont remis une pétition signée par près de 150.000 personnes au cabinet du vice-président de la Commission européenne chargé de l’emploi, de la croissance, de l’investissement et de la compétitivité, Jyrki Katainen.

« Il est urgent que la Commission agisse si l’UE veut honorer son engagement de 2020 », ont-ils insisté.

Les gouvernements des États membres et le Parlement européen ont demandé en 2013 à la Commission européenne de considérer le développement d’un plan d’action contre la déforestation et la dégradation des forêts. Mais l’exécutif européen n’a pas annoncé jusqu’à présent son intention de développer un tel plan d’action, qui permettrait, de fixer des règles pour les produits qui entrent sur le marché européen.

Selon l’organisation environnementale « Greenpeace », les forêts continuent de disparaître à un rythme alarmant dans le monde avec une perte de 29,7 millions d’hectares des surfaces forestières en 2016, ce qui correspond à la superficie de la Nouvelle-Zélande.

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Madrid, – Le Conseil des ministres espagnol a approuvé, lors de sa réunion vendredi, un décret royal, proposé par le ministère de la Transition écologique, déclarant Aire marine protégée (AMP) le corridor de migration des cétacés en Méditerranée, situé entre l’archipel des Baléares et les côtes de Catalogne et de la région de Valence, sur une superficie de 46.000 km2.

Les dauphins, les cachalots et autres espèces de cétacés qui traversent ce corridor lors de leur migration seront à l’abris des prospections pétrolières et d’autres menaces, grâce à l’AMP qui a pour but de protéger une grande variété de cétacés et de tortues marines des «effets associés aux bruits sous-marins», explique l’exécutif.

Par ailleurs, le Conseil des ministres a également approuvé le projet d’inclusion de cette aire protégée dans la liste des Zones spécialement protégées d’importance pour la Méditerranée, dans le cadre de la Convention pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution (Convention de Barcelone).

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-Des associations écologistes et des plateformes citoyennes mettent en œuvre, à partir du 2 juillet, la «Semaine sans sacs en plastique», une initiative visant à sensibiliser sur l’utilisation de sacs recyclables, en marge de l’entrée en vigueur du décret royal qui interdit aux commerces de proposer gratuitement des sacs en plastique à partir du 1er juillet.

L’initiative est accompagnée de la campagne «J’utilise mon propre sac» visant à promouvoir l’utilisation des sacs réutilisables et biodégradables.

A noter que les sacs en plastiques non réutilisables seront retirés définitivement du marché en 2021.

Lisbonne – La superficie dédiée à la culture du maïs génétiquement modifié au Portugal a augmenté de 3,6% en 2017 pour atteindre 7.307 hectares, l’Alentejo (sud) étant la région la plus concernée, selon le Rapport sur l’état de l’environnement (REA).

« Bien que la superficie du territoire continental occupée par la culture de cet organisme génétiquement modifié ait augmenté depuis 2005, la superficie cultivée est restée relativement stable depuis 2011 (environ 8.000 hectares en moyenne) », note le document élaboré par l’Agence portugaise de l’environnement (APA).

Cependant, il y avait «une légère augmentation en 2017, par rapport à l’année précédente (environ 3,6%)», ajoute le rapport présenté dernièrement par le ministre de l’Environnement, João Matos Fernandes.

L’année dernière, dans l’Union européenne, la superficie de maïs génétiquement modifié a diminué d’environ 3,5% par rapport à 2016, couvrant 131.535 hectares.

« Malgré la stabilité en termes de surface cultivée, il y a eu une diminution significative du nombre de pays qui cultivent ce maïs, qui en 2017 se limitait au Portugal et à l’Espagne », relève le REA.

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Genève, – Les émissions moyennes de CO2 des voitures de tourisme neuves en Suisse ont légèrement augmenté en 2017 par rapport à 2016, selon l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), selon lequel des sanctions de 2,9 millions de francs ont été appliquées.

A l’instar de l’UE, la Suisse applique depuis 2012 les prescriptions sur les émissions de CO2 des voitures de tourisme neuves, lesquelles émissions devaient être ramenées à 130 grammes par kilomètre en moyenne à l’horizon 2015.

« Avec environ 134,1 g de CO2/km en 2017, les importateurs suisses de voitures n’ont pas atteint cette valeur cible moyenne, comme ce fut déjà le cas les deux années précédentes », relève l’OFEN dans un communiqué.

C’est la première fois que les émissions moyennes de CO2 des VT augmentent depuis 1996, début de la période de surveillance par les autorités, une tendance due à l’absence de directives plus strictes.

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-. Les trois quarts de l’énergie consommée en Suisse proviennent de l’étranger, révèle une étude publiée cette semaine, soulignant que l’utilisation de l’énergie solaire pourrait réduire la dépendance aux importations d’électricité.

Dans ce contexte, SuisseEnergie et l’Office fédéral de l’énergie (OFE) viennent de lancer « L’Energy Challenge 2018 », une action nationale destinée à sensibiliser aux thèmes de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Cette année, l’objectif est de promouvoir des économies de 30 millions de kilowattheures à travers des mesures bien ciblées.

Depuis 1950, la consommation d’énergie a été multipliée par cinq en Suisse, portée pat le développement de l’économie et la croissance de la population. L’augmentation du nombre de logements et de leur taille, l’évolution des véhicules et la hausse des kilomètres parcourus avec ces derniers, ou encore la croissance de la production industrielle et du secteur de la construction tirent la consommation vers le haut.

Paris,- Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a réaffirmé, vendredi, les engagements pris par son pays pour le développement rapide des énergies renouvelables en parallèle avec la concrétisation de son plan de fermeture de réacteurs nucléaires.

«Aucun objectif ne doit compromettre l’autre», a déclaré le ministre à la presse en soulignant la nécessité de «garder une sécurité d’approvisionnement» en énergie.

«On va pouvoir développer les énergies renouvelables peut-être plus vite et plus massivement», a estimé cependant M. Hulot en promettant un «échéancier» précis d’ici à la fin de l’année sur la fermeture de réacteurs nucléaires.

«Je souhaite qu’à la fin de l’année on ait un calendrier précis avec une date précise, un échéancier» et «qu’on sache quels réacteurs et le nombre de réacteurs», a affirmé le ministre qui s’exprimait à l’occasion de la clôture du débat public sur le projet de «programmation pluriannuelle de l’énergie» (PPE) pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028, dont le gouvernement doit présenter une première version cet été.

Hulot avait assuré, à maintes occasions, par le passé ne pas renier ses engagements en matière de réduction de 50 pc de la part du nucléaire dans la production d’électricité, se donnant cependant pour échéance 2030, voire 2035, au lieu de 2025 sur laquelle il s’était engagé en premier.