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14 Déc

L’UNESCO s’inquiète du manque de financement pour la recherche océanographique

Paris – Le manque de financement freine le développement et la mise en application des recherches sur le milieu marin, dont les applications sont pourtant considérables, s’inquiète le deuxième Rapport mondial sur les sciences océaniques, publié par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, alors que va s’ouvrir la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service d’un développement durable 2021-2030.

Les États ne consacrent en moyenne que 1,7% de leurs budgets de recherche aux sciences de l’océan (de 0,03% à 11,8%, selon les pays), soit beaucoup moins que dans les autres grands domaines scientifiques, relève l’Unesco dans un communiqué, ajoutant que ce manque d’investissement est d’autant plus difficile à justifier que les océans ont un rôle fondamental dans la question du climat et de la biodiversité.

Les découvertes dans l’océanographie alimentent, par ailleurs, presque tous les secteurs de l’économie et de la société avec des applications dans les domaines du médicament, de la préservation de la biodiversité, ou le développement de nouveaux processus industriels, note le rapport.

« Notre connaissance des océans est un élément clé pour l’avenir de l’humanité », a rappelé la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, faisant observer que « le rapport mondial sur les sciences océaniques 2020 souligne le caractère fondamental de la recherche et de la coopération internationale sur les océans pour toutes les questions clés du 21e siècle ».

Selon le rapport, au-delà de ces choix budgétaires, la communauté internationale a pris l’engagement de parvenir d’ici 2030 à une exploitation raisonnable des océans en souscrivant à l’Objectif de développement durable numéro 14 de l’agenda 2030.

Pourtant, seule une minorité d’entre eux ont défini une stratégie spécifique pour y parvenir, remarque le rapport, qui relève également l’accroissement de la collaboration internationale entre océanographes et appelle au renforcement des partenariats Sud-Sud et Nord-Sud.

En matière de ressources humaines, le document souligne le besoin crucial de formation dans les divers domaines de la gestion des océans.

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