ActualitésLe Mali poursuit ses efforts de développement des infrastructures énergétiques et d’accès à…

Actualités

22 Jan

Le Mali poursuit ses efforts de développement des infrastructures énergétiques et d’accès à l’électricité

Dakar – Le Mali poursuit ses efforts de développement des infrastructures énergétiques et d’accès à l’électricité pour les populations et aux entreprises, rapporte lundi le quotidien +L’essor+.

Dans ce sens, le journal a mis l’accent sur le financement, par la Banque africaine de développement (BAD), pour 39,2 milliards de Fcfa, du projet d’interconnexion électrique en 225 KV Guinée-Mali et du projet de développement de mini centrales hydroélectriques et des réseaux de distribution associés.

Les accords relatifs à ce financement ont été signés par le ministre malien de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, en marge de la réunion spéciale des Gouverneurs de la Région Afrique de l’Ouest (RDGW) de la BAD, qui s’est tenue jeudi 11 janvier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 22 janvier :
Sénégal :

L’exploitation du zircon n’a pas encore démarré dans les sables mouvantes de Niafrang, dans le département de Bignona (sud) puisque les populations s’y opposent et manifestent de plus en plus pour des études sérieuses sur son impact sur l’écosystème, rapporte, lundi, le quotidien +Le Soleil+.

Selon les populations, cette activité présente des risques de disparition de la mangrove, des produits halieutiques et constitue une menace pour leur existence.

D’où leur incompréhension dans une zone pourtant classé « aire marine protégée », note la même source, ajoutant qu’à les en croire, la dune à exploiter protège les rizières et les habitations et sert également de digue naturelle contre l’avancement de la mer et l’érosion côtière.

Gabon:

Plus de six tonnes d’ivoire pesant entre 2 et 5 kg dont 48 grosses pointes entières ont été négociées et vendues en 2017 par les trafiquants d’espèces protégés au Gabon, selon l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).

Cette quantité a été principalement acheminée vers le Cameroun et l’Afrique de l’ouest, ajoute la même source, notant que le montant des transactions pour cette même année a atteint la somme de 173.322.000 Francs CFA (plus de 260.000 euros).

Burkina:

Les responsables du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables ont décerné le grand prix « Environnement et développement » au ministre burkinabè de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement climatique, Nestor Batio Bassière.

Les acteurs du Salon et autre partenaires ont indiqué avoir observé et surveillé les actions entreprises par le ministre en matière de défense et de protection de l’environnement et convenu à l’unanimité de délibérer en faveur du lauréat.

Selon M. Batio Bassière, ce prix le contraint à continuer à défendre la nature et à protéger la faune et la flore, en s’engageant à appuyer le projet 10 emplois pour le climat et rappelant que son département œuvre pour la certification desdits emplois afin de faciliter leur classification.

Côte d’Ivoire :

La Côte d’Ivoire est confrontée à une réduction drastique de sa couverture forestière, liée essentiellement à une exploitation anarchique et incontrôlée, a indiqué vendredi à Abidjan le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, lors d’une rencontre avec des experts.

Selon M. Donwahi, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, perd près de 200.000 hectares de forêts chaque année.

« De 16 millions d’hectares de forêts au début du siècle, les superficies résiduelles de forêts représentaient, en 2015, moins de 3,4 millions d’hectares, soit un rythme de dégradation avoisinant 200.000 hectares par an », a-t-il précisé.

Ghana:

Le Ghana pourrait importer de l’eau à partir de 2030 si des mesures ne sont pas mises en place pour lutter contre les mauvaises pratiques ayant des effets sur les masses d’eau du pays, a estimé le ministre des terres et des ressources naturelles, John Peter Amewu.

Selon le responsable, les Ghanéens sont responsables de la dégradation des terres du pays et du gaspillage de l’eau, notant que le Ghana aurait été dans un état pire si les précédentes générations se livraient à de telles pratiques.

Tanzanie:

Au moins 400 hectares de maïs dans la région d’Arusha, dans le nord de la Tanzanie, sont menacés par l’invasion des chenilles légionnaires d’automne, a indiqué Bahati Ndillahomba, agent de protection des plantes dans le district d’Arusha.

Cité par des médias locaux, l’expert a indiqué que le ravageur a envahi les plantations au niveau du district et engendré ainsi d’importants dégâts pour la majorité des cultures de maïs, mettant en garde que « c’est un problème grave, qui pourrait devenir incontrôlable s’il n’est pas bien géré ».

Outre en Tanzanie, les chenilles légionnaires d’automne ont également endommagé plus de 800.000 hectares dans 25 comtés du Kenya l’année écoulée.

Voir Aussi