ActualitésLe Maroc, un acteur actif et pleinement engagé en faveur de l’environnement

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01 Déc

Le Maroc, un acteur actif et pleinement engagé en faveur de l’environnement

-(Par Nadia EL RHZAOUI)-

Varsovie-  Le Maroc, qui a pris très tôt conscience de l’importance d’actions proactives en matière environnementale et de l’urgence d’agir face au dérèglement climatique, est un acteur majeur du développement durable en Afrique et dans le monde, fortement investi pour répondre au défi climatique, un impératif commun à toute l’humanité.

Le Royaume a été l’hôte de la COP 22 qui a connu une pleine réussite, permettant au Maroc de s’affirmer davantage comme un acteur dynamique du développement durable, de consolider son leadership et de marquer un tournant décisif dans les efforts mondiaux pour relever au plus vite les défis du changement climatique.

Sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a su porter au plus haut la question climatique en s’engageant d’une manière effective dans une démarche responsable pour un développement durable basé sur une préservation proactive de l’environnement.

Le leadership applaudi du Maroc et l’élan enclenché par la COP 22, sous présidence marocaine active et engagée, et consolidé lors de la COP 23 à Bonn devrait se poursuivre lors du Sommet de Katowice (2-14 décembre) pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.

Au cours de la COP24, la communauté internationale doit finaliser l’accord de Paris pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à moins de 2° C, voire à 1,5° C par rapport au niveau de la Révolution industrielle.

L’engagement du Maroc pour la lutte contre le changement climatique est le fruit d’une stratégie de longue date avec, entre autres, une politique lui permettant de disposer d’une importante infrastructure hydraulique, le Plan national de l’eau, la charte de l’environnement, la diversification du mix énergétique et une politique qui fait la part belle aux énergies renouvelables.

La Constitution de 2011 consacre le droit du citoyen à un environnement sain et le droit d’accès à l’eau ainsi que la réalisation du développement durable.

Il faut aussi relever que le Maroc qui a fait de la question environnementale l’une des priorités, a adhéré aux différents accords environnementaux multilatéraux et régionaux et élaboré sa Stratégie nationale de développement durable (SNDD) 2030, un cadre stratégique visant la mise en cohérence des programmes, des plans et des politiques sectorielles dans une perspective de durabilité.

Fort de cette dynamique, le Maroc qui porte la voix de l’Afrique dans les négociations sur le climat, est fortement impliqué dans l’effort collectif pour accélérer la transition vers des économies à faible niveau d’émission de gaz à effet de serre. Une mobilisation qui sera maintenue et consolidée lors des travaux du Sommet de Katowice.

 »L’enjeu principal de cette conférence des parties repose sur la définition et l’adoption de lignes directrices complètes et équilibrées permettant la mise en œuvre effective et efficiente de l’accord de Paris en vue d’atteindre l’objectif de limitation du réchauffement de la planète en dessous de 2 voire 1,5° C », avait affirmé la secrétaire d’Etat au Développement durable, Nezha El Ouafi, en présentant l’agenda de la délégation marocaine qui prendra part à la COP 24.

« A l’échelle nationale, cette conférence sera également l’occasion pour valoriser le modèle climat national, de maintenir l’engagement et la dynamique créée autour du changement climatique et aussi de consolider le leadership du Maroc dans le cadre de la coopération Sud-Sud », avait également souligné Mme El Ouafi.

Pleinement conscient de l’urgence d’agir et combien il est impérieux de parvenir à des décisions concrètes et fortes, le Maroc demeure résolument engagé à contribuer aux efforts internationaux et à la mobilisation contre le changement climatique, au vu de ses conséquences multiples et néfastes.

Il y a urgence à agir, d’autant plus que les rapports se succèdent pour tirer la sonnette d’alarme notamment celui de l’Organisation météorologique mondiale qui vient de faire le constat que les gaz à effet de serre avaient franchi un nouveau pic de concentration dans l’atmosphère en 2017.

« La science est claire: sans la réduction rapide du CO2 et des autres gaz à effet de serre, le changement climatique aura de plus en plus d’impacts destructeurs et irréversibles sur la vie sur Terre », a commenté le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

De même, l’Agence onusienne a de nouveau averti, jeudi, que l’année 2018 devrait figurer au 4ème rang des plus chaudes jamais enregistrées, faisant observer qu’alors que les 22 dernières années comptent les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées, les quatre dernières caracolent en tête de liste.

Face à ce constat alarmant et afin d’éviter le chaos climatique, il faut agir vite à travers des mesures fortes et concrètes à la hauteur de l’urgence et ne pas rechigner à s’engager sur des financements futurs.

Si une action forte n’est pas opérée, les conséquences seront irréversibles comme en témoigne la multiplication des catastrophes naturelles de par le monde.

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