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24 Avr

Le Maroc joue un rôle distingué dans la préservation du patrimoine écologique

Strasbourg – La délégation marocaine à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a mis en exergue, mardi à Strasbourg, le rôle distingué que joue le Maroc sur la scène internationale en matière de préservation du patrimoine écologique et de lutte contre le réchauffement climatique.

« Ceci a été illustré par notre participation active aux différentes COP, comme en témoigne l’accueil des deux conférences COP en 2001 et en 2016 à Marrakech, et notre adhésion à l’Accord de Paris », a souligné le député Allal Amraoui, membre de la délégation parlementaire marocaine lors d’un débat sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique.

Cet engagement, issu d’une démarche volontaire et sérieuse de lutte contre le réchauffement climatique, est marqué par une plus grande solidarité vis-à-vis des pays du sud, notamment d’Afrique, plus exposés aux méfaits du changement climatique, a-t-il ajouté, soulignant que le Royaume s’est engagé dans cette démarche malgré sa faible responsabilité dans le problème du changement climatique, en dessinant progressivement les contours de sa propre vision tout en se conformant aux décisions prises collectivement à l’échelle internationale.

« C’est une volonté politique qui trouve sa place dans la Constitution du Royaume de 2011, qui lui a apporté une nouvelle impulsion en consacrant le développement durable en tant que droit pour tous les citoyens et en instaurant de nouveaux instruments d’une gouvernance démocratique, condition nécessaire pour asseoir les bases d’un développement durable du pays », a relevé le député, convaincu que sans préservation de l’environnement, il ne peut y avoir de développement durable.

Il a mis en avant les efforts du Maroc pour assurer cette durabilité de son développement, en se dotant de réels atouts, notamment de par sa position stratégique au cœur d’un carrefour énergétique et en misant sur une économie verte sur la base de ses ressources naturelles qui constituent des énergies à la fois propres et renouvelables, mettant à profit notamment des ressources solaires en abondance (3000 heures d’ensoleillement par an).

« Ce choix avant-gardiste pour les énergies renouvelables, que ce soit éolienne et photovoltaïque, ou hydroélectrique, nous permet de relever le défi d’une transition et réduire ainsi notre dépendance énergétique », a-t-il affirmé, précisant que le Royaume est en passe d’assurer en 2030 plus de la moitié de sa consommation d’énergie à partir de sources renouvelables, en particulier.

En plus de nombreuses initiatives agro-écologiques, il a également cité comme exemple de cette politique publique volontaire l’interdiction de production, de commercialisation et d’usage de sacs en plastique, vu leur impact négatif sur l’environnement.

Tout en saluant le lancement du « Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale » en vue de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, une stratégie qui appelle à associer les diverses parties prenantes à l’action pour le climat: société civile, secteur privé, établissements financiers, collectivités territoriales ainsi que les populations locales, il a appelé le Conseil de l’Europe à jouer un rôle moteur en faveur d’un développement plus propre et plus durable, plus solidaire avec les pays du Sud, en assurant un partage et un transfert du savoir-faire, essentiel pour la prospérité des générations présentes et futures.

Lors de ce débat, marqué par l’examen d’un rapport sur la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le changement climatique, l’APCE a lancé un appel fort en faveur de mesures nationales pour réduire les émissions de réchauffement de la planète à travers l’accord de Paris et pour que les pays du Conseil de l’Europe jouent un rôle moteur.

Adoptant une résolution basée sur un rapport du Britannique John Prescott, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a appelé à des stratégies et plans d’action nationaux ambitieux pour intégrer le développement durable, à promouvoir une « économie circulaire », à développer des « villes intelligentes » respectueuses de l’environnement, à optimiser une agriculture plus durable et à restructurer la consommation d’énergie pour remplacer les combustibles fossiles par des énergies renouvelables.

L’APCE, réunie en plénière dans le cadre de la session du printemps, a également appelé les gouvernements à associer les parlementaires nationaux aux négociations sur le changement climatique mondial et les parlements à veiller à ce que les objectifs nationaux soient atteints.

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