Le Maroc souligne son « engagement ferme » pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat

Stockholm – L’ambassadeur du Maroc en Suède, Mme Amina Bouayach, a mis en avant, jeudi, « l’engagement ferme » de la présidence marocaine de la COP22 en faveur de la mise en œuvre de l’Accord historique de Paris sur le climat.

« L’engagement du Royaume en matière de lutte contre le dérèglement planétaire est un engagement pour l’avenir de l’humanité, son progrès, sa stabilité et sa sécurité », a souligné Mme Bouayach lors d’un séminaire organisé à l’Université suédoise de Linköping (sud-est) sur « L’accord de Paris sur le climat – Action à Marrakech – Prochaine étape à Bonn ».

Elle a fait observer que l’avenir de l’humanité dépend largement de la concrétisation des engagements pris à Paris et de la réalisation des actions tracées lors de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), tenue à Marrakech en 2016.

Après l’entrée en vigueur de l’Accord, le Royaume a œuvré pour que la COP22 offre le cadre idoine pour traduire les objectifs fixés en initiatives tangibles, a relevé la diplomate.

Elle a rappelé à ce propos que les principaux thèmes de débats lors du sommet de Marrakech ont mis en évidence la nécessaire mise en place de plans de transition énergétique, d’une stratégie de développement durable à travers des politiques publiques respectueuses de l’environnement et d’un financement adéquat qui devrait atteindre 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020.

Selon l’ambassadeur, l’initiative et l’action ont été « les maîtres mots » des débats au cours de cette grand-messe mondiale.

« C’est dans ce cadre que les interventions et les réflexions des participants, qu’ils soient institutionnels ou non, ont insisté sur l’obligation de mettre à niveau les politiques de développement, de reconsidérer les normes et les structures de gouvernance, mais surtout sur la participation active et la responsabilité partagée des pays dans une nouvelle approche de solidarité », a-t-elle expliqué.

Dans le même ordre d’idées, Mme Bouayach a fait observer que la conférence de Marrakech a été l’occasion non seulement de faire le point sur les progrès réalisés en la matière, mais aussi de consolider les approches dans une perspective de confiance en partageant des objectifs communs et complémentaires.

De nouvelles formes de synergies ont pu voir le jour lors de cet évènement mondial, a-t-elle poursuivi, notant que certaines initiatives ont pris la forme d’un engagement formel pour assurer le développement durable par une approche inclusive, des partenariats public-privé, ainsi que par la consolidation du rôle de la société civile.

La diplomate a émis le vœu de voir la prochaine conférence de Bonn (COP23) offrir l’opportunité de consolider davantage les acquis réalisés au cours de la présidence marocaine, dans un esprit de responsabilité et de solidarité entre les parties prenantes.

Organisé par le ministère suédois de l’Environnement et de l’énergie, l’ambassade du Maroc à Stockholm et l’Université de Linköping, ce séminaire a été marqué par la participation de plusieurs responsables gouvernementaux, des académiciens et des chercheurs.