Le ministre polonais de l’Environnement souligne la nécessité d’accorder une attention toute particulière aux forets

Varsovie – Le ministre polonais de l’Environnement, Jan Szyszko, a souligné la nécessité d’accorder une attention toute particulière aux forets, vu leur rôle dans la réduction de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

La communauté internationale est appelée à agir d’urgence en matière de protection du couvert forestier, d’extension des forêts et de préservation de la qualité des sols, a dit le ministre dans une déclaration relayée lundi par les médias.

Il a souligné, par ailleurs, que les forêts de la Pologne absorbent plus de 50 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.

Après trois années de stagnation, les émissions de dioxyde de carbone devraient repartir à la hausse en 2017, projettent les nombreux scientifiques qui contribuent au « bilan mondial du carbone » publié lundi.

La hausse devrait être de 2% cette année pour les émissions provenant des combustibles fossiles et des industries. Elles atteindraient autour de 41 milliards de tonnes de CO2.

Une meilleure gestion de la foresterie pourrait jouer un rôle clé dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les forêts peuvent également servir de « puits de carbone », en absorbant le carbone de l’atmosphère et en le stockant dans la végétation au sol, contribuant ainsi à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique.

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Turquie :

La ligne de chemin de fer de Marmaray reliant les côtes européennes et asiatiques d’Istanbul sous le détroit du Bosphore a transporté, depuis sa mise en service le 29 octobre 2013, 226 millions de passagers, permettant ainsi aux habitants d’économiser 226 millions d’heures de trajet, a annoncé le ministre des Transports Ahmet Arslan.

Le nombre de passagers utilisant ce moyen aux heures de pointe pourrait approcher 200.000 et cette ligne est efficace non seulement en termes d’allégement du trafic dans la mégapole mais aussi parce qu’il est un moyen écologique.

Depuis la mise en service de Marmaray, environ 26.300 véhicules ont été retirés du trafic d’Istanbul. Il a permis d’éviter l’émission de 201.000 tonnes de gaz dans l’air et a économisé 5 millions de dollars en coûts de carburant.