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27 Jan

La ministre suisse chargée de l’énergie plaide en faveur d’une ouverture complète du marché de l’électricité

Bruxelles – La ministre suisse chargée de l’énergie, de l’eau et de l’environnement, Doris Leuthard, a  plaidé en faveur d’une ouverture complète du marché de l’électricité, sans attendre un accord avec l’UE dans ce domaine.

« L’objectif est le renforcement du marché intérieur et l’intégration dans les marchés de l’électricité environnants », a déclaré la ministre cette semaine à l’occasion du 12e Congrès suisse de l’électricité tenu à Berne.

Le gouvernement helvétique va dévoiler un projet de loi sur l’électricité cette année au terme d’un processus de concertations avec les professionnels. « Des distorsions du marché doivent autant que possible être évitées, et il n’est pas prévu de soutenir certaines technologies en particulier », a-t-elle fait observer.

L’accent est mis notamment sur la nécessité d’adopter un règlement pour une réserve stratégique afin d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en électricité.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du samedi 27 janvier 2017:

-Paris, Une réunion se tiendra lundi à Marseille pour examiner la candidature de la France pour accueillir le Congrès mondial de la nature de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a indiqué le ministère de la Transition écologique.

Les Congrès mondiaux de la nature de l’UICN, qui ont lieu tous les quatre ans, ont permis l’élaboration d’accords internationaux essentiels dans le domaine de l’environnement, notamment la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), la Convention sur le patrimoine mondial, et la Convention de Ramsar sur les zones humides, rappelle la même source dans un communiqué.

La hausse du niveau de la Seine, qui préoccupe depuis quelques jours les Parisiens, devrait rester inférieure à celle enregistrée en juin 2016 soit 6,10 mètres, a indiqué vendredi le Service d’information sur le risque de crues des principaux cours d’eau en France, Vigicrues qui a revu ainsi ses prévisions à la baisse.

Le pic devrait atteindre entre 5,80 m et 6 m ce weekend, selon la même source qui avait estimé, dans un premier temps, que le niveau de la Seine pourrait atteindre 6,20 mètres.

« On avait tablé entre 5,80 et 6,20 mètres. Plus on se rapproche de l’événement, plus on arrive à réduire cette incertitude et on serait plutôt maintenant entre 5,80 et 6 mètres », explique Francois Duquesne, directeur de Vigicrues, cité par les médias.

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Madrid,– Plus de 70 organisations et associations ont signé une pétition lancée par l’ONG SEO/BirdLife appelant les partis politiques représentés au parlement à œuvrer pour l’inclusion de l’éducation environnementale dans le Pacte pour l’éducation, actuellement en débat au Congrès des députés.

A l’occasion de la Journée mondiale de l’éducation environnementale, des représentants de l’ONG écologiste ont remis au Congrès cette pétition qui énumère les avantages d’inclure l’éducation environnementale dans le projet éducatif.

Les partis doivent se mettre d’accord avant mai prochain sur le projet du Pacte, qui porte sur plusieurs axes mais où la question environnementale est absente, souligne SEO/BirdLife.

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-Plus de 30.000 enfants de toute l’Espagne ont bénéficié en 2017 du programme Aqualogia, mis en oeuvre par la Fondation Aquae pour sensibiliser les plus jeunes à l’importance de l’eau, de son utilisation durable et de l’économie de cette ressources vitale.

Ce programme a été lancé en 2014 par la fondation en collaboration avec des entreprises comme le groupe Suez, avec pour objectif d’éduquer les enfants sur le cycle de l’eau.

Depuis 2014, Aquae a sensibilisé plus de 100.000 élèves à travers différentes activités ludiques, notamment des expériences éducatives, des pièces de théâtre et des jeux interactifs.

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-. La qualité de l’air en Suisse est en constante amélioration depuis des années, mais les émissions de poussièsses fines restent supérieures aux valeurs fixées par la loi, a souligné l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans une récente analyse.

La pollution de l’air par les minuscules particules de poussière constitue l’un des principaux problèmes que doit résoudre la politique de la protection de l’air en Suisse, a recommandé l’office. Pendant l’hiver notamment, a-t-il précisé, les villes et les régions à fort trafic souffrent de charges en poussières fines trop élevées, avec des conséquences négatives sur la santé ».

En outre, l’OFEV a indiqué que le fort ensoleillement et l’absence de vents en période estivale entraînent une augmentation de la concentration d’ozone. Il a ainsi préconisé des mesures durables pour réduire les précurseurs de l’ozone., rappelant que les polluants atmosphériques azotés portent atteinte à la biodiversité

Selon la même source, des charges élevées en composés azotés provoquent une surfertilisation qui affecte un grand nombre d’écosystèmes sensibles à l’azote. Près de deux tiers des dépôts azotés proviennent des émissions d’ammoniac de l’agriculture et un tiers des oxydes d’azote dus aux processus de combustion.

Lisbonne – L’association environnementale Quercus a estimé vendredi que la situation récurrente de pollution dans le Tage est « inacceptable », appelant le gouvernement et le parlement à mettre en place des lois plus strictes de lutte contre la pollution.

« Au vu que le gouvernement et le Parlement ont été incapables de prendre des mesures politiques et législatives efficaces pour mettre fin à ce fléau qui a frappé le Tage depuis plusieurs années, Quercus considère qu’il est essentiel que ces deux institutions mettent en place d’urgence un cadre législatif et normatif mettant fin à l’impunité des pollueurs au Portugal « , a souligné l’association environnementale dans un communiqué.

Quercus a noté qu' »il suit de près la situation du Tage depuis plusieurs années, en recevant des centaines de plaintes, en examinant la situation sur le terrain et en alertant les autorités et le pouvoir politique sur ce grave problème environnemental ».

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Londres- L’abeille domestique (Apis mellifera) constituerait une menace méconnue pour les pollinisateurs sauvages, selon les conclusions d’une étude menée par des chercheurs britanniques.

« Il y a certes une reconnaissance, par divers organismes publics, qu’il existe d’autres pollinisateurs que l’abeille domestique. Néanmoins, la croyance généralisée, aussi bien dans les médias que dans le public, consiste à penser que le seul fait d’enrayer le déclin des abeilles domestiques serait un bienfait pour l’environnement », estiment Jonas Geldmann et Juan González-Varo, des chercheurs au département de zoologie de l’université de Cambridge.

Ils disent que certaines études montrent que de fortes densités d’abeilles domestiques peuvent au contraire exacerber le déclin des pollinisateurs sauvages par compétition pour les ressources florales, mais aussi par introduction de maladies.

Certes, les chercheurs ne mettent pas en doute la nécessité d’abeilles domestiques qui jouent un rôle important dans la pollinisation des plantes cultivées.

Selon eux, les abeilles domestiques ne devraient toutefois pas être considérées « comme une fin, mais comme un moyen ». « La pollinisation par Apis mellifera ne doit pas être prise pour un service écosystémique. Ces abeilles sont peut-être nécessaires pour la pollinisation des cultures, mais l’apiculture est une activité agricole, et ne doit pas être confondue avec la préservation de la faune », soulignent les chercheurs.

Ils évoquent par ailleurs l’idée d’évaluer l’impact des abeilles domestiques dans les zones d’importance en matière de biodiversité, et vont même jusqu’à proposer d’interdire les ruchers dans les aires protégées, afin de laisser toutes leurs chances aux pollinisateurs sauvages.

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