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04 Avr

La mission spatiale danoise ASIM lancée avec succès

Copenhague – La mission spatiale danoise ASIM a été lancée avec succès, dans la nuit de lundi à mardi, avec une fusée SpaceX Falcon 9 de Cape Canaveral au Kennedy Space Center de la NASA en Floride.

« L’ASIM étudiera la foudre dans l’atmosphère au-dessus des orages et observera les météores, la vapeur d’eau, les nuages, les aérosols et leur interaction dans l’atmosphère », explique l’Université technique du Danemark (DTU), un des promoteurs de ce projet.

L’observatoire de 314 kilogrammes est l’aboutissement de près de 20 années de travail d’une équipe de recherche danoise qui a coûté près de 50 millions de dollars. Le projet devrait faire la lumière sur les changements climatiques et propulser le Danemark à la première place dans l’exploration spatiale.

La mission a pour objectif des images radiographiques avancées de la foudre et des tempêtes dans l’espace pour permettre ainsi de mieux comprendre les changements climatiques.

« Avec ce projet, le Danemark démontre qu’il peut développer des technologies nouvelles et avancées et mener des projets de recherche internationaux révolutionnaires », a déclaré Kristian Pedersen, directeur de DTU Space.

« ASIM fournira un aperçu des processus climatiques, qui peuvent contribuer à de meilleurs modèles climatiques mondiaux. L’ASIM sera à la fois une source d’inspiration et un atout pour le Danemark et la société mondiale », a-t-il soutenu.

L’observatoire ASIM va notamment mesurer les rayons X et gamma des orages et la production d’antimatière afin de mieux développer les modèles de prévision climatique.

La mission ASIM est réalisée à travers l’Agence Spatiale Européenne, ESA, dans le cadre d’une collaboration entre l’Institut national de l’espace de l’Université DTU, qui assure l’aspect scientifique, et la société danoise Terma (spect technique), et en partenariat avec l’Université de Valence en Espagne et l’Université de Bergen en Norvège.

ASIM est considéré comme un prolongement du satellite Ørsted lancé il y a une vingtaine d’années et qui était considéré comme étant la mission spatiale la plus importante et la plus chère du Danemark.

.- Le fabricant des éoliennes danois a annoncé la conclusion avec la société américaine Terra-Gen d’une commande de 159 MW de turbines V117-3,45 MW pour le projet éolien Voyager II en Californie.

« Le projet, y compris les composants de la plate-forme de 4 MW déjà achetés, a une taille totale de 193 MW. La commande inclut la fourniture et la mise en service des éoliennes, ainsi qu’un contrat de service de cinq ans », indique un communiqué de la compagnie, précisant que la livraison commencera au deuxième trimestre 2018.

« Nous sommes heureux de construire notre portefeuille avec Terra-Gen et d’étendre la couverture de 4 MW en Amérique du Nord », a déclaré Chris Brown, président de la division ventes et services de Vestas aux Etats-Unis et au Canada.

« Vestas est fière d’offrir sa technologie de pointe à ce projet qui générera des retombées économiques de centaines de millions de dollars, notamment des paiements de location, des paiements d’impôts fonciers et des emplois sécuritaires à long terme », a-t-il ajouté.

La grande majorité des principaux composants d’éoliennes étant d’origine locale, la fabrication d’éoliennes est un important facteur de croissance pour la fabrication américaine.
En 2017, Vestas a dépensé plus de 1,4 milliard USD sur sa chaîne d’approvisionnement basée aux États-Unis, pour soutenir la production, le transport et l’exploitation des éoliennes.

Depuis ses débuts, plus de 17 000 MW de turbines à plate-forme de 4 MW ont été installés dans le monde.

.- Le géant énergétique danois Ørsted a annoncé, mardi, le lancement avec son partenaire américain Eversource Energy d’un projet de 200 MW en réponse à une demande d’énergie éolienne offshore dans le Connecticut.

Le projet, appelé Constitution Wind, a été proposé par Bay State Wind, le partenariat 50/50 entre Ørsted et la société de transport New England.

L’usine, qui sera installée dans les eaux fédérales près de la côte de New London, produira de l’électricité pour environ 100 000 ménages.

Ørsted développera et construira les actifs de production et de transport offshore, tandis qu’Eversource prendra en charge le réseau de transport onshore.

Le premier appel d’offres du Connecticut a été clôturé le 2 avril. La compétition fait partie d’une demande d’éoliennes offshore, de biogaz et de piles à combustible qui permettra de produire jusqu’à 899 250 MWh d’électricité par an dans le nord-est des États-Unis, sachant que 825 000 MWh proviendront des éoliennes offshore.

Ørsted et Eversource s’associent également dans le projet éolien offshore de 800 MW de Bay State, dans le Massachusetts. Le projet comprendra un système de stockage d’énergie de 55 MWh/110 MWh par une unité de la société japonaise NEC.

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.- Oslo – Le raffineur sud-coréen Hyundai Oilbank Corp, qui cherchait à s’approvisionnait en dehors de l’Asie pour remplacer le brut iranien, a acheté sa toute première cargaison de condensat en provenance de la Norvège, ont indiqué des médias locaux.

D’autres acheteurs de condensats sud-coréens sont également à la recherche d’autres sources d’approvisionnement en pétrole ultra-léger, au cas où les États-Unis imposeraient plus de sanctions contre Téhéran.

Hyundai Oilbank a acheté 70000 barils de condensats Ormen Lange à Statoil pour livraison en juin, a-t-on ajouté de même source.

Un porte-parole de Hyundai Oilbank a refusé de commenter et les responsables de Statoil n’ont pas pu être immédiatement contactés pour un commentaire.

« Le marché du condensat est très serré, donc ils achètent tout ce qu’ils peuvent », a déclaré l’une des sources, se référant à Hyundai Oilbank.

La National Iranian Oil Company a réduit de 3 millions de barils par mois les livraisons de condensats de South Pars à la Corée du Sud depuis le début de l’année.

Les exportations iraniennes de condensat vers l’Asie ont chuté de 39% au premier trimestre, à environ 348.000 barils par jour par rapport à la même période il y a un an.

Les acheteurs sud-coréens, notamment SK Energy et Hanwha Total Petrochemicals recherchent également d’autres approvisionnements en condensats en provenance d’Australie, du Qatar et de Guinée équatoriale pour remplacer le pétrole iranien et ont également acheté du naphte lourd comme matière première alternative pour leurs usines.

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.- Helsinki – Le ministère finlandais de l’Environnement a annoncé mardi la mise en place d’un groupe de travail en vue de chercher des solutions aux problèmes liés aux plastiques.

« La tâche du groupe de travail est de définir et de hiérarchiser les mesures à court et à long terme par lesquelles la Finlande réduira les dommages causés par les déchets plastiques, améliorera l’efficacité de la récupération des plastiques et favorisera une meilleure planification et conception de ce genre de produits », explique un communiqué du département.

« Le groupe de travail examinera également les moyens de promouvoir de nouvelles innovations et de nouveaux investissements dans l’économie circulaire et de nous rendre moins dépendants des matières premières fossiles », indique le ministère.

« La Finlande veut être un pionnier dans la résolution des problèmes concernant les plastiques, au niveau national, au sein de l’UE et au niveau international. Les experts finlandais de la bioéconomie et de l’économie circulaire ont beaucoup à offrir dans ce travail. Je souhaite le meilleur succès au groupe de travail et attend avec impatience leurs propositions », a déclaré Kimmo Tiilikainen, ministre de l’Environnement, de l’Energie et du Logement.

La première réunion du groupe de travail est prévue le 5 avril. Outre le ministère de l’Environnement, le groupe du travail est composé notamment des représentants du ministère de l’économie et de l’emploi, du ministère de l’agriculture et des forêts, du ministère de l’éducation et de la culture, du ministère des finances, de la fédération finlandaise des industries, de la Fédération finlandaise du commerce, ainsi que d’autres ONG et parties prenantes.

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.- Tallinn – Les fabricants estoniens de maisons en bois sont intéressés à augmenter l’exportation de leur production vers le marché français, a déclaré mardi l’Association estonienne des professionnels de l’industrie Woodhouse.

Si la Suède et la Norvège sont toujours les principaux marchés pour ses membres, les industriels se tournent de plus en plus vers la France pour réduire les risques et assurer la pérennité de leurs activités.

Les fabricants estoniens de maisons en bois sont les plus gros exportateurs du secteur en Europe. Selon Statistics Estonia, les fabricants estoniens ont exporté des maisons en bois pour plus de 17,4 millions d’euros vers la France en 2017, ce qui place la France au septième rang parmi les marchés d’exportation.

L’association a observé que la France était traditionnellement un pays de constructions en pierre et que le taux de croissance de la construction à partir de bois y était plutôt lent. « Nous pouvons, cependant, noter l’enthousiasme dans la vulgarisation de l’utilisation du bois comme matériau de construction et la promotion de la coopération internationale dans ce domaine », indique le communiqué.

La promotion de la construction de maisons en bois a été une priorité en France au niveau de l’Etat déjà depuis près de dix ans, et leur but est de rattraper les pays où les maisons en bois sont un choix populaire.

Pour que les mesures sont prises au niveau de l’État, tels que les nouvelles exigences environnementales et d’efficacité énergétique adoptées et un grand nombre de projets pour la construction de gratte-ciel de bois approuvé ces dernières années.

Environ 350 000 à 400 000 nouveaux logements sont construits en France chaque année. À l’heure actuelle, les maisons en bois représentent 8% du nombre total de maisons privées dans ce pays, 4% des immeubles d’habitation et plus de 10% des bâtiments commerciaux et des bâtiments du secteur public.

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