Le monde a besoin d’une «percée majeure» pour ralentir le rythme du changement climatique

New York – Le monde a besoin d’une «percée majeure» pour ralentir le rythme du changement climatique et renforcer la résilience afin de protéger les plus vulnérables des impacts climatiques de plus en plus graves et fréquents, a affirmé la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohamed, lors d’une réunion de haut niveau cette semaine sur le climat et le développement, tenue dans le cadre des préparatifs à la COP26 prévue en novembre à Glasgow.

Rappelant que les pays du monde entier se sont mis d’accord, dans le cadre de l’Accord de Paris, sur l’objectif de limiter la hausse de la température planétaire à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels pour atténuer le réchauffement climatique, Mme Mohamed a estimé qu’il était essentiel aujourd’hui de ne ménager aucun effort pour parvenir à cet objectif durant cette «année décisive».

La numéro deux de l’ONU a aussi relevé que la nécessité de s’adapter et de faire preuve de résilience était «un impératif moral, économique et social», déplorant que ces efforts ne reçoivent qu’un cinquième du financement climatique total.