Namibie : Des associations de défense de l’environnement critiquent la décision d’abattre un éléphant

Windhoek – La décision du gouvernement namibien d’abattre un éléphant qui aurait causé des ravages dans plusieurs fermes situées au nord du pays a suscité les critiques des associations de défense de l’environnement.

Selon la militante de protection des animaux, Ingrid Mandt, cette décision de tuer un éléphant au lieu de le déplacer est consternante, d’autant plus que le ministère namibien de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme l’a prise à la hâte.

Le grand mammifère a été observé dans des fermes situées entre les villes d’Otjiwarongo et d’Otavi à partir du 9 avril, où il a causé des dommages aux biens et aux clôtures, a déclaré le porte-parole du ministère, Romeo Muyunda.

Par précaution, il a été décidé d’abattre l’éléphant car sa présence dans le parc du plateau de Waterberg constitue un grand risque, a ajouté M. Muyunda, notant que s’il brise la clôture et que les buffles s’échappent, cela entraînera une restriction du mouvement de tous les animaux à sabots fendus tels que les bovins.

«Ces restrictions entraîneront des difficultés économiques car toutes les activités économiques liées à l’élevage dans la région pourraient éventuellement s’arrêter pendant des mois», a averti Muyunda.