Il ne faut pas diaboliser l’usage du plastique (dialogues d’Efe)

Madrid- La situation de pandémie provoquée par le covid-19, au cours de laquelle le plastique a été considéré comme un élément de sécurité supplémentaire dans certains secteurs, tels que l’alimentation ou la santé, n’a pas freiné l’objectif général de réduction de son utilisation, mais elle a mis en évidence la nécessité de ne pas le diaboliser car il est encore essentiel dans de nombreux cas.

C’est ce qui est ressorti clairement des Dialogues organisés par l’agence Efe « La durabilité, un objectif commun qui ne peut être reporté », dans lesquels les participants ont convenu que cette présence accrue du plastique dans la vie quotidienne (gants dans les supermarchés, masques de protection, combinaisons, etc) ne signifie pas que les citoyens ne continuent pas à exiger une politique de durabilité de la part des entreprises.

A cette occasion, le directeur des relations extérieures pour les consommateurs, Francisco Javier Quiles Bodí, a expliqué que dans le secteur de la distribution alimentaire « nous avons vu l’évolution de l’opinion des consommateurs sur le plastique avant et pendant » la pandémie et « la conclusion est que le débat sur la réduction du plastique n’a pas été éliminé ».

Selon lui, la pandémie a contribué « à remettre le plastique et certains emballages à leur place », c’est-à-dire « nous devons réduire, réutiliser et recycler, mais pas diaboliser ».