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07 Juin

Nécessité d’atténuer les effets néfastes des changements climatiques sur la production agricole (Caritas Sénégal)

Dakar –  Souleymane Gilbert Sène, coordonnateur du programme de développement de la sécurité alimentaire et de l’agro-écologie à Caritas Sénégal, a souligné, mardi à Kaolack (centre), la nécessité de travailler davantage à réduire les effets des changements climatiques sur la production agricole.

« Le changement climatique est une réalité. C’est un problème qu’on ne peut pas résoudre par un coup de baguette magique. Travailler à réduire les effets des changements climatiques sera d’un grand intérêt pour les populations agricoles du Sénégal », a-t-il notamment déclaré.

Le responsable de Caritas Sénégal, une organisation non gouvernementale catholique, s’adressait à des journalistes en marge d’un atelier de sensibilisation sur cette question organisé dans « la capitale du Saloum » au lendemain de la Journée mondiale de l’environnement.

Voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du mercredi 07 juin :

Mali :

Les travaux de l’atelier national de formation, d’amendement et de validation du plan de contingence inondation Mali 2017 ont pris fin, vendredi dernier à l’Institut polytechnique rural (IPR) de Katibougou, selon la presse locale.

Organisé par la Croix Rouge malienne (CRM), l’atelier a regroupé les responsables et les volontaires de la CRM, les représentants des départements techniques de la CRM, de la protection civile, du ministère du développement social, du service de la météo et du service de l’hydraulique.

Il s’agissait de valider un plan défini pour réduire au maximum l’impact négatif des pluies diluviennes sur les populations potentiellement affectées par les inondations, de doter la CRM d’outils de gestion des catastrophes et de pré-positionner les stocks de sécurité en vivres et non vivres.

A l’issue des travaux, les participants ont identifié les ressources compétentes pour l’élaboration du plan de contingence avant de tester et de valider le document.

Burkina Faso :

— Le Secrétaire général de la région du Centre-Est, Abdoulaye Bassinga, a présidé, vendredi dernier à Tenkodogo, l’atelier de lancement local du programme «Shared ressources, joint solutions» ou programme «Ressources partagées, solutions communes» (SRJS) pour le Burkina Faso.

Ce lancement local marque le démarrage effectif du programme SRJS dans sa zone d’intervention, les sous-bassins du Nakanbé dans les régions du Centre-Est et du Centre-Sud, rapporte la presse locale, notant que ledit programme est le nouveau programme de coopération du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas pour la période 2016-2020.

D’un coût global estimé à un million soixante-cinq mille euros, soit environ six cent millions de francs CFA, ce programme met l’accent sur la sauvegarde des Biens publics mondiaux (BPM) basés sur les écosystèmes tels que l’approvisionnement en eau, la sécurité alimentaire, la biodiversité et la résilience climatique dans 16 pays à faibles revenus et à revenus intermédiaires inférieurs dont le Burkina Faso.

Kenya.

L’Association kényane des vétérinaires (KVA) a tiré la sonnette d’alarme sur l’état déplorable des abattoirs au niveau des comtés et appelé à une inspection « urgente » de la part des autorités compétentes pour veiller au respect des normes en vigueur.

Cité par des médias locaux, le président de la KVA, Samuel Kahariri a souligné la nécessité de la révision des autorisations concernant la gestion et l’exploitation des abattoirs à travers le pays.

« Ceux qui ne répondent pas aux normes sont appelés à être fermés », a-t-il déclaré, ajoutant que tous les abattoirs doivent disposer d’un professionnel de la santé animale.

Côte d’Ivoire :

-A l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement, le ministère ivoirien de la salubrité, de l’environnement et du développement durable a initié mardi, une caravane de sensibilisation destinée à la promotion de la sauvegarde du patrimoine environnemental, dans plusieurs quartiers de la métropole économique ivoirienne, Abidjan.

Cette initiative, rappelle-t-on, s’inscrit également dans la dynamique de la ‘’Quinzaine Nationale de l’Environnement’’ initiée par le même ministère et qui s’articulera, cette année, autour de trois points à savoir : Le journée mondiale de l’environnement (06 juin), la journée mondiale de l’océan (08 juin) et la journée mondiale de la lutte contre la désertification (17 juin).

-Un atelier sur l’élaboration d’un système d’information sur les garanties environnementales et sociales et sur la cartographie des bénéfices multiples intégrant les activités liées à la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation forestière (REDD+) en Côte d’Ivoire s’est ouvert mardi à Abidjan.

S’exprimant à cette occasion, Ouattara Mahamane, spécialiste suivi et évaluation, représentant le coordonnateur du projet REDD+ en Côte d’Ivoire, a relevé que cet atelier se fixe pour objectif principalement, la mise en place d’un mécanisme de collecte, de traitement et de diffusion de données et d’indicateurs liés à la mise en œuvre du processus REDD+ en Côte d’Ivoire.

En chiffres, le couvert forestier en Côte d’Ivoire se situe entre trois et quatre millions d’hectares par rapport à 16 millions d’ha lors de l’indépendance en 1960. Environ 200 000 hectares de forêts disparaissent chaque année.

-La ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto a prôné irrévocablement, mardi à Abidjan, un changement de comportement des populations en vue de parvenir à la sauvegarde de l’environnement qui ‘’fait l’objet d’une dégradation avancée du fait de l’homme’’, rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

Célébrant la journée mondiale de l’environnement au Parc National de Banco, Mme Ouloto a expliqué que cette activité revêt une grande importance au regard de l’impact de l’action humaine sur l’environnement. ‘’Nous devons chaque jour faire des efforts pour contribuer à la sauvegarde de notre planète (…), chacun se doit de poser des actes écologiques’’, a-t-elle dit.

Gabon :

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’est vu décerner, lundi à New York, le prix ‘’Theodore Roosevelt Award for Conservation Leadership’’, décerné par l’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS).

Ce prix lui a été attribué ‘’en reconnaissance de la création d’un réseau de 20 aires marines protégées au Gabon’’, indique un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

M. Ali Bongo a reçu cette distinction en marge de sa participation à la Conférence de haut niveau des Nations unies sur les océans (5-9 juin), au cours de laquelle il a notamment annoncé la création récente au Gabon d’un réseau de 20 aires marines protégées, soit 9 parcs marins et 11 réserves aquatiques couvrant 26 pc de son espace marin.

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