La neige fait son retour en Belgique

Bruxelles, 03/03/2018 (MAP)- La neige a fait son retour en Belgique provoquant, depuis vendredi, d’importantes perturbations dans le trafic routier, ferroviaire et aérien.

Les chutes de neige et le verglas ont semé la pagaille sur le réseau routier belge avec des centaines de kilomètres de bouchons cumulés. Comme les automobilistes, les bus n’ont pas échappé à la paralysie du trafic, les mauvaises conditions météorologiques ayant engendré une circulation compliquée et des trajets modifiés.

A Bruxelles, les pompiers ont effectué vendredi pas moins de 400 interventions, dont 300 sorties d’ambulances, liées à des chutes de personnes en raison des routes rendues glissantes par la neige.

S’agissant du trafic aérien, quelque 130 vols ont été supprimés vendredi soir à l’Aéroport de Bruxelles en raison du manque de visibilité et du verglas. Samedi matin, la situation n’était pas encore optimale mais plus proche de la normale, indique-t-on auprès de l’aéroport.

La vague de froid sibérien qui touchait depuis lundi plusieurs pays européens avec des températures glaciales descendant jusqu’à -28,7°C en Pologne, ont fait plus d’une cinquantaine de morts, notamment parmi les sans-abri.

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Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du samedi 03 mars 2018:

Lisbonne – Le ministre de l’Intérieur a annoncé vendredi le lancement d’un appel d’offres urgent, d’une durée de 15 jours, pour la commande de 40 avions pour lutter contre les incendies de forêt d’ici 2018 et 2020. Les déclarations à la presse d’Eduardo Cabrita, qui a visité l’Autorité nationale de protection civile (ANPC) à l’occasion de la Journée de la protection civile, viennent après que le Conseil des ministres a autorisé l’ANPC à engager des dépenses pour obtenir des moyens aériens de lutte contre les incendies de forêt pour la période 2018-2020, pour un montant total de 48.888.667 euros. Cette autorisation de dépenses vient après l’appel d’offres public international lancé par le gouvernement à la fin de l’année dernière pour l’obtention de 50 moyens aériens de lutte contre les incendies.

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– Le PDG du groupe énergétique EDP, António Mexia, a indiqué vendredi que la centrale au charbon de Sines pourrait fermer « bien avant 2025 » en raison de l’augmentation du fardeau fiscal sur les centrales au charbon, soulignant que cela « affectera l’économie de la région ». Lors d’une conférence de presse sur la présentation des résultats, António Mexia a déclaré que « des mesures ont été prises pour décourager les centrales au charbon ce qui conduira à la fermeture de la centrale de Sines avant la date prévue », en référence à la fin de l’exonération de la taxe sur les produits pétroliers (ISP) et l’introduction d’une taxe carbone. « Il est essentiel de gérer ce modèle de transition afin d’éviter d’éventuels déséquilibres concurrentiels », a estimé M. Mexia, faisant allusion à la différence de politique entre le Portugal et l’Espagne sur les centrales au charbon. Londres- Avec le réchauffement climatique, le printemps arrive de plus en plus tôt.

Dans l’hémisphère nord, ce phénomène risque de désorienter les oiseaux migrateurs, prévient une étude publiée dans la revue Scientific Reports. Le réchauffement climatique entraîne un décalage des saisons. En particulier le printemps, avec un débourrement et une floraison toujours plus précoce, soulignent les auteurs de cette étude. Rassemblant 743 études menées entre 1928 et 2013 dans l’hémisphère nord, les chercheurs montrent que, pour tout incrément de 10 degré de latitude, le printemps avance de quatre jours supplémentaires par décennie. Selon les chercheurs, ce décalage pourrait être particulièrement nocif pour les espèces migratrices, qui une fois arrivées à destination risquent de ne pas trouver la saison à laquelle elles s’attendaient.

Quels que soient les éléments que ces espèces utilisent pour remonter vers le nord au printemps, ils pourraient bien ne plus être fiables en termes de disponibilité des aliments qu’ils trouveront, si le printemps est arrivé plus tôt. L’émergence, au nord, des plantes et des insectes dont ils se nourrissent « survient désormais plus rapidement qu’aux plus basses latitudes dont ils proviennent », indiquent les experts.

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Madrid, – L’ONG Ecologistes en Action a dénoncé «la situation préoccupante» des grands carnivores terrestres en Espagne (ours brun, lynx ibérique, loup ibérique et chat sauvage), dont la conservation n’est pas garantie malgré le fait que toutes ces espèces sont menacées d’extinction. A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la vie sauvage, l’ONG a publié un rapport analysant la situation de ces espèces et réclamant la mise en œuvre de mesures urgentes pour lutter contre la destruction de l’habitat de ces espèces, la chasse légale et illégale et les accident de la route.

Ecologistes en Action a également relevé que les programmes de conservation du lynx ibérique et de l’ours brun reçoivent beaucoup d’argent, sans pour autant arriver à garantir la survie de ces deux espèces, car la priorité «n’est pas accordée à la protection de leur habitat naturel».

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-L’ONG écologiste Greenpeace a lancé un défi à 10 villes espagnoles pour qu’elles deviennent pionnières dans «la création d’espaces pour les personnes et la planète à travers un modèle développement durable», a indiqué l’organisation dans un communiqué. Pour gagner le défi, les villes d’Albacete, Barcelone, Madrid, Palma de Majorque, Pampelune, Santiago de Compostelle, Séville, Soria, Valence et Saragosse devront adopter des engagements en matière de lutte contre le changement climatique, inverser la tendance de la perte de biodiversité et créer des espaces «aimables et sains» pour leurs habitants.

«Nous avons choisi ces villes pour travailler avec elles sur des changements substantiels en matière de déchets, de santé, d’alimentation et de mobilité, afin qu’elles deviennent des exemples à suivre au niveau national et international», a expliqué Greenpeace. Paris – La France ne possède aucune éolienne offshore en activité en dépit des objectifs ambitieux qu’elle s’était fixée en 2009 d’installer 6000 mégawatts d’ici à 2020, relève vendredi le quotidien le Monde.

Dans un article sous le titre «L’éolien offshore peine à décoller en France», le journal explique que cet objectif a été revu à la baisse depuis et il est même loin d’être atteint, en raison notamment du retard pris dans la préparation du cadre réglementaire et la délivrance des autorisations nécessaires. Les recours se multiplient même de la part des opérateurs qui ont remporté les premiers appels d’offres offshore -EDF, allié à l’américain General Electric, et l’espagnol Iberdrola en 2011 et Engie et Siemens en 2013- , indique-t-il.

Avec ses 3.500 kilomètres de côtes, la France métropolitaine bénéficie pourtant de très bonnes conditions ¬géographiques, tout en disposant de nombreux ports et d’un tissu industriel ¬travaillant dans des secteurs clés pour ¬l’éolien comme la métallurgie, l’aéronautique et les chantiers navals, fait remarquer le Monde.

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– Le premier site d’essais d’hydrolienne, installé du côté de Bordeaux (centre-ouest de la France), vient d’être inauguré avec la mise à l’eau d’une turbine appartenant à une société française.

Ce site, qui offre trois emplacements pour hydroliennes pouvant accueillir chacune une turbine d’une puissance de 100 kW/heure, a la particularité de bénéficier de forts courants liés à la proximité du plus grand estuaire d’Europe, la Gironde, de l’accélération des courants par la présence des arches du pont et d’être soumis aux marées.

Des mesures ont montré que 80% du temps, les vitesses du courant sont supérieures à 1 mètre par seconde. Une hydrolienne est une turbine hydraulique (sous-marine ou à flots) qui utilise l’énergie cinétique des courants marins ou fluviaux, comme une éolienne utilise l’énergie cinétique du vent.