Norvège: Un immeuble de bureaux à Trondheim pour ralentir le changement climatique

Oslo – Un nouvel immeuble de bureaux à Trondheim, en Norvège, conçu selon le modèle de ville intelligente pour ralentir le changement climatique, a été dévoilé le weekend dernier.

Powerhouse Brattørkaia sera le dernier et le plus grand bâtiment à énergie positive en Norvège. Situé dans la ville de Trondheim, qui a déjà été reconnue comme l’une des villes norvégiennes les plus avancées sur le plan technologique, le bâtiment générera plus d’énergie qu’il n’en consomme.

La décision de réinventer les bâtiments est considérée comme une étape de plus en plus critique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Selon un rapport publié en 2018 par les Nations Unies, la construction et l’exploitation « représentaient 36% de la consommation d’énergie finale mondiale et près de 40% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) liées à l’énergie en 2017 ».

Powerhouse est le résultat d’une collaboration entre la société immobilière Entra, la société de construction et de développement Skanska, l’organisation environnementale ZERO, Snøhetta architectes et la société de conseil Asplan Viak. Le groupe a réalisé quatre projets plus petits utilisant cette approche. Mais le nouveau bureau sera de loin le plus grand.

L’attention portée à la conception écologique commence par la sélection et le suivi de la création de tous les matériaux de construction. L’extérieur du bâtiment est rempli de panneaux solaires, notamment d’un toit en pente orienté au sud pour une exposition maximale.

À l’intérieur, un béton spécial aide à réguler la température. Les sols et les bureaux sont conçus pour faire circuler efficacement l’air chaud et froid. Le bâtiment est également situé le long du front de mer et l’eau de mer sera également utilisée pour le rafraîchir.

Bien que cela ne marque qu’un petit pas dans la réduction de la consommation énergétique des bâtiments, le concept Powerhouse indique une voie à suivre. Et si le concept est adopté, son impact pourrait se répercuter sur d’autres domaines, tels que la mobilité, susceptibles de réduire davantage la pression sur l’environnement.