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16 Jan

La Norvège prévoit de mesurer l’empreinte climatique de l’université

Oslo- Afin d’accélérer la transition climatique, la Norvège prévoit de mesurer l’empreinte climatique globale de l’université et du collège.

« Tant les étudiants que le personnel souhaitent que le monde universitaire joue un rôle plus actif dans le respect des engagements climatiques de la Norvège », explique la ministre norvégienne de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Iselin Nybø.

« Les universités et les collèges ont une grande responsabilité, à la fois pour réduire leurs propres émissions, mais aussi pour donner aux étudiants les connaissances dont ils ont besoin pour réaliser le virage vert. Ils y contribueront notamment grâce à la recherche », a-t-elle soutenu.

La compétition est volontaire pour participer, mais la ministre espère que toutes les universités et collèges y participeront. Initialement, ils peuvent signaler les déchets, l’approvisionnement, l’utilisation des terres, la consommation d’énergie, la production d’énergie, les vols intérieurs et étrangers, l’éducation et la recherche sur le virage vert.

« C’est la décennie où les grévistes climatiques deviennent adultes et entreprennent des études supérieures. Nous devons leur montrer que nous vivons en apprenant. Pour que la transition vers des opérations d’écologisation débouche sur plus que de bonnes intentions et des mesures individuelles, nous devons travailler systématiquement. Si nous voulons aller mieux, nous devons savoir comment nous nous en sortons », explique Nybø.

Pratiquement, cela se fera en réalisant des fiches d’évaluation et des « tableaux de bord » montrant la performance climatique des universités et des collèges dans les différentes zones. Les résultats feront partie du rapport annuel de l’État pour l’enseignement supérieur.

« Je pense que le monde universitaire doit prendre les devants et j’espère que ce changement climatique pourra inciter davantage de secteurs de la société à agir », souligne Nybø.

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