ActualitésNorvège: fermeture de nombreuses voix montagnardes à cause des vents qui ont touché le pays

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17 Jan

Norvège: fermeture de nombreuses voix montagnardes à cause des vents qui ont touché le pays

Copenhague – Plusieurs régions de la Norvège ont été touchées par de forts vents ces deux derniers jours, ce qui a provoqué la fermeture de nombreuses voix montagnardes.

Les vents les plus forts ont été enregistrés dans les comtés de Sogn og Fjordane, Møre og Romsdal et Trøndelag, dans le centre de la Norvège, ont indiqué des météorologues, précisant que les vents ont été mesurés à 45,5 mètres par seconde.

Selon des médias locaux, ce mauvais temps a limité l’accès par avion et par bateau et causé des retards dans voyages déjà programmés.

« En raison de la tempête de neige à l’aéroport d’Oslo, il y aura des retards et des changements dans le trafic aérien », écrit mardi sur son site web Avinor, société publique chargée de l’exploitation de la plupart des aéroports civils en Norvège.

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.- Copenhague- Au total, 17,3 millions de porcs ont été abattus au Danemark, en 2017, soit près d’un million de moins qu’en 2016 et le nombre le plus bas depuis 1992.

L’industrie soutient que l’une des principales raisons de la baisse des abattages de porcs est l’épuisement des stocks, mais elle espère qu’elle pourra résister à la tendance négative de cette année grâce au soutien récent du gouvernement.

« Il faut du temps pour transformer un tel développement. Les agriculteurs ont été durement touchés par la crise financière depuis 2008 et l’industrie a perdu beaucoup d’argent depuis 2000 », a affirmé Nicolaj Nørgaard, le directeur du groupe de défense des éleveurs de porcs.

« Mais, je pense que nous allons abattre plus de porcs en 2018 qu’en 2017 », a-t-il poursuivi.

En plus d’un nouveau fonds d’investissement public qui aide financièrement les agriculteurs à installer de nouveaux stands, les abattoirs du pays – dirigés par Danish Crown – ont lancé une nouvelle stratégie visant à s’assurer que les abattoirs danois obtiennent un avantage par rapport à leurs homologues européens.

L’association des produits alimentaires NNF, qui représente les employés travaillant dans l’industrie de l’abattage, est déçue par les chiffres de 2017, mais admet que certains des changements apportés récemment ont besoin de temps pour produire des résultats.

Malgré la diminution du nombre de porcs abattus l’année dernière, la plupart des agriculteurs ont néanmoins réalisé des bénéfices en 2017. Cependant, un certain nombre d’économistes font de sombres prévisions pour l’avenir du secteur agricole danois.

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.- Reykjavík- La ville de Reykjavík a informé ses résidents qu’il n’est plus nécessaire de faire bouillir l’eau, toute l’eau du robinet étant potable.

L’annonce fait suite à la détection de niveaux légèrement élevés de bactéries du sol dans l’eau froide dans divers quartiers de la capitale islandaise.

Deux échantillons prélevés par l’autorité sanitaire de Reykjavík le 12 janvier ne répondaient pas aux normes islandaises. Bien que l’eau soit parfaitement saine pour les résidents, la ville avait recommandé de faire bouillir l’eau pour les personnes vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées et les personnes à faible immunité ou souffrant de maladies chroniques.

L’augmentation des bactéries est probablement causée par la fonte de la neige et de la glace après une longue période de froid. Ces conditions font qu’il est plus probable que l’eau de surface pénètre dans les trous de forage et contamine les eaux souterraines. Des bactéries E. coli ont été détectées dans un forage, mais cette eau n’est pas pompée vers la ville.

Árný Sigurðardóttir, directeur de l’Autorité sanitaire de Reykjavík, a assuré que les niveaux de bactéries ne sont que légèrement supérieurs à la réglementation islandaise « mais nous pensons qu’il est bon que le public sache […] avertir les personnes vulnérables. C’est l’objectif principal.  »

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.- Helsinki – Le ministre finlandais de l’Environnement, de l’énergie et du logement, Kimmo Tiilikainen, a salué la décision de la Russie d’établir un nouveau parc national dans l’archipel du lac Ladoga et un autre naturel sur les îles de l’est du golfe de Finlande et les eaux environnantes.

« Je félicite Sergey Donskoy, ministre russe des Ressources naturelles et de l’environnement, d’avoir pris des mesures décisives pour faire appliquer les décisions sur ces zones de conservation de la nature, qui étaient en préparation depuis longtemps », a indiqué M. Tiilikainen dans un communiqué, rappelant que ces deux zones ont une contrepartie du côté finlandais de la frontière.

Selon lui, la collaboration transfrontalière est nécessaire pour maintenir et protéger la biodiversité. « Les nouvelles zones de conservation ainsi que celles que nous avions auparavant des deux côtés de la frontière entre la Finlande et la Russie constituent un environnement fantastique », a-t-il expliqué.

Le fait que les zones soient proches les unes des autres est particulièrement important pour la biodiversité et les espèces, surtout maintenant qu’elles devront également s’adapter au changement climatique.

« Ce que cette décision signifie également, c’est de nouvelles opportunités pour promouvoir le tourisme durable des deux côtés de la frontière », a fait observer le ministre finlandais.

Le parc national du lac Ladoga comprend une superficie d’environ 122.000 hectares dans trois municipalités de la République de Carélie (Lakhdenpokhya, Sortavala et Pitkyaranta). Le parc national est un réseau unique de baies longues et étroites, de détroits et d’îles.

Le peuplement forestier est très diversifié, y compris les forêts anciennes avec de nombreuses espèces menacées et rares.

Le nouveau parc naturel de l’est du golfe de Finlande est situé dans les municipalités de Vyborg et Kingisepp, avec une superficie de plus de 14.000 hectares.

D’après le communiqué, les ministères de l’Environnement des deux pays, en collaboration avec les autorités locales des régions voisines du nord-ouest de la Russie, ont adopté en 1997 le programme de développement finno-russe sur la gestion durable des forêts et la conservation de la biodiversité dans le nord-ouest de la Russie.

Le travail est coordonné par l’Institut finlandais de l’environnement (SYKE) et dirigé par le Groupe de travail finno-russe sur la conservation de la nature. Des dizaines d’experts d’instituts de recherche, d’organisations de conservation de la nature et d’administration environnementale des deux pays ont participé à cette collaboration.

Le nouveau parc national du lac Ladoga et le parc naturel de l’est du golfe de Finlande font partie de cette coopération. « Ils constituent un ajout important à la ceinture verte de Fennoscandie qui comprend des zones protégées à proximité des frontières de la Finlande, de la Russie et de la Norvège », ajoute la même source.

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.- Tallinn – Le plan du groupe d’utilité publique norvégien Vardar visant à explorer l’intérêt des acheteurs potentiels dans sa participation de 77% dans le développeur éolien estonien Nelja Energia n’a actuellement aucun impact sur l’activité quotidienne de la société, rapportent des médias locaux.

Martin Kruus, directeur chez Nelja Energia, a déclaré à la presse que plus d’informations sur la transaction potentielle de 100 millions d’euros pourraient être divulguées en février.

Actuellement, il n’y a pas d’investissement dans le marché de l’énergie renouvelable baltique, mais Nelja Energia prépare plusieurs nouveaux projets.

« En Estonie, le plus important est le parc éolien offshore de Hiiumaa, tandis qu’en Lituanie, nous avons quelques projets en cours », a précisé M. Kruus.

« Nous n’avons rien de précis à dire pour le moment, nous espérons que nous le ferons au début de février, quand il sera possible de dire quelque chose de plus spécifique sur le processus de l’opération prrévue », a-t-il dit.

Il n’a pas fourni une estimation de la valeur de la transaction potentielle, bien qu’il ait dit qu’il était certainement 100 millions d’euros ou plus.

La société de services publics norvégienne Vardar envisage de quitter le marché balte et de vendre ses actions dans le promoteur éolien Nelja Energia.

La semaine dernière, Vardar avait indiqué dans une déclaration à la bourse qu’il avait entamé un processus d’analyse de l’intérêt dans les actions de Nelja Energia, détenu à 77% par sa filiale Vardar Eurus AS.

Nelja Energia (4Energy) a réalisé un bénéfice de 8,9 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 46,4 millions d’euros en 2016. Le numéro 4 de son nom se réfère à quatre sources d’énergie renouvelables: le vent, l’eau, la biomasse et le soleil.

Vardar AS est une société énergétique norvégienne qui investit dans la production d’énergie renouvelable dans les pays nordiques et dans les États baltes.

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.- Riga – Getlini EKO, l’exploitant letton de la décharge des déchets ménagers, prévoit d’augmenter de 21,5% sa charge d’enfouissement des ménages en 2018, selon une publication parue dans le journal officiel Latvijas Vestnesis.

Selon la publication, Getlini EKO a soumis son projet de plan tarifaire à la Commission des services publics (régulateur) le 29 décembre 2017. Le nouveau plan tarifaire a été établi sur la base de la méthodologie de calcul tarifaire approuvée par le régulateur en février dernier.

À l’heure actuelle, Getlini EKO facture 28,32 euros par tonne de déchets ménagers, à l’exception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de la taxe sur les ressources naturelles. Le tarif actuel, en vigueur depuis le 5 mai 2016, s’élève à 40,92 euros par tonne, y compris la taxe sur les ressources naturelles et hors TVA.

Selon le projet de plan tarifaire, puisque la taxe sur les ressources naturelles est passée de 25 à 35 euros cette année, la taxe actuelle sur les déchets de 40,92 euros par tonne serait majorée de 21,5% à 49,73 euros par tonne, taxe sur les ressources naturelles comprise et hors TVA.

En conséquence, le tarif actuel de 28,32 euros par tonne, à l’exclusion de la taxe sur les ressources naturelles et de la TVA, passera à 39,89 euros par tonne de déchets ménagers.

Comme la taxe sur les ressources naturelles devrait grimper à 43 euros en 2019, la taxe d’enfouissement des déchets, y compris la taxe sur les ressources naturelles et hors TVA, augmenterait à 51,97 euros par tonne, ce qui représenterait une augmentation de 18,7%.

La taxe sur les ressources naturelles augmentant encore jusqu’à 50 euros, la taxe d’enfouissement des déchets, y compris la taxe sur les ressources naturelles et hors TVA, grimperait à 53,94 euros par tonne, ce qui représenterait une hausse de 16,5%.

Au début de cette année, un certain nombre de sociétés de gestion des déchets en Lettonie ont grimpé leurs tarifs en raison d’une augmentation de la taxe sur les ressources naturelles.

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