ActualitésLa Norvège devrait fournir 130 millions de couronnes pour aider à lutter contre la pollution marine

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26 Juil

La Norvège devrait fournir 130 millions de couronnes pour aider à lutter contre la pollution marine

Copenhague- La Norvège devrait fournir 130 millions de couronnes pour aider à lutter contre la pollution marine causée par les rejets de plastique qui affectent les zones de pêche et les zones côtières.

« À moins que le monde ne change de cap, il y a un risque qu’il y ait plus de plastique que de poisson dans la mer dans 30 ans. Notre programme de développement est une contribution essentielle aux efforts visant à empêcher les déchets plastiques et autres provenant des pays en développement de se retrouver dans la mer », a affirmé le ministre du Développement international, Nikolai Astrup.

Notant que son pays joue un rôle de premier plan dans l’effort mondial visant à éliminer les déchets marins, il a soutenu que « ce programme est un élément clé de l’orientation générale du gouvernement sur les océans, et une contribution importante aux efforts mondiaux pour des océans propres et sains ».

Chaque année, environ huit millions de tonnes de déchets plastiques pénètrent dans les océans du monde. Ce volume devrait doubler d’ici 2030 et quadrupler d’ici 2050. Environ 80 à 90% des déchets proviennent des terres.

Dans de nombreux pays en développement, en particulier ceux qui connaissent une croissance économique rapide, les quantités de déchets augmentent, mais il n’existe pas de systèmes appropriés de gestion des déchets qui puissent empêcher les déchets plastiques de se retrouver dans la mer.

Dans son budget révisé pour 2018, le gouvernement norvégien propose une augmentation de 130 millions de couronnes pour le programme de développement de la lutte contre les déchets marins. Cela va presque doubler l’allocation au programme, à 280 millions de couronnes en 2018.

« Prendre les devants dans ce domaine, c’est aussi persuader les autres de suivre. Dans le cadre du programme de développement, le gouvernement a donc pris l’initiative de créer un fonds fiduciaire multi-donateurs de la Banque mondiale pour lutter contre les déchets marins », a expliqué M. Astrup, ajoutant que ledit fond soutiendra le développement de systèmes de gestion durable des déchets dans les pays en développement.

Et de relever que « l’augmentation du financement gouvernemental pour des mers propres et saines est une contribution importante de la Norvège aux efforts visant à atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030. »

De nouvelles recherches au Danemark ont révélé qu’il serait possible d’établir un stockage saisonnier géothermique à grande échelle, l’eau chaude du sous-sol danois pouvant fournir une chaleur neutre en CO2 à environ 500 000 ménages.

Le sous-sol danois contient de grandes quantités d’eau chaude, et les réservoirs d’eau peuvent à la fois fournir du chauffage aux citoyens et stocker de l’énergie provenant des éoliennes, lorsque la production éolienne est élevée, indique-t-on auprès des initiateurs de cette recherche.

Pendant l’été, la chaleur excédentaire est pompée dans un réservoir d’eau et, pendant l’hiver, la chaleur est de nouveau pompée, généralement pour être utilisée dans un système de chauffage urbain. Une fois utilisée et refroidie, l’eau est ensuite pompée dans le réservoir d’eau, où elle est à nouveau chauffée tout l’été.

« Près de la moitié de la consommation d’énergie du chauffage urbain provient aujourd’hui du charbon et du gaz naturel. Ces types d’énergie ont une date d’expiration claire, mais il est important que les nouvelles solutions d’énergie verte qui les remplacent soutiennent simultanément le développement d’un système d’énergie intelligent, où il est par exemple possible d’économiser la production d’énergie fluctuante que nous recevons du vent et du soleil. Dans ce cas, l’énergie géothermique et les pompes à chaleur ont un rôle particulier à jouer », a déclaré Lars Van Hauen, directeur de l’innovation chez la société E.On, un des partenaires de cette étude.

Il a souligné que la société E.On à Malmø (sud de la Suède) est sur le point de mettre en œuvre l’un des plus grands projets de pompes à chaleur au monde de 40 MW, et que la société énergétique étudiera les possibilités d’un stockage géothermique à grande échelle au Danemark.

Le ministre danois de l’Energie, des services publics et du climat, Lars Christian Lilleholt, s’est réjoui de cet intérêt à investir dans son pays, émettant le souhait de voir éclore un plus grand usage commercial de l’énergie géothermique.

« L’une des questions les plus importantes de la transition verte est de savoir comment nous pouvons stocker le surplus d’énergie durable de la manière la plus intelligente possible afin de l’utiliser quand cela est nécessaire », a déclaré le ministre.

En coopération avec plusieurs universités danoises, la société géothermique GEOOP a contribué à différents projets de recherche dans le domaine de l’énergie géothermique. Selon Lars Andersen, directeur exécutif de GEOOP, les réservoirs d’eau géothermique peuvent être utilisés pour le stockage de l’énergie. Par conséquent, ils deviennent la prochaine étape importante vers un système énergétique stable et vert.

« Contrairement aux autres types de stockage d’énergie, la perte de chaleur dans ces stockages est minimale. À long terme, la perte de chaleur pendant une saison sera de 15%, ce qui peut contribuer à maintenir les prix de l’énergie à un niveau bas », a affirmé Lars Andersen.

Même si les entreprises danoises ont une grande expérience dans le forage pétrolier dans la mer du Nord, le forage géothermique sur terre nécessite d’autres outils et d’autres compétences. Le projet de recherche du Fonds d’innovation Geotherm, auquel GEOOP participe, vise à accroître les connaissances du sous-sol et à faciliter l’utilisation du chauffage souterrain par les entreprises commerciales.

Avec Iceland Drilling Company et un certain nombre d’experts en géologie, réservoirs et forages, la société d’énergie E.On s’est associée à GEOOP pour découvrir le potentiel commercial de l’énergie géothermique dans un certain nombre de villes danoises.

.- Une nouvelle étude lancée par l’Agence danoise pour la protection de l’environnement a révélé qu’approximativement 15% de tous les emballages en plastique au Kenya sont recyclés, grâce à un partenariat entre les autorités kenyanes et danoises et le secteur privé.

La quantité estimée d’emballages en plastique du commerce et de la fabrication est d’environ 270 000 tonnes par an. Le volume recyclé d’emballages en plastique est d’environ 38 000 tonnes par an, ce qui correspond à un taux global de recyclage des déchets d’emballages plastiques d’environ 15%.

L’étude fait partie de la coopération en cours entre le Kenya et le Danemark, dans le cadre d’un partenariat privilégiant une approche d’économie circulaire, axée sur l’amélioration de l’efficacité des ressources dans le secteur manufacturier kenyan.

Le partenariat associe les autorités et le secteur privé dans le développement d’une stratégie de recyclage des emballages plastiques au Kenya, en partageant les expériences danoises.

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.- Stockholm- Les autorités suédoises ont mis en garde mercredi contre le risque de nouveaux incendies de forêt dans le sud du pays, au moment où continuent les efforts de lutte contre le feu dans les régions nord et centre.

Le grand feu de Trängslet, Älvdalen, s’est propagé plus loin dans la nuit de mardi, franchissant la frontière précédente vers le nord, et des avions de lutte contre les incendies ont été appelés en renfort.

« Il a été combattu avec de bons résultats depuis le sol pendant la nuit, et le personnel a réussi à poser des tuyaux à l’extérieur du feu », a expliqué la municipalité d’Älvdalen mercredi matin.

La possibilité de nouveaux incendies dans d’autres régions touchées du pays semble diminuer, et le risque passera à des niveaux extrêmes dans des zones auparavant plus calmes à Svealand et à Götaland.

« La prévision du risque d’incendie nous donne un certain nombre d’indices sur le risque d’incendies, comment ils se propagent», a indiqué Rickard Hansen, de l’Agence suédoise pour la protection civile (MSB).

L’agence météorologique nationale SMHI prédit que le sud de la Suède sera exposé à un « risque extrême » d’incendies vendredi.

« La prévision du risque d’incendie en décide beaucoup, comme l’allocation des ressources pour nous et les services d’urgence. Nous déplaçons l’équipement vers les endroits où le risque est le plus élevé », a souligné le même responsable.

Le gouvernement a convoqué une réunion de son conseil de gestion de crise, qui comprend généralement le chef de la police, le chef de la police de sécurité Säpo, le commandant en chef des forces armées, le chef de la MSB et un représentant des conseils des comtés de la Suède.

Un soutien étranger est arrivé en Suède pour aider à atténuer la situation. Le soutien polonais a été divisé et fonctionne à Jämtland et Ljusdal, les pompiers français sont en place à Ljusdal, et les pompiers allemands travaillent à Trängslet. Les bombardiers à eau du Portugal ont entamé leurs opérations sur le terrain mercredi.

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.-Riga – Le ministre letton de l’Agriculture, Janis Duklavs, a affirmé mercredi qu’il allait demander un soutien financier aux agriculteurs lettons qui souffrent de pertes massives dues à une longue période de sécheresse et à la chaleur.

M. Duklavs envisage également de discuter avec le commissaire de l’UE, les principales préoccupations de son pays concernant la nouvelle politique agricole commune (PAC) de l’UE après 2020.

Selon le ministère de l’Agriculture, la Lettonie estime que la proposition de la Commission européenne de réduire de 15% le financement du développement rural dans la prochaine période de programmation est inacceptable car la réduction aurait un effet négatif sur le développement rural en Lettonie.

Le Conseil de gestion de crise letton du 26 juin a décidé de ne pas déclarer l’état d’urgence dans l’agriculture en raison d’une sécheresse prolongée et a plutôt choisi de définir la situation comme « une catastrophe naturelle à l’échelle nationale ».

Le Premier ministre Maris Kucinskis a expliqué que le Conseil de gestion des crises avait décidé qu’il n’était pas nécessaire de déclarer l’état d’urgence dans l’agriculture, estimant que les conséquences de la sécheresse pouvaient être gérées avec la législation existante.

M. Duklavs avait déclaré à l’époque qu’une catastrophe naturelle dans l’agriculture à l’échelle nationale devait être déclarée pour épargner aux agriculteurs des pénalités pour non-exécution des projets financés par l’UE ou des prêts bancaires, puisqu’ils pouvaient alors invoquer la clause de force majeure.

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.- Tallinn- Le groupe énergétique estonien Adven a achevé avec succès l’acquisition des sociétés de chauffage urbain des villes lettones de Valmiera et Cesis d’Energijas Risinajumi, entrant pour la première fois sur le marché énergétique letton.

« Les investissements dans le chauffage urbain sont encore à un stade précoce en Lettonie et nous aurons l’opportunité de partager notre expérience en Estonie en augmentant la part d’énergie renouvelable, en rénovant les réseaux de chaleur et en augmentant l’efficacité », a déclaré Urmo Heinam, PDG d’Adven Estonie et Lettonie.

« Je suis heureux de confier les sociétés de production de chaleur des villes de Valmiera et Cesis à une société énergétique expérimentée et compétente comme Adven, qui a des projets à plus long terme pour exploiter, développer et investir dans le secteur énergétique letton », s’est pour sa part félicité Guntars Kokorevics, propriétaire d’Energijas Risinajumi.

Adven, qui gère 30 réseaux de chauffage urbain en Estonie, souhaite établir une plate-forme solide pour son expansion en Lettonie et commencer à augmenter sa part de marché dans le secteur du chauffage urbain et des solutions énergétiques locales.

« Nous voyons un grand potentiel de croissance pour offrir des services énergétiques professionnels aux entreprises industrielles de la région et à d’autres clients commerciaux. Pour développer des solutions techniques, nous utilisons toujours la technologie et les carburants les plus adaptés à chaque client », a expliqué Heinam.

Adven Eesti est un producteur de chaleur estonien, qui opère dans 18 zones de chauffage urbain à travers le pays. L’entreprise offre des solutions énergétiques dans le secteur industriel et des services, fournit de la chaleur aux clients privés et corporatifs et est active dans la distribution et la vente de gaz naturel. Elle fournit de l’énergie à environ 160 centres d’énergie industriels et 83 centres et réseaux d’énergie de chauffage urbain avec une puissance totale d’environ 1 900 mégawatts.

SIA Cesu Siltumtikli est un opérateur de chauffage urbain et un producteur de chaleur dans la ville de Cesis qui produit et distribue de la chaleur à plus de la moitié des habitants de la ville.

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