Norvège: La société d’engrais Yara propose d’augmenter son dividende annuel ordinaire

Oslo – La société norvégienne d’engrais Yara a proposé mardi d’augmenter son dividende annuel ordinaire d’un tiers à 20 couronnes norvégiennes (2,36 USD) par action, tout en rapportant des bénéfices de base du quatrième trimestre supérieurs aux attentes.

La société cotée à Oslo, l’un des plus grands producteurs mondiaux d’engrais azotés, a indiqué que l’augmentation des livraisons et de la production avait compensé l’impact de la hausse des prix de l’énergie.

Les prix des engrais azotés ont augmenté avant la saison des semis dans l’hémisphère nord, et l’élan est positif pour 2021, a déclaré le directeur général Svein Tore Holsether.

« La rentabilité des agriculteurs évolue dans la bonne direction, car les prix de plusieurs cultures augmentent considérablement et nous avons constaté que cela se reflétait également dans les prix mondiaux des engrais », a-t-il souligné.

Alors que la production mondiale d’engrais devrait augmenter cette année, le risque de pannes est également plus grand en raison de la pandémie du Covid-19, a-t-il ajouté.

Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA) d’octobre à décembre, hors éléments non récurrents, a reculé de 3% sur un an à 511 millions de dollars, mais a dépassé les 484 millions de dollars attendus par les analystes.

Yara a déclaré qu’il prévoyait de payer 100 millions de dollars de plus pour le gaz naturel, un élément clé de la production d’engrais azotés, au premier trimestre 2021 par rapport à un an plus tôt, et 145 millions de dollars de plus au deuxième trimestre.

La compagnie, qui a annoncé l’année dernière son objectif de réduire toutes les émissions de CO2 de son usine d’ammoniac de 500 000 tonnes par an de Porsgrunn en Norvège, a déclaré qu’elle développait davantage l’initiative en créant une nouvelle unité d’ammoniac propre.

L’entreprise cherche à fabriquer de l’ammoniac à partir d’hydrogène « vert » ou propre – produit à partir d’électricité renouvelable plutôt que de gaz naturel – pour l’agriculture, le transport maritime et d’autres usages.