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30 Avr

Orsted enregistre un bénéfice net de plus de 400M€

Copenhague – Le développeur énergétique danois Orsted a enregistré un bénéfice net de plus de 3 milliards de couronnes (400 millions d’euros) au premier trimestre de cette année, stimulé par l’expansion de son portefeuille de parcs éoliens offshore et onshore.

Le bénéfice net a augmenté de 27% par rapport à la même période en 2019.

Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) a atteint 6,8 milliards de couronnes danoises (905 millions d’euros) au premier trimestre de cette année, contre 5,1 milliards de couronnes à la même période en 2019, soit une augmentation de 33%.

Le bénéfice des parcs éoliens offshore et onshore opérationnels a augmenté de 25% à 5,2 milliards de couronnes, grâce à la montée en puissance de la production du parc éolien offshore Hornsea 1 de 1200 MW au Royaume-Uni, et des parcs éoliens terrestres Lockett de 184 MW et Sage Draw de 338 MW dans le NOUS.

Des vitesses de vent élevées au cours de la période ont contribué à augmenter la production, a déclaré Orsted.

Le 4 mars dernier, Orsted a augmenté ses prévisions d’EBITDA de 15-16 milliards de couronnes à 16-17 milliards en raison des «hypothèses mises à jour concernant la cession de l’actif de transport pour Hornsea 1».

Le développeur a affirmé qu’à l’heure actuelle, il n’a « aucune indication » que la situation du COVID-19 aura un impact significatif sur les résultats de l’année.

« Ainsi, nous réitérons notre plus récente prévision d’EBITDA de 16-17 milliards de couronnes en 2020. Nous réitérons également notre attente d’investissements bruts de 30-32 milliards en 2020 », a déclaré le développeur.

Le PDG d’Orsted, Henrik Poulsen, a affirmé que « malgré la crise du COVID-19 et son impact profond sur les sociétés du monde entier, nous avons connu un très bon début d’année avec de solides résultats financiers et de solides performances opérationnelles dans l’ensemble de l’entreprise ».

« Nous avons activé notre organisation de gestion de crise au début de mars pour guider Orsted à travers la crise mondiale du COVID-19. Nous nous sommes concentrés sur la santé et le bien-être de nos employés et de leurs familles et des communautés dont nous faisons partie », a-t-il poursuivi.

Il a assuré qu’au cours des deux derniers mois, « notre base d’actifs a été pleinement opérationnelle avec des taux de disponibilité pour nos parcs éoliens et centrales électriques dans la fourchette normale ».

Tous les projets de construction du développeur restent sur la bonne voie.

« Cependant, dans tous nos projets, nous constatons un risque accru de retards de composants et de services de la part des fournisseurs impactés par COVID-19 », a soutenu Orsted.

Le développeur a indiqué qu’il collaborait étroitement avec ses partenaires pour atténuer ces situations sans compromettre les normes de santé et de sécurité.

« Sur la base de nos perspectives actuelles, nous pensons que l’impact lié au COVID-19 sur nos projets de construction sera limité à la fois en termes de calendrier et d’économie », a ajouté la société.

Orsted a déclaré que ses projets de développement offshore aux États-Unis vont de l’avant, bien qu’à un « rythme plus lent que prévu » en raison d’une combinaison de l’analyse du Bureau of Ocean Energy Management (BOEM) des impacts cumulatifs de la construction de l’éolien offshore américain.

Les deux premiers projets de son pipeline, le listao 120 MW au large du Maryland et le projet South Fork 130 MW au large de New York, sont les plus exposés au risque de retards, a fait observer Orsted.

Orsted a maintenant reçu l' »avis d’intention »pour South Fork, qui était également prévu pour une mise en service en 2022, mais n’a pas encore reçu de calendrier de permis confirmé de BOEM précisant quand le plan de construction et d’exploitation du projet sera reçu.

Orsted a déclaré qu’il prévoyait également un « risque accru de retards » pour ses projets offshore Revolution Wind, Ocean Wind et Sunrise Wind US, qui devaient être mis en service en 2023 et 2024.

Des demandes de COP pour Ocean Wind et Revolution Wind ont été soumises et Orsted attend que le BOEM publie ses « Avis d’intention », décrivant le calendrier d’approbation de la COP.

Les restrictions COVID-19 empêchent le développeur de poursuivre les études de sites offshore pour Sunrise Wind au large de New York, ce qui « aura un impact négatif » sur son processus de demande de COP.

Orsted a souligné que pour ces trois projets « nous avons besoin de plus de visibilité sur la voie de l’approbation de la COP avant de conclure si la mise en service en 2023-24 reste réaliste. Nous espérons avoir plus de clarté après l’été ».

Entre-temps, la société a décidé de lancer un programme de rachat d’actions pour répondre aux obligations découlant de ses programmes d’incitation à base d’actions.

Le programme de rachat d’actions se déroulera du 29 avril 2020 au 12 mai 2020.

La société a signalé qu’elle pourrait racheter jusqu’à 84 000 actions, correspondant à 0,02% du capital social actuel de la société, sous réserve d’un prix d’achat total maximum de 66 millions de couronnes.

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