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02 Nov

Ouverture d’une enquête au Botswana après la mort de 55 vautours à dos blanc

Gaborone – Une enquête a été ouverte après la découverte dans le Nord-est du Botswana de plusieurs dizaines de carcasses de vautours, une espèce en voie de disparition, a révélé lundi le Service de la vie sauvage.

Les carcasses de 55 vautours à dos blanc ont été retrouvées le 22 octobre dans la région du Makgadikgadi, du fait d’un empoisonnement présumé, a indiqué le ministère de l’Environnement, de la conservation des ressources naturelles et du Tourisme.

Selon la même source, ces oiseaux, qu’on appelle aussi vautours africains, sont probablement morts par empoisonnement, précisant que la piste privilégiée est une intoxication due à une mauvaise utilisation de produits agricoles chimiques.

Le Département de la faune et des parcs nationaux, ainsi que Birdlife Botswana et Raptors Botswana, sont en train d’enquêter sur la cause de ces décès, a souligné de son côté le ministère.

La mort des vautours survient quelques mois après que le pays a été témoin de la mort mystérieuse de 356 éléphants dans sa région nord. Les décès ont par la suite été attribués à une toxine naturelle appelée cyanobactéries qui se trouve dans les rivières.

Ce n’est pas la première fois que les autorités du Botswana font ce genre de découverte. En juin de l’année dernière, 537 carcasses de différentes espèces de vautours avaient été retrouvées dans une réserve du nord du pays.

Les oiseaux auraient dévoré les cadavres de trois éléphants dépouillés de leurs défenses, une méthode courante des braconniers. Après avoir tué un animal, ils répandent du poison sur le cadavre pour éliminer les tourbillons de charognards et ainsi limiter le risque d’alerter les autorités.

Le vautour à dos blanc figure sur la liste des oiseaux en danger critique d’extinction dressée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. En Afrique, l’humain est responsable à 90% de la mort des rapaces de cette espèce.

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