ActualitésLe Pakistan revient sur sa décision d’autoriser les importations d’Inde

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01 Avr

Le Pakistan revient sur sa décision d’autoriser les importations d’Inde

Islamabad – Le Pakistan a annulé jeudi son autorisation pour des importations limitées de sucre, coton et blé d’Inde après une approbation préalable.

Le Comité de coordination économique pakistanais avait annoncé mercredi que des permis seraient accordés afin de limiter une inflation croissante, mais de nombreuses personnalités politiques ont critiqué ce signe de rétablissement des relations avec l’Inde.

Mercredi, le ministre pakistanais des Finances Hammad Azhar avait annoncé que le gouvernement avait pris la décision de rouvrir les échanges commerciaux avec l’Inde « dans l’intérêt du peuple », malgré la dispute entre les deux pays au sujet de la région du Cachemire–territoire.

La décision a été annulée lors d’une réunion présidée, jeudi, par le Premier ministre Imran Khan. Le ministre de l’Intérieur Sheikh Rashid Ahmed a dans ce sens indiqué à la presse que la décision avait été « différée » tant que New Delhi ne rendrait pas au Cachemire indien son statut de semi-autonomie.

Selon des experts, les exportations de l’Inde, premier producteur mondial de coton et deuxième producteur de sucre, vers son voisin réduiront les excédents qui pèsent sur ses marchés locaux, tout en aidant le Pakistan à réduire la flambée des prix du sucre avant le mois béni du Ramadan.

Les liens entre les deux puissances nucléaires ont commencé à se rétablir le mois dernier après l’annonce d’une déclaration conjointe de cessez-le-feu le long des frontières.

Plus tôt ce mois-ci, le Premier ministre indien Narendra Modi avait adressé un message de félicitations à son homologue pakistanais Imran Khan à l’occasion de la Fête nationale du Pakistan. De même, le chef de l’Armée pakistanaise, le général Qamar Javed Bajwa, a déclaré que des liens stables entre le Pakistan et l’Inde demeurent la clé pour libérer tout le potentiel de l’Asie du Sud et centrale, notant qu’il est temps pour les pays « d’enterrer le passé et d’aller de l’avant ».

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