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31 Mar

La «pandémie» de pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie de trois ans en moyenne

Bangkok -La «pandémie» de pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie dans le monde de près de trois ans en moyenne, et provoque 8,8 millions de décès prématurés par an, selon une étude publiée récemment.

Comparée à d’autres causes de décès prématuré, la pollution de l’air tue 19 fois plus de personnes chaque année que le paludisme, neuf fois plus que le VIH/sida, et près de trois fois plus que l’alcool, d’après l’étude réalisée par la Société de cardiologie «Cardiovascular Research».

L’Asie est la plus touchée: la durée de vie moyenne y est réduite de 4,1 ans en Chine, de 3,9 ans en Inde et de 3,8 ans au Pakistan. En Inde, dans l’Uttar Pradesh (200 millions d’habitants), la pollution par les particules fines réduit à elle seule l’espérance de vie de 8,5 ans, tandis que dans la province chinoise du Hebei, le déficit est de près de six ans, selon l’Air Quality Life Index, développé par des chercheurs de l’Energy Policy Institute de Chicago.

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