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07 Juin

Le parc éolien Greensky alimente le réseau ferré belge

Bruxelles – Le parc éolien Greensky alimente le réseau ferré belge, rapporte, mercredi, la presse belge, ajoutant que grâce aux neuf éoliennes inaugurées mardi, c’est désormais plus de 8% du réseau ferroviaire belge qui fonctionnent aux énergies renouvelables.

Infrabel et Engie Electrabel (sociétés qui gèrent le réseau) ont inauguré neuf nouvelles éoliennes installées le long de la E40 et de la ligne à grande vitesse Louvain-Liège. Elles viennent s’ajouter aux sept mâts déjà installés. Ensemble, ils disposent d’une capacité de production de 32 MW. L’électricité produite alimentera 26.000 ménages, et le reste sera réinjecté dans le réseau d’Infrabel. Cela permettra de faire rouler 170 trains par jour, soit quelque 60.000 par an.

Le ministre belge de la mobilité, François Bellot, qualifie ces trains de «trains à voile». Il y voit un outil important, tant pour relever le défi de la mobilité que celui de contenir le changement climatique. «Alors que Donald Trump vient de retirer son pays de l’accord de Paris, il est primordial de renouveler notre engagement à lutter contre le changement climatique», souligne le ministre.

«Avec le train, nous offrons une alternative à la voiture, ce qui est une première façon de limiter nos émissions de CO2. Et en plus, ce train roule grâce à une énergie propre. On est deux fois gagnant», se félicite-t-il.

-La Région bruxelloise incite un maximum de ménages à avoir recours à l’installation de panneaux solaires. Elle mise ainsi sur l’énergie solaire pour atteindre l’objectif fixé de doubler la production d’énergie renouvelable, passant de 2 à 4% à l’horizon 2020, et de réduire de 30% la production de gaz à effets de serre d’ici 2025.

C’est dans ce contexte qu’une cartographie visant à visualiser le potentiel solaire de sa toiture est en cours d’élaboration et sera opérationnelle à l’automne 2018, rapporte la presse belge.

La Région flamande s’est déjà dotée d’une pareille cartographie via l’agence de l’énergie flamande, et le succès rencontré par cet outil au nord du pays est ‘’énorme’’.

Selon le cabinet de la ministre de l’Énergie Céline Fremault, cette cartographie sera à la fois précise, facile d’accès et d’utilisation et permettra à tous les Bruxellois – privé, professionnel, entreprise, etc. – d’avoir en un clic un aperçu de la surface et de la puissance de production installables, ainsi qu’une estimation du coût de l’investissement, souvent largement surestimé par le grand public, et sa rentabilité.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mercredi :.

Londres, _Selon le Département britannique de l’Énergie et du changement climatique, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’aura pas d’impact sur la politique climatique et environnementale du Royaume-Uni.

« Le Brexit n’est pas un vote contre le changement climatique. Malgré les incertitudes politiques de court terme, l’action contre le changement climatique ne peut pas être arrêtée », souligne un document du Département britannique.

Et d’ajouter que le Royaume-Uni et l’Union européenne jouent un rôle important à ce sujet, affirmant que le changement climatique constitue l’un des risques de long terme les plus sérieux pesant sur l’économie et la sécurité nationale de la Grande-Bretagne.

Selon le gouvernement britannique, le Royaume-Uni continuera d’exercer son leadership en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement.

-Le « Business in The Community » (BITC) est un organisme de bienfaisance à but non lucratif présidé par le Prince de Galles, dont le siège social est basé à Hockney (Londres).

Le BITC a pour objectif d’asseoir de nouvelles relations entre les entreprises et la société à la faveur du développement durable et d’une économie verte.

Il se veut une plateforme de dialogue et d’échange destinée au développement des meilleures pratiques écologiques. Le « Business in The Community » regroupe plus de 850 entreprises qui œuvrent pour l’amélioration de leurs impacts sociaux et environnementaux sur la société.

Les sociétés membres du BITC emploient plus de 51,7 millions de personnes dans plus de 200 pays.

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Madrid, _L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a rendu hommage à quatre stations météorologiques espagnoles qui fonctionnent depuis plus d’un siècle, à savoir celles de Daroca (province de Saragosse), Tortosa (Tarragone), Izaña (Tenerife) et du parc du Retiro (Madrid).

Ces stations remplissent les critères établis par l’OMM, du fait qu’elles sont toujours actives, n’ont pas changé d’emplacement et conservé leurs caractéristiques climatologiques, a indiqué l’Agence étatique espagnole de météorologie (AEMET).

L’AEMET a salué cette distinction et relevé l’importance de ces stations en tant que «patrimoine climatologique» et outils de vigilance et d’étude sur les changements climatiques.

-La façade du Congrès des députés, chambre basse du parlement espagnol, se transformera pour quelques heures et de manière symbolique en une aire marine protégée, à l’occasion de la célébration jeudi 8 juin de la Journée mondiale des océans, à travers des projections vidéo représentant divers écosystèmes marins emblématiques.

Il s’agit d’une initiative de l’ONG Oceana visant à célébrer «l’immense patrimoine marin espagnol», et qui devrait être marquée par la présentation d’un projet visant à élargir la partie maritime des parcs nationaux de Donana (Andalousie), des îles atlantiques (Galice) et de Cabrera (îles Baléares).

L’ONG milite également pour la création de deux autres aires marines protégées, au large de l’île de Hierro (Canaries) et dans le canal de Majorque (îles Baléares), qui constituent des espaces inscrits dans le réseau européen des sites naturels Natura 2000.

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Paris,_ Le réseau national de surveillance aérobiologique vient de placer la France en alerte rouge (jusqu’au vendredi) en raison des risques allergiques à la pollinisation des graminées.

«Les graminées sont en pleine période de pollinisation et ces pollens se disperseront en quantité dès que l’occasion se présentera», précise le RNSA en ajoutant que ce risque sera encore plus important si l’ensoleillement est important.

Le risque allergique prévisionnel est établi à partir des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques pour les jours à venir, du stade phénologique des végétaux et de l’intensité des symptômes constatés par les médecins chez leurs patients allergiques aux pollens.

– Selon le dernier rapport du réseau RN21, la capacité mondiale installée en énergies renouvelables a atteint un nouveau record en 2016, avec 161 GW supplémentaires. Au total, les énergies renouvelables représentent désormais 2.017 GW. Le photovoltaïque domine toujours, représentant 47%, suivi de l’éolien (34%) et de l’hydroélectricité (15,5%).

RN21 estime toutefois que « la transition énergétique ne se déroule pas assez vite pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris ».

Il relève notamment une baisse des investissements de 23% en 2016, due principalement au ralentissement au Japon, en Chine et dans les économies émergentes ainsi qu’une réduction significative des coûts des technologies.

Lisbonne,_ L’empreinte écologique moyenne de chaque Portugais, qui correspond à la consommation des ressources naturelles et à la réactivité de la nature, a augmenté de 73 pc entre 1961 et 2013. Le Portugal occupe ainsi la neuvième place parmi les pays méditerranéens.

Selon une étude publiée récemment par l’Association Zero, basée sur les données de l’organisation Global Footprint Network, si tous les pays avaient la même empreinte écologique que le Portugal, « il faudrait 2,3 planètes » pour répondre à la consommation.

Le déficit écologique du pays a augmenté de façon constante jusqu’au début des années 2000, et a reculé à partir de 2006, « en raison à la fois d’un haut degré de dépendance à l’égard des ressources et l’utilisation excessive des ressources locales », explique l’association.

– Une étude menée par l’Université d’Aveiro a détecté des niveaux élevés de mercure chez les femmes parturientes dans la région au-dessus des niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé, a annoncé mardi l’université.

La recherche a porté sur l’analyse de ce métal toxique dans les cheveux et le sang d’une centaine de mères, provenant de neuf municipalités du district d’Aveiro, ainsi que dans les placentas et le cordon ombilical.

Le district d’Aveiro est connu par une contamination historique par le mercure et l’arsenic, du fait de l’industrie chimique installée dans la région depuis les années 50. Ce n’est qu’au XXIe siècle que les déchets ont cessé d’être jeté directement dans l’environnement.

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Zurich, _ La première usine de capture de CO2 vient d’être inaugurée dans la région zurichoise, en Suisse, une solution qui pourrait révolutionner la lutte contre le réchauffement climatique.

Lancé par l’entreprise suisse Climeworks, le projet est destiné à capturer directement le CO2 s’échappant d’une usine d’incinération des déchets, le stocker puis le vendre aux serres des alentours.

Les 1.000 tonnes de CO2 capturées par année pourront servir à faire pousser des tomates ou des laitues. Le dioxyde de carbone est filtré et absorbé par des éponges pendant plusieurs heures. Une fois le filtre saturé, celui-ci est chauffé à 100 degrés. À cette température, le CO2 se solidifie et peut donc ensuite être exploité.

« Cette usine est particulièrement intéressante parce qu’en plus d’être économiquement viable, son exploitation est mille fois plus efficace que la photosynthèse », souligne-t-on ayprès de Climeworks.

L’usine de capture ne va cependant pas résoudre tous les problèmes liés au réchauffement climatique : pour ne capturer qu’un pourcent des émissions mondiales, il faudrait installer 750.000 usines comme celle créée à Zurich.

-. Le Directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, a plaidé à Genève en faveur d’une écologisation du monde du travail qu’il juge « indispensable ».

« L’accord de Paris sur le climat et les engagements nationaux pris dans ce cadre nous offrent une occasion unique de traduire le consensus tripartite que nous avons obtenu en actions à grande échelle sur le terrain », a déclaré M. Ryder devan la conférence internationale du travail.

Citant un rapport de l’OIT intitulé « travail et changement climatique : l’initiative verte », il a souligné l’immense potentiel de création d’emplois décents, de développement équilibré et de croissance soutenue qu’offre l’écologisation de la production.

« Nous avons besoin de politiques adéquates pour que la transition se concrétise et soit juste », a dit M. Ryder, estimant que cela exigera des efforts combinés des gouvernements, des employeurs et des travailleurs au travers du dialogue social.

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