Les parcs ont besoin d’espèces qui les rendent plus résistants aux événements extrêmes (expert espagnol)

Madrid- Les parcs, les jardins et les forêts périurbaines ont besoin d’une régénération et d’une diversification des espèces qui les rendent plus résistants aux événements extrêmes liés au changement climatique, comme l’a démontré le récent passage de la tempête Filomena.

Pour aborder la restauration des arbres dans une ville comme Madrid après les fortes chutes de neige provoquées par la tempête, il faut d’abord distinguer les différents espaces verts, car « ce n’est pas la même chose d’intervenir dans une forêt périurbaine comme la Casa de Campo, dans un parc comme El Retiro, ou dans un alignement d’arbres sur le Paseo de la Castellana », a déclaré le doyen de l’Association des ingénieurs forestiers, Eduardo Rojas.

Avec le développement des zones urbaines et le verdissement progressif des villes, « il a été prouvé quelles sont les espèces les mieux adaptées », mais « il y a une certaine mode pour les espèces autochtones qui restreint les espèces » compte tenu du fait que « l’alignement urbain et les parcs sont séparés de l’environnement naturel », a expliqué Rojas.

La chute de neige provoquée par Filomena, qui a touché des centaines de milliers d’arbres, a montré que « les arbres actuels sont en fin de vie parce qu’ils ont été plantés sans mesures préventives » et, comme exemple de gestion améliorable, indique que les responsables « ont mis les arbres au vert mais ont conçu de minuscules alcorques parce qu’ils ne tenaient pas sur les trottoirs, a-t-il dit.