ActualitésParis : Appel à candidatures pour le Grand Prix national du paysage 2018

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02 Jan

Paris : Appel à candidatures pour le Grand Prix national du paysage 2018

Paris- Le ministère français de la Transition écologique et solidaire a lancé un appel à candidatures pour le Grand Prix national du paysage 2018 qui a pour objectif de valoriser une démarche paysagère innovante à l’échelle d’un territoire.

Cette démarche doit avoir donné lieu à des réalisations concrètes en France ou en zone transfrontalière et être le fruit d’une collaboration étroite entre une maîtrise d’ouvrage porteuse d’une volonté territoriale ambitieuse et une équipe de maîtrise d’œuvre inventive et créative dans laquelle le rôle du paysagiste concepteur est central et prépondérant, indique le ministère.

La démarche lauréate et ses réalisations devront être exemplaires tant par les résultats obtenus que par leur mise en œuvre, souligne la même source qui fixe au 11 mars prochain la date limite de dépôt de candidature. Elles s’appuieront sur les spécificités paysagères locales pour mettre en œuvre des projets de territoires ambitieux sur le plan social, environnemental et économique, se montreront novatrices par les solutions proposées et seront susceptibles d’initier de nouvelles façons de penser le territoire à partir du paysage.

Voici par ailleurs le Bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 2 janvier 2018:

 

Paris-Le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a exprimé sa détermination à poursuivre en 2018 sa lutte contre le réchauffement climatique et ses dérèglements, notamment ce cortège de tempêtes, aux noms de Harvey, Irma, José, Maria, qui ont ravagé des îles des Caraïbes cet automne.

Hulot a confirmé notamment l’annonce prochaine de son «paquet solidarité climatique», qui comprendra une prime de 1.000 euros pour quiconque troque sa voiture diesel contre un modèle neuf moins polluant, sans condition de ressources, et des aides à la rénovation énergétique des logements.

«Nous avons posé les bases, il faut maintenant accélérer, […] on va y aller à fond», a affirmé le ministre dans une vidéo dont rend compte le journal «Le Parisien» sur son site internet.

 

Londres – Plus de 45 millions de tonnes de déchets électroniques ont été générés dans le monde l’an dernier, ce qui aura des impacts considérables sur l’environnement et la santé, selon les conclusions d’une étude.

Férus de produits électroniques, les Asiatiques sont les plus gros producteurs, en valeur absolue, avec 18,2 millions de tonnes de déchets électroniques. Les Européens les suivent de près (12,3 Mt), devant les Américains (11,3 Mt), les Africains (2,2 Mt) et les Océaniens (700.000 t), soulignent les auteurs de cette étude.

Toutefois, 41 pays seulement publient des statistiques officielles sur leurs déchets électroniques. D’après les experts, si l’Afrique en produit peu de déchets électroniques, elle en reçoit beaucoup.

Et d’ajouter que la production planétaire de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) offre aussi des ressources considérables, évaluées à 55 milliards d’euros de matières secondaires.

Les écologistes évoquent à cet égard les énormes opportunités qui se présentent avec le recyclage du fer, du cuivre, de l’aluminium, de l’argent, de l’or et du palladium…

 

 

Lisbonne – 2017 est la deuxième année la plus chaude des 86 dernières années et parmi les quatre plus sèches depuis 1931 au Portugal, révèle l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA).

Le bilan climatique préliminaire de l’IPMA prévoit que l’année 2017 sera classée comme « extrêmement chaude » et que la température moyenne de l’air sera supérieure de 1,1 degré à la valeur normale, correspondant à la deuxième année la plus chaude depuis 1931.

Selon l’IPMA, l’année la plus chaude était 1997, sachant que les cinq années les plus chaudes ont été enregistrées au cours des trois dernières décennies.

Aussi cette année, la température maximale, environ 2,4 degrés plus élevée que la valeur normale, sera la plus élevée depuis 1931, dépassant d’environ un degré le maximum précédent (1997).

 

 

Bruxelles – La zone basse émission (LEZ) est mise en place à partir de lundi 1er janvier sur tout le territoire de la Région de Bruxelles-capitale. Les véhicules diesel les plus polluants se voient désormais interdits d’y circuler.

Les premières restrictions progressivement renforcées jusqu’en 2025 concernent les véhicules diesel de norme Euro 0 et Euro 1. Les véhicules essence catalogués dans ces catégories seront interdits à partir de 2019, comme les diesel Euro 2.

Sauf dérogation, voitures individuelles, camionnettes jusqu’à 3,5 tonnes (catégorie de véhicule N1 sur la carte grise), bus et autocars, immatriculés en Belgique ou à l’étranger, sont concernés.

277 panneaux de signalisation prévus aux points d’accès de la capitale ont été installés, tout comme une première cinquantaine de caméras de contrôle sur les 175 attendues d’ici juin prochain.

Le non-respect de la LEZ est passible d’une amende administrative de 350 euros. Toutefois, l’instauration de la zone basse émission prévoit une phase transitoire de neuf mois durant lesquels les amendes ne seront pas exigées.

 

Madrid – La chouette effraie, un rapace nocturne menacé d’extinction au nom scientifique Tyto alba, a été élu Oiseau de l’année 2018 par vote populaire organisé par l’ONG SEO/BirdLife, et deviendra ainsi le porte-étendard de l’action menée par cette organisation en 2018.

Cette espèce souffre d’un déclin de sa population et son habitat naturel fait l’objet de grandes menaces, a souligné l’ONG dans un communiqué, ajoutant vouloir sensibiliser sur l’importance de préserver l’habitat de cette espèce et réduire les menaces directes à sa survie.

La population de la chouette effraie a chuté de moitié dans certaines zones d’Espagne, notamment dans le sud, en raison notamment des transformations dans le monde rural, en particulier l’utilisation massive de pesticides industriels et la perte de lieux de nidification.

 

– Les scientifiques qui composent le comité nommé par le gouvernement de la région de Murcie pour le conseiller sur les mesures à prendre pour stopper la détérioration environnementale de la lagune de la Mar Menor, ont donné la priorité à l’étude des interactions de cette lagune avec la mer Méditerranée et les connexions des aquifères avec cette lagune.

Le comité se penchera ainsi sur les modèles hydrodynamiques, la concentration des nutriments organiques et non organiques, les niveaux de salinité et les bonnes pratiques agricoles pour la protection de cet espace, indique un communiqué du gouvernement régional.

Les études porteront aussi, entre autres, sur l’analyse économique des ressources naturelles de cette zone, les moyens de régénération et de préservation des plages, le développement des zones humides artificielles et l’épuration des eaux.

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