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18 Avr

Paris: Le vide sanitaire a débuté lundi dans le sud-ouest français

Bruxelles –  A Paris, Le vide sanitaire a débuté lundi dans le sud-ouest français, où 1 134 communes sont concernées par cette mesure destinée à enrayer l’épizootie de grippe aviaire.

L’observation de cette mesure, durant dix semaines, intervient alors que le ministère de l’agriculture avait baissé, vendredi, le niveau de risque de contamination des oiseaux et volailles liée au virus influenza aviaire hautement pathogène par la faune sauvage à « modéré ».

Dans un communiqué, le ministère a néanmoins averti qu’en « raison des récents épisodes, il convient de garder la plus grande vigilance vis-à-vis du risque lié aux oiseaux domestiques ».

.- Dans un avis sur les déchets ménagers résiduels, l’Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie (ADEME) a recommandé d’engager en priorité une dynamique pour favoriser le changement de comportement des ménages, des acteurs publics et économiques du territoire afin de réduire le volume de déchets produits.

Selon l’agence, ce changement de comportement et l’optimisation de l’ensemble des moyens existants de collecte à la source mis à disposition auront un effet accentué dans les années à venir sur la quantité par habitant de déchets résiduels (ordures ménagères résiduelles, OMR), qui devrait significativement baisser (de 17,7 Millions de tonnes en 2013 dont 7,7 Mt en décharge – à environ 14,7 Mt en 2025 – dont 3,9 Mt en décharge).

Cette réduction ne peut dispenser de prévoir des capacités de traitement en optimisant les unités existantes ou en planifiant les investissements nouveaux nécessaires. La valorisation énergétique de ces déchets est alors à privilégier sur l’élimination (incinération sans valorisation performante d’énergie ou enfouissement), indique l’agence, en appelant notamment à la mutualisation des capacités et à la valorisation énergétique.

.-  Un supermarché de déchets a été ouvert récemment à Vayres (Gironde- sud-ouest). Le « Smicval Market »  « a pour ambition de faire changer la vision des déchets pour redonner de la valeur aux objets et matériaux pour leur seconde vie, à la façon d’un supermarché inversé. Ici, il sera possible de donner, prendre, recycler afin de renforcer le réemploi, maximiser le recyclage et finalement réduire au maximum l’enfouissement », selon le syndicat en charge des déchets dans ce territoire.

Le Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Valorisation du Libournais Haute-Gironde (SMICVAL), qui couvre 200 000 habitants de 139 communes, est labellisé Territoire zéro déchet zéro gaspillage (ZDZG) et atteint déjà 48 % de valorisation matière et a réduit ses déchets de 13 % en cinq ans.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de mardi:

Londres, _Greenpeace UK vient de révéler que Bayer et Syngenta, deux des principaux producteurs d’insecticides néonicotinoïdes, avaient versé 18,7 millions d’euros à 70 établissements universitaires britanniques entre 2011 et 2016, ce qui soulève la question de l’indépendance de la recherche scientifique.

Cette révélation met une nouvelle fois en exergue le fait que les chercheurs et les administrations des universités apparaissent de plus en plus liés au monde de l’entreprise, ce qui peut compromettre leur liberté d’action et la crédibilité de leurs travaux.

« Si un industriel vous finance, vous serez tenté de lui être sympathique afin qu’il recommence. Vous aurez inévitablement envie de leur donner ce qu’il veut, ce qui crée un conflit d’intérêt », précise Dave Goulson, un biologiste, spécialiste des insectes pollinisateurs à l’université du Sussex.

-Seuls 9 pc des Londoniens envisagent d’acheter une voiture diesel dans un proche avenir, selon un sondage réalisé par l’Association britannique des vendeurs d’automobile.

Les résultats de cette enquête montrent la détérioration de l’image du diesel au Royaume-Uni. Il semble que le scandale autour des émissions polluantes de Volkswagen, qui s’est élargi depuis à la plupart des autres constructeurs, continue de faire des dégâts.

-Par ailleurs, la police de Londres a annoncé son intention d’acquérir 250 véhicules électriques ou hybrides, alors que la mairie de la City est allée un cran plus loin, en affirmant qu’elle n’achèterait désormais plus de diesel dans le cadre d’une démarche écologique et de protection de l’environnement.

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Lisbonne,_ ASM Energia, le plus grand producteur de tours éoliennes au Portugal, qui appartient au groupe A. Silva Matos, veut multiplier par quatre son chiffre d’affaires actuel pour atteindre 50 millions d’euros en 2020, rien qu’à travers les énergies renouvelables.

La moitié de ce montant, selon le dirigeant de l’entreprise, sera générée par la production de tours éoliennes terrestres et « offshore ».

Adelino Costa Matos a souligné qu’il s’agit d’un investissement de 30 millions d’euros portant sur l’expansion de l’unité de Sever do Vouga et la construction d’une nouvelle usine dans le port d’Aveiro, qui est toujours en cours de négociation avec le ministère de la mer.

– Une étude menée pendant quatre ans par la direction régionale de l’agriculture du Nord sur la culture des oignons a montré que les coûts de l’agriculture biologique sont bien inférieurs à ceux de l’agriculture classique. Cependant les produits bio arrivent avec un prix plus élevé sur le marché.

L’agriculture biologique n’a besoin d’aucun fertilisant des sols, alors que celle conventionnelle nécessite une charge de 5,75 euros en la matière, selon l’étude.

Pour protéger les cultures contre les parasites et les maladies, le coût pour l’agriculture biologique est de 1,84 euro, alors que le coût pour l’agriculture conventionnelle passe à 3,19 euros.

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Madrid, _ L’investissement public espagnol en matière d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de traitement des eaux usées «s’est effondré» depuis 2009 et n’est plus suffisant pour affronter les défis dans ce domaine, ont alerté des experts participant à la rencontre-débat sur l’écologie «Meriendas Vertes».

Cet événement, organisé par l’agence de presse spécialisée EFE-Verde et l’organisation Ecovidrio, a été placé cette année sous le thème «L’eau, l’or bleu», et a été marquée par les interventions de plusieurs spécialistes, qui ont notamment indiqué que seuls 38 pc des eaux usées reçoivent un traitement avancé, incluant l’élimination des traces de pesticides et autres polluants, en vue de leur réutilisation.

Les participants ont aussi relevé que l’agriculture consomme une moyenne de 70 pc des ressources en eau en Espagne, et même jusqu’à 90 pc dans certains bassins hydriques, appelant à approfondir la réflexion sur l’utilisation de cette ressource et les moyens de la rationnaliser.

-Le ministère espagnol des Affaires étrangère et de la coopération a remis au Commissariat européen de l’environnement un rapport élaboré par le gouvernement de l’Andalousie sur le projet d’extraction et de stockage de gaz naturel réalisé par l’entreprise Gas Natural dans les environs de la réserve naturelle de Donana, l’une des principales zones humides d’Europe.

Le ministre de l’Environnement au gouvernement régional de l’Andalousie, José Fiscal, a indiqué qu’aucune réponse n’a encore été donnée par le Commissariat européen, qui doit examiner une grande quantité de documents concernant ce projet contesté par les écologistes.

Il a, par ailleurs, réitéré le rejet par le gouvernement régional de ce projet énergétique, appelant à analyser l’impact de ce projet sur l’environnement.

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