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21 Avr

Le Parlement européen adopte de nouvelles règles visant à doper la production biologiques de haute qualité

Bruxelles – Le Parlement européen a adopté, jeudi à Strasbourg, de nouvelles règles visant à doper la production biologique et à garantir que seuls des aliments biologiques de haute qualité soient vendus dans l’Union européenne (UE).

Adoptée par 466 voix pour, 124 voix contre et 50 abstentions, cette nouvelle législation prévoit des contrôles stricts basés sur les risques tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et stipule que les importations des produits biologiques respectent les normes européennes en vigueur.

Les règles adoptées ont aussi pour objectif d’éviter la contamination des produits alimentaires par les pesticides chimiques ou les engrais synthétiques, à travers des mesures de précaution.

Les agriculteurs et autres opérateurs de la chaîne d’approvisionnement seront ainsi contraints d’appliquer un ensemble de nouvelles mesures pour éviter la contamination. Si la présence d’un pesticide ou d’un engrais non-autorisé est soupçonnée, le produit final ne devrait pas porter l’étiquette bio avant qu’une nouvelle enquête ne soit menée.

La nouvelle législation porte également sur une augmentation de l’approvisionnement en semences biologiques pour répondre aux besoins des agriculteurs biologiques et sur la promotion des exploitations mixtes qui produisent tant des denrées alimentaires conventionnelles que biologiques.

Madrid, – L’Union pour la Méditerranée (UpM) vient d’annoncer le lancement d’un projet de lutte contre les déchets plastiques en Méditerranée, baptisé « Chasseurs de Plastique AMP : préserver la biodiversité du danger des plastiques dans les aires marines protégées en Méditerranée ».

Il s’agit d’une initiative de l’Union pour la Méditerranée, du Programme Interreg MED de l’UE, de l’Université de Sienne (Italie) et de l’Institut Italien pour la protection et la recherche environnementale (ISPRA), indique un communiqué de l’UpM.

Soutenu par le Programme Interreg MED de l’UE avec 5 millions d’euros, ce projet, qui sera mis en œuvre par l’Université de Sienne, l’ISPRA et un vaste consortium d’organisations nationales et régionales, a pour objectif général de maintenir la biodiversité et de préserver les écosystèmes naturels dans les aires marines protégées pélagiques et côtières en appliquant une approche harmonisée contre la pollution marine.

Sur une période de 4 ans, le projet abordera l’ensemble du cycle de gestion de la pollution marine, de la surveillance et de l’évaluation à la prévention et à l’atténuation, ainsi que des actions pour renforcer la collaboration entre les aires marines protégées pélagiques et côtières situées en Albanie, Croatie, Grèce, Italie, France et Espagne.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidental pour la journée du samedi 21 avril 2018:

– Le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), basé à Malaga, et la Commission mondiale des aires protégées ont récemment lancé une initiative dans les cinq pays d’Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Libye, Maroc et Tunisie) pour évaluer correctement les besoins de développement des capacités en matière de gestion des aires protégées.

Après un large processus de consultation avec les principaux acteurs impliqués dans la gestion des aires protégées dans les pays ciblés, les résultats préliminaires de l’évaluation des besoins et de la stratégie de renforcement des capacités ont été présentés et discutés.

En, les programmes de renforcement des capacités dans les aires protégées (AP) étaient souvent axés sur le renforcement de certaines aptitudes et compétences individuelles. Au cours des dernières décennies, des centaines d’initiatives ou d’activités de renforcement des capacités ont été mises en œuvre à l’appui de la gestion des aires protégées, mais très peu d’impact a été observé.

Selon le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN, Il existe encore des lacunes importantes et des besoins non satisfaits en ce qui concerne l’amélioration de la base de connaissances sur les compétences en gestion des aires protégées.

En outre, très peu d’attention a été accordée à la capacité institutionnelle des agences chargées des aires protégées et au besoin urgent d’augmenter le nombre de gestionnaires spécialisés et d’autres professionnels dans les aires protégées.

Paris, Le ministre français de la Transition écologique Nicolas Hulot a appelé à une politique agricole commune (PAC) verte.

La France « doit passer d’une agriculture intensive en pesticides et à faible taux d’emploi à une agriculture intensive en emplois et à faible taux de pesticides » a résumé Nicolas Hulot.

S’exprimant devant le sénat, le responsable français a estimé que le budget de la PAC doit permettre une « mutation en profondeur » du « modèle agricole ».

Il a en souligné la nécessité de « retrouver et construire une souveraineté alimentaire en France, notamment avec un plan de production de protéines végétales digne de ce nom, pour ne plus être dépendant d’importations (de maïs ou de soja, NDLR) qui se font le plus souvent au détriment de la forêt amazonienne », insistant sur la nécessité de « transformer l’agriculture vers des modèles qui soient centrés, comme le demandent les consommateurs, sur la qualité, sur la réduction des pesticides, et sur la protection de l’environnement ».

« Ces services-là doivent être rémunérés, ils doivent diversifier économiquement les revenus des agriculteurs, et donc cette PAC ne peut plus être centrée uniquement sur les rendements car la course au toujours plus détruit les fondements même de l’agriculture, c’est-à-dire les sols et leur biodiversité et l’eau », a-t-il expliqué, faisant observer que « les aides doivent être dorénavant centrées sur ce nouveau modèle, protecteur pour la planète, pour les consommateurs, et plus rémunérateurs pour les agriculteurs ».

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