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11 Mar

Le Parlement européen souhaite réduire de moitié le gaspillage alimentaire

Bruxelles, 11/03/2017 -(MAP)-  Le Parlement européen souhaite réduire de moitié le gaspillage alimentaire et limiter la mise en décharge.

-En moyenne, moins de la moitié des déchets municipaux sont recyclés ou compostés dans l’Union européenne. Les députés réunis en session plénière à Strasbourg voteront mardi sur le « paquet déchets », un ensemble de quatre directives proposant notamment un objectif commun en vue du recyclage de 70 % des déchets municipaux d’ici à 2030, annonce-t-on sur le site web du Parlement européen.

En moyenne, chaque citoyen européen consomme quatorze tonnes de matières premières et produit cinq tonnes de déchets par an.   Alors que les ressources diminuent, ces chiffres peuvent paraître alarmants. Dans une économie circulaire, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets, ajoute la même source.

Selon la Commission européenne, la mise en place d’une économie circulaire pourrait accroître le produit intérieur brut de l’Union européenne de près d’un pourcent et créer deux millions d’emplois durables supplémentaires.

Le « paquet déchets » constitue une nouvelle étape vers la mise en place d’une économie circulaire en Europe.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi :

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Paris,_ Les anti-nucléaires du Grand Est vont manifester ce week-end en Alsace, à l’occasion du sixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, pour demander la fermeture de la centrale de Fessenheim.

Dans ce cadre, un grand rassemblement est prévu ce samedi devant la Maison de la région à Strasbourg et une manifestation dimanche devant la centrale. Des mots d’ordre de mobilisation anti-nucléaire ont également été lancés par de nombreux acteurs associatifs dans différentes  localités de l’Hexagone.

.- Le premier comité stratégique bio-économie a été installé en début de semaine par le ministre français de l’agriculture. Selon le ministère, la première réunion du comité portait notamment sur la présentation de quatre expériences qui s’inscrivent dans des développements industriels innovants : « Ener’Buiss », représentée par Bernard Bouilliard, agriculteur-méthaniseur dans l’Aube, « COPACEL » engagée dans le développement de nouvelles molécules issues de la trituration du bois, « Fermentalg, » start-up démarrant l’industrialisation d’ingrédients alimentaires issus de micro-algues et « Roquette », entreprise spécialisée dans la production d’amidon et très active dans la chimie du végétal.

La réunion a également abordé les leviers d’actions devant être mis en œuvre pour favoriser le développement de la bio-économie et démultiplier ces exemples tant en termes de financement que de recherche.

En France, près de 1,9 million de personnes sont engagées directement dans des activités de la bio-économie, 80 % du territoire est concerné, selon le ministère.

.- La fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement ( France Nature Environnement / FNE) a estimé que la profusion des projets d’enfouissement et d’incinération des déchets entrave le développement de la politique française relative à la gestion du traitement des déchets et la mise en œuvre de stratégies territoriales d’économie circulaire.

Alors que les Régions œuvrent à l’élaboration de  leurs plans régionaux de prévention et de gestion des déchets (PRPGD), la FNE  et ses associations constatent que de nombreux acteurs lancent de nouveaux projets d’incinération et de stockage. Ces projets accentuent les risques de surcapacités de traitement des déchets, au détriment des efforts de prévention et de recyclage et trahissent la crainte de la part de certains acteurs de l’incinération qui considèrent que la prévention des déchets est un frein au développement de leur activité.

« Il y a une incohérence entre l’ambition affichée de développer l’économie circulaire et le maintien de stratégies toujours tournées vers l’incinération et l’enfouissement », relève Denez L’Hostis, président de la fédération, appelant « à mettre fin aux aides publiques favorables à ces modes de traitement et accroître leur taxation pour soutenir des projets de prévention et de recyclage des déchets ».

« Nous demandons à l’Etat de geler tous les projets d’extension ou de création d’incinérateurs et d’installations de stockage, au moins jusqu’à ce que les futurs plans régionaux de prévention et de gestion des déchets soient approuvés. Notre demande concerne tous les sites, y compris ceux qui se réclament de la valorisation énergétique sous couvert d’incinération classiqu », soutient-il.

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Londres,_ D’ici à 2100, les canicules, sécheresses, tempêtes et inondations devraient être plus fréquentes et plus intenses, selon les conclusions d’une étude scientifique parue dans le magazine Nature.

Les villes érigées sur des deltas ou le long des côtes feront face à une hausse du niveau de la mer qui menacera directement les habitations et l’accès à l’eau potable, sans parler des réseaux de transports ou d’énergie, estiment les auteurs de cette étude.

Les métropoles vont ainsi encaisser de plein fouet les répercussions du réchauffement climatique à venir. Du coup, elles sont en première ligne, à la fois en ce qui concerne les causes et les effets du changement climatique.

Déjà confrontées à ces défis, de nombreuses villes ont ainsi pris le problème à bras-le-corps: toits peints en blanc pour refléter les rayons solaires, chaussées poreuses pour permettre à l’eau de pluie de recharger les nappes phréatiques, arbres et parcs pour atténuer la chaleur et réduire la pollution routière…

-L’ampleur des pertes de biodiversité dans le monde menace le fonctionnement des écosystèmes de la terre et la pérennité des sociétés humaines, préviennent des chercheurs de l’University College à Londres.

Plus de la moitié de la surface terrestre, qui abrite 72 pc de la population mondiale, connaît une telle perte de biodiversité qu’on peut se demander si ces territoires ont encore la capacité de subvenir aux besoins humains, soulignent les experts anglais.

« C’est la première fois que nous avons quantifié les effets de la perte d’habitat sur la biodiversité au niveau planétaire d’une manière tellement détaillée », explique Tim Newbold de l’University College London.

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Madrid, _ La ministre de l’Agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, a salué le travail effectué dans le cadre du projet Life+ Réseau Natura 2000, qui a été couronné par la déclaration par la Commission européenne du 21 mai comme journée européenne du réseau européen de parcs naturels Natura 2000.

La ministre a présidé à Madrid la clôture de ce projet, qui a été mené pendant quatre ans en coordination entre l’association SEO/BirdLife et l’agence EFE avec pour objectif de renforcer la communication autour des parcs naturels notamment auprès des jeunes.

Intervenant à cette occasion, le directeur général de l’environnement à la Commission européenne, Daniel Calleja, a affirmé que selon les données recueillies dans le cadre de ce projet, 95 pc des citoyens européens soutiennent la politique environnementale de la commission, même si les deux tiers d’entre eux pensent qu’il est possible de faire mieux pour l’environnement.

-L’ONG écologiste Amis de la terre a exhorté l’Espagne à augmenter ses efforts en matière de recyclage des déchets, conformément aux recommandations de la Commission européenne publiées en janvier dernier.

Dans un communiqué, l’association a souligné que seuls 30 pc des déchets sont recyclés, alors que 60 pc sont jetés dans les décharges et 10 pc incinérés, appelant à augmenter le pourcentage des déchets recyclés et mettre en place des systèmes efficaces de tri et de recyclage.

L’ONG a aussi rejoint la Commission européenne en appelant à instaurer des taxes sur les déchets qui soient «plus justes socialement et environnementalement».

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Lisbonne,_ Quelque 150 bénévoles vont participer à une action de reboisement dans la ville de Viseu, à travers la plantation d’environ 4.000 arbres, a annoncé l’Association portugaise pour l’éducation environnementale (ASPEA).

Selon le représentant de l’ASPEA à Viseu, Jorge Loureiro, cette action de reboisement, qui s’inscrit dans le cadre du projet « Planta Bosques », va démarrer le 18 mars à Sernada, dans la municipalité de  Santos Evos.

« Il s’agit de la troisième initiative du genre qui a lieu dans le district de Viseu. En tout, nous avons planté environ 13.000 arbres au cours des trois dernières années dans cette région », a-t-il précisé, ajoutant que les châtaigniers, les chênes et les chênes verts sont les espèces qui composent les quatre mille arbres disponibles pour la plantation.

– La hausse des températures ces derniers jours a provoqué une « invasion » de Lisbonne par les abeilles. La situation n’est pas nouvelle, mais elle a généré plus de travail pour les pompiers et pour les apiculteurs.

Les pompiers ont enregistré vendredi jusqu’à 16h00 quatre incidents liés aux abeilles qui ont nécessité la présence des pompiers de Lisbonne.

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Genève, L’exécutif du canton suisse du Haut-Valais (ouest) a été accusé d' »opacité administrative » par le responsable local chargé de la protection des données, sur fond d’une vielle affaire liée à la pollution au mercure.

Le préposé valaisan à la protection des données, Sébastien Fanti, a en effet déposé un recours devant la justice suite au refus du Conseil d’Etat valaisan de publier un historique sur la pollution au mercure dans le Haut-Valais.

Entre les années 1930 et le milieu des années 1970, l’entreprise chimique Lonza a déversé ses eaux industrielles chargées en mercure dans le canal d’évacuation Grossgrundkanal.

La télévision publique RTS a demandé de consulter un document détaillant les problèmes liés au mercure, mais a essuyé un premier refus catégorique auprès des services de la protection de l’environnement.

Saisi du dossier, le préposé à la protection des données et à la transparence avait estimé à l’époque que l’intérêt public était prépondérant et avait recommandé la transmission du rapport.

-. Le phénomène du réchauffement planétaire met à mal le tourisme hivernal en Suisse où la durée d’enneigement est de plus en plus courte, selon une étude menée conjointement par l’université de Neuchâtel et l’Institut fédéral de recherches sur la neige et le paysage.

« Les conditions ne sont plus les mêmes qu’il y a trente ans », a expliqué Martine Rebetez, qui a dirigé l’étude, en précisant que la durée d’enneigement compte 37 jours de moins en moyenne par rapport à la situation qui prévalait en 1970.

Toutes les régions et toutes les altitudes sont touchées entre 1.100 et 2.500 mètres, d’après les conclusions de cette recherche publiées par des médias locaux.

Pour Roberto Bolognesi, responsable à l’institut Meteorisk, les stations de moyenne altitude, situées entre 1.200 et 1.600 mètres, doivent dès à présent trouver des alternatives, sachant que « leur avenir semble incertain à moyen terme ».

 

 

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