ActualitésLes participants à un forum sur les énergies propres appellent à investir davantage dans…

Actualités

28 Mai

Les participants à un forum sur les énergies propres appellent à investir davantage dans l’innovation

Copenhague – Si la transition vers l’énergie verte réussit, il faudra investir davantage dans l’innovation, tel était le message du Forum sur l’investissement dans les énergies propres, qui a eu lieu la semaine dernière à Copenhague.

Les nouvelles solutions innovantes sont la voie à suivre pour que le secteur de l’énergie devienne plus vert, ce qui signifie que l’investissement est crucial, ont déclaré les participants au forum, qui a réuni des représentants internationaux des gouvernements, des entreprises et des investisseurs.

La conférence faisait partie de la Semaine nordique de l’énergie propre, organisée conjointement par le Danemark et la Suède.

Lors de la conférence, Tine Roed, directeur de la Confédération de l’industrie danoise (DI), a indiqué que bien que le Danemark soit un leader en matière d’énergie propre, ce succès ne doit pas être tenu pour acquis.

« Depuis plusieurs années, les investissements du secteur privé dans la recherche n’ont pas augmenté. Nous devons faire un bond maintenant – à la fois lorsqu’il s’agit d’investissements publics et privés dans la recherche – si nous voulons maintenir notre position de leader dans la technologie énergétique. Nous pouvons voir qu’il y a une corrélation entre l’argent que nous dépensons pour la recherche et celui que nous exportons. C’est encore une autre raison d’augmenter les investissements », a-t-il souligné.

Bo Svoldgaard, vice-président du géant danois de l’énergie éolienne, Vestas, a affirmé que la société avait « clairement l’intention d’investir dans le futur ».

Si l’énergie propre doit être attrayante, il est nécessaire de poursuivre les recherches et d’investir dans la technologie et les tests de cette technologie, de sorte qu’il y ait encore plus de projets financés par les fonds publics, a-t-il indiqué.

« Nous voulons revenir au +milliard d’énergie+ », a-t-il soutenu, en allusion aux coupes dans le financement public de la recherche énergétique, qui s’élève actuellement à 500 millions de couronnes (67 millions d’euros).

Le ministre danois de l’Energie, Lars Lilleholt, a reconnu que davantage d’investissements dans l’énergie verte seraient nécessaires à l’avenir, à l’échelle nationale et mondiale.

« Nous avons besoin d’action. Nous avons besoin de plus d’investissements dans l’énergie propre. Il faudra des investissements de plusieurs millions de dollars vers 2050. C’est un défi, mais c’est aussi une possibilité. La transition énergétique propre peut créer des emplois, favoriser le développement économique et améliorer l’environnement – et nous pouvons y arriver si nous coopérons au-delà des frontières », a assuré M. Lilleholt.

Le vice-secrétaire américain à l’Energie, Dan Brouillette, qui était également présent à la conférence, a signalé que son pays continuerait à jouer un rôle actif dans l’innovation et les investissements nécessaires, relevant que la transition vers l’énergie propre implique le recours à de nouvelles sources d’énergie et une utilisation plus propre des combustibles fossiles.

« Nous vivons une époque passionnante où nous assistons à une cascade de percées technologiques tirées par l’innovation. À l’heure actuelle, aux États-Unis, nous produisons non seulement un surplus d’énergie bon marché provenant de bien d’autres sources que nous n’osions l’espérer. Nous utilisons également l’énergie de façon beaucoup plus propre qu’avant – ce qui signifie une réduction des émissions de CO2 », a indiqué M. Brouillette.

Stockholm- Le géant mondial Siemens et le fabricant suédois de batteries à faible émission de carbone Northvolt ont annoncé, la semaine dernière, un partenariat pour le développement de batteries lithium-ion vertes de haute qualité.

Le partenariat, dans lequel Siemens investira 11,7 millions de dollars, comprend également la fourniture de batteries lithium-ion.

« Nous construisons l’usine de batteries du futur », a déclaré Jan Mrosik, directeur général de la division Siemens Digital Factory.

« Avec notre portefeuille Digital Enterprise, nous contribuons à une production de cellules de batterie compétitive en Europe qui exploite pleinement les avantages du logiciel et de l’automatisation. Plus de flexibilité, d’efficacité et de qualité avec une mise sur le marché plus rapide », a-t-il expliqué.

Mrosik a indiqué que pour atténuer les effets du changement climatique, l’Europe accélère sa transition vers les énergies renouvelables.

« L’électrification et l’utilisation accrue des batteries constituent l’une des pierres angulaires de cette transition, permettant une conversion à grande échelle vers le transport durable ainsi qu’une intégration profonde des sources renouvelables dans le mix énergétique. Avec une capacité actuelle et planifiée limitée, l’Europe fait face à un important déficit de batterie dans les prochaines années », a-t-il ajouté.

De son côté, Ulf Troedsson, président de Siemens Nordics, a assuré que Northvolt « conduit la production de batteries pour construire une batterie avec une très faible empreinte carbone. Notre portefeuille Digital Enterprise soutiendra Northvolt dans la construction d’une usine de batteries à la fine pointe de la technologie. Nous sommes ravis de participer en tant que partenaire à ce projet ».

Siemens a l’intention d’acheter des batteries à l’usine, une fois achevée en 2020, faisant de Northvolt un fournisseur privilégié.

Siemens considère l’initiative Northvolt comme un projet de référence pour la production de batteries du futur, qui reposera sur l’intégration et la numérisation de toute la chaîne de valeur : de la conception de la cellule à la planification de production, ingénierie et production aux services.

« L’industrie européenne évolue rapidement vers l’électrification. Avec son expertise de classe mondiale dans l’électrification, l’automatisation et la numérisation, Siemens deviendra un important partenaire technologique, fournisseur et client de Northvolt. Une fois que nous aurons commencé la production à grande échelle, notre objectif est de fournir les batteries lithium-ion les plus écologiques au monde », a souligné Peter Carlsson, co-fondateur et PDG de Northvolt.

Helsinki – Le ministère de l’Agriculture et des forêts a annoncé la publication d’un rapport d’analyse, d’évaluation et de recherche sur l’état actuel et les perspectives de développement des modèles économiques liés à l’économie finlandaise en milieu sauvage, qui comprend la pêche récréative, la chasse, et le visionnement et la photographie de grands carnivores.

Le projet de recherche a été réalisé par l’Institut Ruralia relevant de l’Université d’Helsinki, avec le ministère de l’Agriculture et des Forêts comme ministère de tutelle.

« L’objectif principal du projet de recherche était d’établir une image à jour et complète du rôle de l’économie sauvage en Finlande, et le projet a très bien réussi », a déclaré le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Jari Leppä.

« La vision précise de l’état et des perspectives de développement du secteur produit dans le projet constitue une excellente base pour cibler les futures actions de développement », a-t-il ajouté.

« Les résultats du projet seront utilisés au ministère de l’Agriculture et des forêts pour la préparation de plans de gestion de la population et de stratégies pour les secteurs de la pêche et du gibier », a déclaré Juha Niemelä, directeur général du Département des ressources naturelles auprès du ministère, notant qu’ »un processus de stratégie distinct concernant la pêche récréative sera lancé très prochainement ».

Selon l’étude, les entreprises basées sur l’économie de la nature ont un grand impact économique pour la Finlande et le secteur s’est développé ces dernières années.

En Finlande continentale, il y a près de 800 entreprises opérant uniquement dans le tourisme de la nature, avec un effectif total de près de 1500 personnes.

En outre, ces entreprises ont des impacts indirects importants dans la zone où elles opèrent.

L’économie de la nature sauvage est particulièrement importante dans les régions faiblement peuplées où la création de nouveaux emplois est, à bien des égards, un défi majeur.

D’après l’étude, les entreprises qui fondent leurs activités sur l’environnement naturel devraient augmenter la valeur ajoutée des produits et services qu’elles offrent, tout en investissant dans les exportations et en attirant les touristes étrangers en Finlande.

.- L’Institut météorologique finlandais (FMI) a publié ce weekend un avertissement d’incendie de forêt pour presque tout le pays à l’exception de quelques régions de Laponie, a rapporté le radiodiffuseur national Yle.

Les autorités du FMI ont averti la population de s’abstenir de mettre le feu dans des lieux publics ouverts pour éviter les incendies de forêt car l’indice d’évaluation des incendies de forêt a atteint le niveau record de 5,5 sur un maximum de 6 dans tout le pays.

L’évaluation du FMI de l’indice d’incendie de forêt est basée sur l’humidité, la température, la vitesse du vent, le rayonnement solaire et les précipitations.

Oslo – La quantité totale de déchets produits en Norvège en 2016 était de 11,4 millions de tonnes, soit une augmentation de 3% par rapport à 2015.

Dans le même temps, la récupération de déchets non dangereux soumis à un traitement connu était de 74%, tandis que les déchets destinés à l’enfouissement ont augmenté à 14%.

Les quantités de déchets augmentent régulièrement, selon les comptes des déchets.

La valeur ajoutée mesurée par le PIB (prix constants) n’a augmenté que de 1% entre 2015 et 2016. L’objectif national visant à maintenir l’augmentation des déchets au-dessous du niveau de croissance économique n’a pas été atteint ces dernières années.

En 2016, la récupération de déchets non dangereux soumis à un traitement connu était de 74%, une baisse de 3% par rapport à 2015, ce qui correspond à 7,3 millions de tonnes.

La principale raison de cette baisse est la diminution des déchets utilisés comme composés de remplissage et matériaux de couverture en 2016 par rapport aux années précédentes.

Les quantités de déchets en cours de récupération et d’incinération sont similaires à ce qu’elles ont été ces dernières années.

Un total de 4,0 millions de tonnes de déchets a été récupéré en 2016, tandis que 3,8 millions de tonnes ont été incinérées. Alors que l’asphalte, suivi par les métaux et le papier et le carton constituent les fractions les plus importantes pour la récupération des matériaux, les déchets mixtes suivis des déchets de bois constituent toujours les fractions les plus importantes pour l’incinération.

La quantité de déchets envoyés à la récupération a diminué, tandis que la quantité de déchets envoyés à la décharge a augmenté de 2% entre 2015 et 2016.

Le plus gros type de déchets ordinaires déposé est le béton et les tuiles, suivis des cendres, de la poussière, des cendres résiduelles et des cendres volantes.

En 2016, l’industrie de la construction et de la démolition (25%), suivie par les ménages (21%) et l’industrie des services (20%) ont produit les plus grandes quantités de déchets. Alors que ni les ménages ni le secteur des services n’ont que légèrement augmenté ces dernières années, les déchets issus de la construction et de la démolition ont augmenté de 16% depuis 2012.

Voir Aussi